Robin est né un soir de 21 Juin, dans la petite ville de Galway, en Irlande, en pleine tempête. Ses parents, biologiste marin et professeur de littérature s'étaient rencontré presque 5 ans auparavant, alors qu'ils finissaient leurs études à Dublin. Ils s'étaient installés à Galway, lorsque Niamh était tombée enceinte, pour se rapprocher de sa famille alors que James avait trouvé un poste dans la région. Robin se rappelle bien de son enfance, et il en garde de doux souvenirs. Il vécut en Irlande jusqu'à ses 9 ans avant que ses parents ne déménagent en Écosse, près d'Aberdeen, là où son père vivait avant de partir faire ses études. Mais peu après leur arrivée en Écosse, des choses étranges ont commencé à se produire autour de Robin.
Mais tout aurait pu en rester là s'il n'y avait eu cet après midi là, un visiteur à leur porte...

- Robin, il y a quelqu'un pour toi, tu veux bien descendre ?

C'est là que tout à commencé. Une phrase banale, un jour banal, à quelques jours de son anniversaire. Robin était descendu de la cabane que son père lui avait construit dans l'érable près de la maison, où il passait ses journées à lire et à rêver. Sa mère l'attendait au bas de l'arbre, le visage fermé, l'esprit ailleurs, et n'avais cessé d'essayer de l'arranger avant qu'il n'entre dans la maison. Mais ni ses cheveux pleins de brindilles ni son pantalon plein de boue aux genoux ni ses mains terreuses ne pouvaient s'arranger si facilement. Il y avait un homme, assis à la table de la cuisine et son père le regardait, debout, pensif. Il ne semblait pas particulièrement étrange, il aurait pu être un voisin, un vieil ami de ses parents. Mais lorsqu'il entra dans la cuisine et que cet homme se tourna vers lui, il sentit que quelque chose chez lui était différent.

- Robin ? Je m’appelle Angus Blackwater, je suis ravi de te rencontrer enfin. Prends donc une chaise, j'ai beaucoup de choses à te dire

Robin s'assit sans discuter. Qui était cet homme ? Pourquoi voulait-il lui parler à lui ? Visiblement il avait aussi parlé à ses parents, ils semblaient pensifs, comme s'ils avaient eu une nouvelle à laquelle ils ne s'attendait pas.

- Je suppose que tu as pu remarquer ces dernières années toute sorte de phénomènes un peu étranges autour de toi. Tes parents m'ont dit que tu étais un garçon rêveur qui aimait beaucoup lire et s'intéresser à tout, mais dis moi Robin... Est-ce que tu crois en la magie ?

Robin ne put s'empêcher de sourire. Est-ce qu'il blaguait ? Il ne voyait pas où l'homme voulait en venir. Était-ce un piège ? Bien sur que Robin croyait à la magie. Pour lui, tant de choses étaient inexplicables, et il vivait en Écosse, comment ne pas croire aux histoires merveilleuses qu'on lui racontait ? Il passait ses journées à lire des livres fantastiques, et s'ils ne pouvait y croire rationnellement, il avait envie d'y croire. Et ces derniers temps... Il devait avouer qu'il y avait des choses étranges qui se passaient. Le temps qui changeait brusquement, ses parents l'avaient trouvé en train de léviter au dessus de son lit à plusieurs reprises alors qu'il dormait. Et des choses venaient à lui, comme attirées, objets, animaux...

- Je... Je suppose. Tout le monde me trouve différent, et il y a des choses qui m'arrivent et que je ne peux pas expliquer.

- Tu es différent Robin, c'est vrai. Comme moi, comme nombre de gens en Grande Bretagne et par le monde, tu es différent des autres. Tu es un sorcier Robin, mais tu ne dois pas avoir peur, cela ne fait pas de toi un monstre, ou quelqu'un de mauvais.

