« Summer »
« - Pardon je n’ai pas bien entendu comment dites-vous ? »
« - Summer, elle s’appelle Summer, c’est doux et ensoleillé comme prénom, ça sera paradoxal avec le mois de sa naissance"
L’infirmière souri a Kathleen et sortit sous le regard ému des parents. Ce n’était pas la première fois qu’ils avaient un enfant, non à vrai dire il y en avait déjà deux qui regardaient le bébé dormir, collant leur joue contre le berceau premier jour transparent. Rachelle et Elias étaient jumeaux, ils avaient 3 ans quand la jeune Summer vit le jour elle aussi. Elle était si petite, on aurait dit une petite crevette perdue au milieu de l’océan, les joues rouges et de fins fils d’or couvrant déjà le sommet de son crâne. Elle s’agitait sans pleurer et semblait être heureuse d’être enfin parmi les gens qu’elle apprendrait à appeler « famille » dans quelques années. Summer toussota, elle était en parfaite forme mais ce petit toussotement eu pour effet de faire d’elle le centre de l’intérêt, un sourire imperceptible s’afficha sur le visage poupin du nourrisson qui n’avait pas encore bien consciente de ce qu’allait être sa vie. Ainsi naquit la jeune Lillith Summer Stark, au mois de novembre.

Livre I : « j’étais un enfant, ce monstre que les adultes font avec leurs regrets »

Lillith court vers son père et saute dans ses bras comme pour lui rappeler qu’elle est là. Silas sourit et prend la petite Summer dans ses bras. Summer regarde Rachelle et Elias s’amuser plus loin, elle essaie de formuler leur prénom dans sa tête. Elle sait marcher et ne s’arrête jamais devant une difficulté mais elle ne sait pas encore parler. Elle essaie pourtant, parfois Kathleen comprend ce qu’elle veut dire, parfois non. Elle regarde ses deux ainés s’amuser et penche la tête sur le côté en tendant le doigt vers le petit garçon qui s’amuse à rouler dans l’herbe. Elle éclate de rire et frappe dans ses mains. Elle n’arrive pas à prononcer son nom que déjà elle sait qu’elle l’aime même si elle serait incapable de définir cette notion. Rachelle aussi rit, et ce rire lui fait du bien inconsciemment. Elle ne s’en rend pas compte mais c’est ce que plus tard elle qualifiera de bonheur. Sa mère arrive et Summer agite les bras et saute dans tous les sens sur les genoux de Silas afin que sa mère la prenne elle aussi. Kathleen s’abaisse au niveau du jeune enfant et lui sourit avant de poser son nez contre le sien. Summer adore les bisous esquimaux, c’est leur rituel avec sa mère, elle ne le fait avec personne d’autre et à chaque fois elle sent une vague de tendresse irradier tout son petit corps fluet. Elle tourna son regard vers son grand frère.

« -E….ias »