Robin accusa la nouvelle. Il aurait pu ne pas le croire, mais cet homme ne faisait que dire à voix haute ce qu'il n'osait formuler. Et visiblement ses parents étaient dans le même état, presque sonné. Eux aussi, Robin les avait entendu, parlaient des choses étranges qui arrivaient de plus en plus fréquemment, se demandant ce qu'ils pouvaient faire.

- J'ai été envoyé pour te rencontrer, et pour te proposer de rejoindre un monde que tu n'imaginais surement pas. En Septembre, tous les enfants sorciers qui le désirent peuvent rejoindre une école faite pour eux, pour développer les talents qui sommeillent en eux, et leur apprendre à manipuler et à contrôler la magie. Et nous aimerions que tu nous rejoigne à Poudlard.

Robin n'avait toujours pas dit un mot. Il était encore assommé, de la nouvelle. Il était un sorcier. Il n'était pas seul. Il avait une place dans une école de sorciers, pour lui apprendre à se servir de ses pouvoirs. Et ses parents n'étaient pas assez méchants pour lui faire une telle blague...

- Tu n'as pas à me donner une réponse immédiatement, vous devez y réfléchir, mais sache que si tu le désires, il y à une place pour toi à Poudlard...

Robin se tourna alors vers ses parents et leur sourit. Ils échangèrent un regard, et ils n'eurent besoin de rien d'autre. Ses parents se tenaient près de lui, l'un contre l'autre. Chacun mesurait l'importance de ce moment. Ses parents lui sourirent, confiants. Ils savaient depuis longtemps que Robin était différent, ils l'avaient senti. Pas comme tous les parents fiers, si fiers, de leurs enfants qu'ils s'imaginent qu'ils sont spéciaux. Non, ils savaient presque rationnellement que Robin n'était pas comme les autres enfants. Il n'était pas seulement plus calme, plus mature, plus posé, plus raisonnable, il était différent.

- Vous rigolez ? Inutile d'attendre, je viendrais !

C'était le début de l'aventure. Tout s'enchaina si vite, quelques mois après il était sur le quai 9 3/4, à chercher une place dans le Poudlard express, trainant sa valise, son chat accroché à son bras, s'émerveillant à chaque personne qu'il croisait.

Les années avaient passé depuis cet après midi, et Robin avait intégré Poudlard. Elève presque modèle, il excellait presque partout avec une facilité parfois déconcertante et rappelait à tous qu'avec son seul mérite, malgré son statut de sang on pouvait réussir. Travailleur, intelligent, perfectionniste, avide d'apprendre, il représente toutes les qualités attendu pour un Serdaigle. Très sociable, il a l'esprit ouvert, et est toujours prêt à aider les autres ; c'est quelqu'un vers qui l'on va naturellement. On dit qu'il inspire confiance, et c'est quelqu'un sur qui l'ont peut compter. Pas vraiment méfiant, il ne laisse pas non plus n'importe qui le connaitre trop, et a souvent du mal à s'ouvrir malgré les apparences. Il se fait facilement des amis, dans toutes les maisons d'ailleurs, et en général, tout le monde l'apprécie, notamment ses professeurs qui reconnaissent qu'il est un élève brillant, assidu, intéressé, même s'il peut parfois être tête en l'air, voire même impulsif et pose parfois trop de questions.

C'est quelqu'un de calme, en général, mais il vaut mieux éviter de trop le chercher ou de se montrer méchant avec d'autres élèves quand il est dans les parages. Il peut dans ces situations se montrer impulsif et foncer tête baissé, ce qui lui a valu des ennuis. En général, il juge facilement les gens, et ne donne pas vraiment de deuxième chance, si vous trahissez sa confiance, ou si vous ne lui revenez pas, il peut alors se montrer condescendant et légèrement méprisant. Toutefois, il ne se fie ni aux apparences ni au jugement des autres pour vous juger, et partira toujours du principe que vous êtes quelqu'un qui vaut la peine qu'on s’intéresse à vous. Robin est le genre à ne jamais cacher ce qu'il pense et à ne pas hésiter à le dire à voix haute. Loyal et franc, il peut être parfois cassant sans le vouloir. Mais lorsqu'il s'agit de filles et de sentiments, Robin s'efforce d'être un vrai gentleman, et reste honnête sur ses sentiments, sans jamais se lancer dans une histoire "en attendant de voir". Enfin, toujours, il lui est bien arrivé quelques fois de faire des choses stupides... Comme tout le monde ! Mais s'il doit briser des coeurs, il ne la jouera pas goujat. Dans ses mauvais jours, il vous tapera surement sur le système lorsqu'il sature de voir trop de gens. Il lui faut aussi des moments de solitude et de calme, sans quoi vous le trouverez surement arrogant, prétentieux, et condescendant. Dans ces moments là, ne cherchez pas à l'approcher au risque de vous voir violemment repoussé. Le mieux c'est d'attendre que la tempête soit passé !

Pas vraiment très pointilleux et ni fan des règlements, il lui arrive d'y faire quelques petites entorses, mais jamais rien de très méchant. La plupart du temps, c'est à cause du couvre feu d'ailleurs, c'est un habitué des promenades nocturnes dans le chateau, et ce depuis son arrivée. Il a eu du mal à s'adapter au chateau et à la vie en communauté à son arrivée à Poudlard, et se faufiler hors des dortoirs lui permettait de se retrouver un peu seul, de faire le point sur lui même et de se sentir un peu plus libre qu'entre quatre murs. Les premières années, sa maison et ses parents lui manquaient terriblement, et il comblait ce manque en se plongeant dans des études auxquelles il avait pris terriblement gout. Et puis, petit à petit, il finit par se sentir plus à l'aise avec les autres, et la salle commune devint plus accueillante, sans qu'il n'abandonne les sorties en nocturnes. Il aime trainer dans la salle commune, regardant tomber la pluie dehors, pelotonné dans un fauteuil avec Sidhe, son chat, sur ses genoux. Il connait le chateau comme sa poche du coup, et est une excellente source d'informations pour préparer un mauvais coup...

Cette année, il entame sa septième et dernière année à Poudlard, ce qui est une importante source d'angoisse pour lui. En effet, il ne sait toujours pas ce qu'il fera l'an prochain. On lui a recommandé avec ses facilités de devenir médicomage, mais il serait tenté par une carrière dans la brigade d'élite des tireurs de baguette magique, et les derniers évènements ont amenés certains de ses professeur à lui faire envisager une carrière au ministère, et notamment dans le service des relations avec les moldus. Il a continué à suivre les cours de sortilèges, botanique, soins aux créatures magiques, métamorphose, potions et défense contre les forces du mal après avoir réussi ses buses, de telle manière qu'il puisse envisager n'importe quelle carrière.

Mais cette année, du moins, cette rentrée de janvier, n'est pas tout à fait comme les autres. Les moldus dotés de pouvoirs se rendent en masse à Poudlard. Robin n'en est pas dérangé, au contraire ! Il trouve que cette "blague" est une bonne chose pour tout le monde magique, et les moldus eux mêmes. Ses propres parents auraient adoré recevoir l'un de ces fizwizbiz. Et Robin se fera sans doute un devoir d'aider ces moldus, parce qu'à son arrivée dans le monde de la magie, il se rappelle àç quel point il se sentait perdu dans ce monde dont il ne comprenait pas les règles. Cette situation a peut-être été déclenchée par les sang-purs, il n'empêche qu'à ses yeux, c'était quelque chose de bien... Il faut dire que ce n'est pas très juste que la magie ne se manifeste que chez un petit nombre d'humains ! Et puis, cela fait de l'animation, et Robin aime l'animation. Et qui dit plus de monde dit plus de filles à Poudlard !