Elle montre le petit garçon qui se retourne vers elle sans vraiment comprendre. Ses parents se regardent interloqués, ils ne s’attendaient surement pas à ce que son premier mot soit le prénom de leur fils ainé. Au mieux ils auraient pensé à Maman mais c’est surtout « papa » le premier mot d’un enfant généralement. La surprise fait place à la délicatesse, et Silas et Kathleen félicitent leur fille en l’inondant de bisous. Ca y est, Lillith a réussi prononcer ce nom si difficile pour elle, elle a réussi à mettre un mot sur l’image de l’enfant qui flotte dans son esprit. Elle se tourne ensuite vers Rachelle et essaie aussi de prononcer son prénom… mais elle n’y arrive pas.
Les enfants grandissent toujours très vite, Summer ne fit pas exception à cela. Elle savait enfin parler, peut-être pas de la meilleure manière qu’il soit mais elle s’exprimer toujours de manière compréhensible. Elle aimait à regarder les choses grandir autour d’elle, elle s’émerveillait d’un rien, vraiment. Eveillée, Summer déteste aussi qu’on lui dise quoi faire, tout cela est surement en lien avec le fait qu’elle est très curieuse du monde.
C’était un été quand elle découvrit les joies de la baignade. De toutes les surfaces qu’elle avait eu la chance de toucher, celle-ci était différente. L’eau glissait sous son petit corps, tandis que sa mère la retenait pour ne pas qu’elle se fasse engloutir par cette substance qui lui échapper totalement. Elle avait assimilé l’eau a une boisson, et non pas à quelque chose dans lequel on peut s’amuser. Summer laissait échapper de petit rire curieux et amusés, elle frappait la surface lisse de l’eau et éclatait de rire avant de refrapper l’eau plus fort et de s’éclabousser le visage. Surprise, elle ne sut trop si elle devait rire ou pleurer puis finalement, elle trouva cela suffisamment amusant pour recommencer et en déduire qu’elle pouvait rire. Elle tourna un œil curieux quand elle entendit des cris de son frère et sa sœur. Elle fronça les sourcils et Kathleen se dépêcha de la rassurer en lui susurrant d’une voix délicate qu’ils ne faisaient rien d’autres que s’amuser. Summer hocha la tête et se détendit. Ses parents étaient toujours très surpris de voir à quel point leur plus jeune enfant avait une capacité de compréhension assez incroyable pour son âge.
Sa mère et elle finirent par sortir de l’eau, laissant la piscine aux deux ainés qui continuaient de chahuter. Le reste toutefois échappa la jeune Summer. Il y eut des cris, il y eut des affolements et Summer éclata en sanglot alors même qu’elle ne comprit pas ce qui se passait… Summer vit sa grande sœur allongée sur le rebord de la piscine, c’était comme si elle dormait, pourtant elle ressentit autre chose, de la peur. Un sentiment qu’elle ne savait pas trop analyser mais dont elle était sûre qu’il n’était pas bon de ressentir une telle chose. Kathleen l’attrapa et l’emmena avec elle dans la maison avant de sauter sur le téléphone et d’appeler de l’aide. Cet affolement pétrifia la jeune enfant qui n’osa plus bouger en laissant ses larmes couler le long de ses joues roses en silence. Des gens arrivèrent et prirent Rachelle, Lillith voulu aller avec elle mais sa mère l’arrêta avant.
La mère s’agita alors dans les affaires de sa fille et prépara son sac avant de la déposer chez la voisine

« Maman, veux venir moi, veux voir Rachelle. »

Kathleen expliqua brièvement qu’elle ne pouvait pas venir et que c’était pour son bien qu’elle restait là mais Lillith se mit à pleurer se sentant délaissée. Elle attrapa le petit poignet de son frère en s'accrochant a lui, essayant d'obtenir une attention quelconque, un baiser ou un calin, mais celui-ci la repoussa délicatement avant de s'en aller avec sa mère.
Plus tard, ses parents lui expliqueraient des mots qu’elle ne comprendrait que bien plus tard, des mots qui signifiait « souffrance » et « malheur » pour elle. Mais ça elle le comprendrait bien plus tard, quand elle aurait compris que les choses ne sont pas toujours belles et tendre dans la réalité. Rachelle était malade, Elle avait besoin de soins… Rachelle était malade et sa vie ne tenait qu’à un fil…


Summer… Elle n’aimait vraiment pas ce prénom, non pas qu’elle le trouvait moche, la connotance était assez jolie mine de rien, c’est juste que il y avait beaucoup de Summer en Angleterre, et Summer déteste être mise en second. Elle voudrait être unique la petite Summer, elle voudrait bien qu’on s’intéresse un peu plus à elle, oui parce qu’elle est sûre d’être un minimum intéressante. Elle est douée, et très précoce intellectuellement pour son Age, elle a appris à lire toute seule. Bon il y avait bien une petite aide de la part de sa mère mais c’est surtout à force d’écouter les sons, à force de les reconnaitre et de les répéter. Evidemment elle est bilingue, avec une mère Française et un père anglais il ne pouvait pas en être autrement. Elle savait écrire aussi, et dessiner, c’était ses passions, ce dans quoi elle se réfugiait pour oublier tout le reste.
L’état de Rachelle était inquiétant, Elle souffrait d’une grave maladie : une leucémie. Ce mal l’affaiblissait.

Cher Journal.
C’est la première fois que j’écris, je ne sais pas trop encore quel est le principe mais voilà je te fais un résumé de ma vie avant de laisser ma plume parcourir les pages. J’ai une maman et un papa, un grand frère qui s’appelle Elias et une grande sœur (la jumelle d’Elias) qui s’appelle Rachelle. Rachelle est gravement malade, ma maman à arrêter de travailler pour s’occuper d’elle. C’est très dur tu sais. Mes parents n’ont pas beaucoup de temps pour eux, et ils sont fatigués je le vois. Elias et Rachelle sont à Poudlard, il parait que j’irais moi aussi d’ici deux ans. Tu sais c’est quoi Poudlard Journal ? Et ben figure toi que c’est une école de sorciers, oui ! Des sorciers avec des baguettes et tout. Mes parents en sont, alors j’en serais une aussi.
Bref, je ne me sens pas très bien. Je me sens seule tu sais. D’où le fait que j’écrive dans tes pages chers journal. J’ai l’impression que je ne suis qu’un… fantôme. Oui c’est ça un fantôme. Mes parents sont tellement fatigués qu’ils n’ont pas le temps de prendre soin de moi ou de s’intéresser à ce que je fais à l’école. Enfin si, ils essaient mais tu sais maintenant je sais reconnaitre quand ils sont ailleurs. Je leur en veux pas, je comprends, moi aussi je suis très triste pour ma sœur. Si tu savais comme je les aime… Mon Elias et Ma Rachelle… mais parfois j’ai l’impression qu’ils ne s’en rendent pas compte. Elias ne s’intéresse jamais à moi… Je sais bien que j’ai 3 ans de moins que lui mais j’ai l’impression qu’il ne m’aime pas. Non vraiment… J’essaie vraiment de m’accrocher à lui ais c’est comme si il se bloquait, comme si dans son cœur il n’avait qu’une sœur : Rachelle. Rachelle, elle, elle est toujours douce avec moi, mais je crois qu’elle pense que je ne me rends pas compte de la situation. Mais bon, ça ne m’empêche pas de les aimer et si je pouvais je prendrais le mal de Rach’ sur moi.
Je les aime.

Livre II : « - Il avait pris au sérieux des mots sans importance et été devenu très malheureux »

«- Summer tu as bien pensé à prendre des pulls ? Il fait froid a Poudlard hein, malgré la robe de sorcier »
« - Maman ! Je veux que tu m’appelles Lillith s’il te plait ! Et oui, j’ai tout ce qu’il faut ! »

Lillith embrassa la joue de sa mère et enlaça son père avant de monter rejoindre Rachelle et Elias dans le Poudlard express. Elle fit quelques signes des mains à ses parents, affichant un grand sourire qui s’étalait sur tout son visage angélique et attendit patiemment que le train démarre. Dans les wagons, tout le monde parlait, tous étaient enthousiastes de commencer une nouvelle année dans cette école historique. Lillith elle, n’avait pas tellement envie de quitter le confort de chez elle, mais elle était grisée à l’idée de se rendre à Poudlard. Elle attrapa son journal intime et se laissa glisser dans sa propre sphère d’intimité, lançant des coups d’œil autour d’elle afin d’être sure que personne ne s’intéressait à ses mouvements. Evidemment Elias n’avez d’yeux que pour Rachelle, tandis que Rachelle se tuait à rassurer son frère.

Cher Journal,
Ca y est je suis en route vers Poudlard ! J’ai hâte d’y être si tu savais ! bien que mes parents vont beaucoup me manquer je suis sure que c’est le début d’une nouvelle vie pour moi. J’en ai la certitude ! Mes parents ne savent pas trop ou je vais aller… Ils hésitent entre Serdaigle et Gryffondor. Ils disent qu’ils n’arrivent pas à savoir quel est mon trait de caractère dominant : mon obstination à vouloir toujours tout tester par moi-même et me mettre dans des situations délicates, ou mon intelligence qui me pousse a sans cesse me cultiver et à lire. Je ne sais pas. Et vraiment je m’en fiche, n’importe quelle maison pourvu que je m’y sente bien.
L’état de Rachelle ne s’arrange pas, et j’ai vraiment peur. Ils se fichent bien de ce que je ressens, ils pensent sans doute que cela me passe au-dessus mais je n’arrive pas à m’enlever cette boule de l’estomac. C’est comme si je tombais dans un puits sans fond. Je ne peux en parler à personne à part toi, dès que j’ouvre la bouche pour dire quelque chose sur Rachelle, mes parents estiment que la situation m’échappe et Elias croit lui, je suppose, que je ne peux pas comprendre ce qu’il ressent. Cette solitude que j’avais déjà il y a deux ans s’est épaissit et maintenant je ne sais pas comment gérer les choses. J’aimerais faire des signes a Elias lui dire « ohé ! Je suis là, regarde-moi » j’aimerais prendre Rachelle dans mes bras et lui crier que j’ai mal au cœur et que je ferais n’importe quoi pour elle. Mais c’est impossible, ces deux actes ne seraient pas perçu de la manière dont je voudrais si jamais je venais à agir de la sorte. Alors j’attends, je reste dans l’ombre espérant que ma Rach’ s’apercevra que je le soutien et que je l’ai toujours soutenu. Je reste seule en espérant qu’Elias verra à quel point il me manque.
En attendant, une nouvelle vie commence pour moi. Tu as des pronostics toi ? Forcement que non, t’es un journal, tu ne parles pas ! Quoiqu’il en soit, je suis sûre que tout va bien aller. Parole de sorcière !

Lillith referma son journal qu’elle rangea. Elle jalousait la relation qu’Elias avait avec Rachelle, elle était en manque de ses deux ainés. Elle aimerait pouvoir se glisser dans leur complicité, faire parti de leur duo incassable… Mais dès lors ça ne serait plus un duo, et ça devait toujours être un duo, elle n’aurait jamais sa place.
Lillith fut encore plus séparés de son frère et sa sœur lorsque le choixpeau l’envoya à Serdaigle. Elle s’y attendait quelque part, elle qui était fan de littérature, qui ne s’était jamais intéressé a autre chose que des bouquins ou des œuvres d’art. C’était obligé. Elle passa quelques années à poudlard, prenant son indépendance mais restant toujours dans l’ombre d’Elias et de Rachelle. Essayant de déceler des que quelque chose n’allait pas, Rachelle était toujours aussi douce et aimant, Elias se montrait toujours très gentil envers Lillith… mais il manquait toujours quelque chose.

« Elias… tu m’aiderais pour mon devoir de défense contre les forces du mal ? J’ai une dissertation à faire et je ne sais pas par où commencer. »
« Ecoute Lillith… je n’ai pas trop le temps aujourd’hui, demande à la bibliothécaire ou à un ami à toi… »
« - Mais moi je voulais que ça soit toi…. »

Ces dernières paroles se perdirent dans le vide, Elias avait déjà filé rejoindre Rachelle. Lillith se réfugia alors aux toilettes et se mit à pleurer. Elle pleura toute sa frustration depuis qu’elle était à Poudlard. Elle savait qu’Elias était lié à sa jumelle, elle savait qu’il était là pour son bien… seulement ça lui faisait mal de voir qu’elle n’avait pas sa place dans sa vie, pas assez en tout cas.
Lillith passa le reste de sa troisième année à essayer de se rapprocher de Rachelle. Elles se découvraient de plus en plus, et avec Elle, Summer avait l’impression de devenir la petite sœur qu’elle voulait être. Elles parlaient beaucoup, quelques fois quand Elias n’était pas là, Rachelle se confiait a Lillith sur le fait qu’elle n’aimait pas qu’Elias passe à côté de sa vie pour elle, ce par quoi Lillith répondait qu’il ne pouvait pas faire autrement vu le lien qui les unissaient.
En fin de sixième année, Rachelle et Elias devaient se faire opérer. Elias devait fournir de la moelle épinière à sa sœur. La greffe était risquée certes, mais les médicomages avaient déjà tant de fois accomplis des miracles dans ce genre d’opération, que celle-ci ne demeurait être qu’un détail superflu a la reconstruction physique de Rachelle.

Cher Journal,
Papa et Maman m’ont interdit de bouger de Poudlard. J’ai eu beau essayer de les dissuader, les implorer que je voulais venir, rien n’y a fait, il m’ont dit que je devais terminer mes cours a poudlard et que de toute façon Rachelle et Elias seraient trop dans les vapes pour faire attention à moi. L’opération ne me dit rien qui vaille. Enfin je vais rester sagement ici à stresser pour rien comme d’hab et essayer de me sortir mes idées noires de la tête. J’aurais aimé être avec mes parents au lieu de me retrouver seule coincé ici à Poudlard. Vraiment mes parents auraient pu faire l’effort pour une fois… on est une famille a la base non ?
Bref… je croise les doigts pour eux, j’espère qu’ensuite Rach’ ira mieux et qu’on pourra redevenir une vraie famille unie et soudée.

Livre III : « Nous ne sommes fait que des gens que nous aimons, et rien d’autres »

Cher journal,

Elle est morte…. Rachelle est morte. Cela fait 3 jours que je n’ai pas eus le cœur à t’écrire. Elle est morte sur la table d’opération. Je ne fais que pleurer depuis des jours. Je ne m’arrête pas. Le chagrin est là, il me brule comme un feu, et son absence me glace le sang. J’ai perdu ma sœur, j’ai perdu une part de ma famille et aujourd’hui je ne sais pas encore comment on peut se relever d’un tel drame. Elias est anéanti, je sais que plus jamais il ne sera le même, plus jamais il ne pourra envisager un futur ou sa sœur aurait une place. J’ai essayé de lui prendre la main, essayer de le réconforter, essayer de pleurer a deux… mais la vérité c’est qu’il ne veut pas souffrir a deux, la seule personne avec qui il pouvait être et estimer le « nous » au lieu d’un « je » c’était Rachelle… moi il ne me laissera jamais entrer dans sa vie, cette place est réservé a jamais a Rachelle. Ainsi je suis seule au monde, ma sœur n’est plus alors que je commençais à peine à découvrir des nouvelles parties chez elle, et en plus de ça l’âme de mon frère, du moins une partie, s’est envolée. Je le sens.
Je ne trouve aucune explication à ce monde, il n’est ni grand, ni beau… tout n’est qu’absurde et dérision. Je ne saurais jamais expliquer tout ce mal qui ronge, que cela soit le mien ou celui d’Elias, mais encore celui de mes parents. Nous crions tous du fond du gouffre… et maintenant il ne nous reste qu’à essayer de remonter.
C’est la dernière fois que j’écris… j’ai perdu tout le gout de l’écriture, et ces pages me font trop mal pour que je continue d’y laissé ma trace.
Adieu cher journal….


Lillith finit ses études, après ça elle entreprit de faire un voyage de 5 ans dans le monde entier afin de se documenter sur les coutumes magiques et l’Histoire de la magie de plus près. Vivre l’Histoire, il n’y avait que ça de bon pour elle. Ce périple lui permis de faire le deuil de sa sœur perdue et d’essayer de donner un sens à sa vie. Bien sur ses parents se sont beaucoup inquiéter pour elle mais elle n’a jamais cessé de se battre pour ce qu’elle estimait être le mieux pour elle. A son retour elle apprit que son frère travaillait en tant que professeur d’Astronomie à Poudlard. Elle se renseigna et apprit également que le poste de professeur d’Histoire de la magie était à pourvoir, puisqu’elle avait voyagé tant d’années et qu’elle se trouvait être qualifiée pour l’emploi elle déposa sa candidature qui fut acceptée avec succès. Cela fait maintenant un an qu’elle travaille à Poudlard et qu’elle vit avec son frère avec qui elle essaie de reconstruire une relation stable et sereine.
Les récents évènements la laisse perplexe, ayant voyagé dans le monde magique, elle sait que chaque chose doit être à sa place. Bien sûr elle ne lance pas la pierre aux nouveaux sorciers, elle est sure qu’il y en a qui mérite de l’être. Seulement elle ne sait pas jusqu’où les choses vont aller. Le ministère reste assez silencieux sur cette affaire comme s’il était dépassé ce qui n’est pas pour rassurer la jeune femme. Lillith sait également que toute magie n’est pas forcement contrôlable et qu’il est difficile de se retrouver avec une puissance magique jamais vu auparavant. Ainsi elle a développé une idée d’analyse de cette situation magique jamais vu, puisqu’elle est très forte en recherche de toute sorte, en l’intégrant dans le le contexte historique et en se servant des informations passées : l’affaire fizwizbiz a une place dans l’Histoire de la magie, elle en est certaine.
Lillith ne veut plus qu’on l’appelle Summer, elle détestait déjà ce prénom a la base mais elle l’a complètement laissé tomber après la mort de sa sœur, comme pour changer de personnalité. Elle veut essayer de reconstruire quelque chose avec son frère… seulement elle se rend compte que la tâche ne sera pas facile après ces années de manque et d’absence.