Rencontre et revelations .

11/06/2012

Flashback:

Rien de tel que se promener sous la forme d'une louve dans la foret interdite pour se sentir libre. Athéna était un animagus non déclarée, mais elle comptait bien le faire un peu plus tard. La jeune louve qu'elle était courait librement, elle humait l'air, croquait un lapin ou deux, mais surtout elle profitait de cette liberté. De plus sous cette forme, elle pouvait se promener plus librement, sans que les autres animaux et créatures s'enfuit à son arriver. Mais ce bonheur fût de courte durée. Elle était tellement heureuse qu'elle ne sentit pas le centaure arriver sur sa droite. Lui il avait compris qu'elle n'était pas une louve ordinaire et que par conséquent elle n'avait rien à faire ici. Ce dernier la projeta contre un arbre et elle senti quelque chose craquer, sa patte avant gauche. Elle poussa un long gémissement, doublé d'un grognement lorsqu'elle le vit arrivé vers elle. Athéna se sentait prise au piège. La seule option était de fuir et c'est ce qu'elle fit. Elle se maudissait de ne pas avoir fait plus attention. Elle avait peur des centaures depuis qu'elle était toute petite. Elle savait que c'était dangereux et elle aurait dû faire attention. Son père lui avait toujours dit d'être prudente, parce qu' être une louve ne lui sauvera peut-être pas la vie. Heureusement qu'elle à jamais été prise en chasse par des chasseurs !
Mais avec une patte fracturé on ne va pas bien loin. Athéna se posa contre un arbre et commença à se lecher la patte pour enlever le sang qui coulait. Mais elle sentit une présence et leva la tête. Elle commença alors à grogné tout en essayant de se relever. C'était une élève, elle la connaissait simplement de vue, mais pas assez pour la laisser s'approcher. Elle grogna alors un peu plus fort, mais cela ne semblait pas lui faire peur. Elle avait les oreilles plaquées en arrière et montra les dents. Soit la jeune femme était folle, soit elle n'avait peur de rien. Au final elle la laissa s'approcher. Cette dernière savait apparamment ce qu'elle devait faire. Athéna étant méfiante de nature observait chacun de ses gestes. Une fois finit, la jeune femme recula. Athéna en profita pour s'enfuir malgré le bandage sur sa patte. Lorsqu'elle reprit forme humaine à l'abri des regards, elle constata que c'était son avant bras qui avait morflé. Il y avait des traces du contact avec l'arbre et quand elle essaya de plier le bras elle fit une grimace de douleur. Décidément elle aurait dû resté dans son lit. Elle rentra alors au château et alla directement dans sa salle commune pour se coucher.

Fin Flashback

Lorsqu'Athéna se réveilla ce matin là , elle prit appui sur son bras gauche avant de pousser un hurlement de douleur. Après sa petite virée dans la foret interdite quelques jours auparavant, elle avait mal et il était hors de question pour elle d'aller à l'infirmerie. Il lui faudra alors expliquer qu'elle allait dans la foret interdite sous la forme d'une louve... Ce qui lui vaudrait des ennuis. Et Athéna n'en voulait pas. La jeune femme se leva et alla prendre une douche. Son bras était rouge et elle avait quelques griffures, rien de bien méchant et heureusement qu'elle était droitière ! Lorsqu'elle sortit de la douche, elle avait posé une serviette sur son bras. Elle n'avait pas envie que les autres la remarque, déjà que pour la plupart elle était étrange. Oui c'est le mot. Athéna était assez spéciale, elle préférait passer du temps avec les animaux qu'avec les humains. Elle avait un lapin rose et un dragon. Oui oui son père était éleveur de dragon en Roumanie donc elle avait le sien. C'est d'ailleurs pour pouvoir passer plus de temps avec lui qu'elle avait apprit à être un animagi. Elle avait travailler dur mais elle y était parvenue. Elle choisissait ses vêtements avec soin prenant garde à cacher ses marques. Elle s'attacha les cheveux et une fois prête elle alla prendre son petit déjeuner.

Lorsqu'elle s'assit à sa table, sa chouette se posa devant elle et rendit sa patte. Elle eut un sourire , car cette lettre venait de son père. Ce dernier lui donnait des nouvelles et glissa un mot au sujet de Léon a la fin. Athéna ne voulait plus le voir ni même entendre parler de lui. Il l'avait déçue. Elle lui avait tout donné, mais ce dernier s'était moqué d'elle. Bref elle avait décidé de ne plus lui adresser la parole. Une fois qu'elle eut finit de manger, elle s'en alla vers le premier étage. La jeune femme était perdue dans ses pensées et ne vit donc pas les élèves qui arrivaient en face d'elle. Elle percuta une personne et le livre qu'elle avait tomba sur le sol. Elle poussa un cri, car on venait de la percuté dans le bras gauche. Instinctivement elle recula et porta sa main droite sur son bras. Elle leva la tête et son regard tomba sur la personne qui venait de la percutée. Elle eut un regard surprit quand elle se rendit compte que c'était la jeune femme qui avait prit soin d'elle dans la foret. Elle se pencha et récupéra son livre. Elle poussa une légère grimace parce que l'impact avec l'arbre avait été assez violent et elle avait des courbatures un peu partout. Mais elle ne voulait pas rester là, sans doute à cause du fait qu'elle se trouve devant la serpentard qui l'avait soignée. Sans un mot d'excuse, elle partit rapidement. Elle entendait les commentaires des filles qui se trouvaient en sa compagnie. De toutes façons Athéna était une jeune femme étrange et tout le monde le savait...

Flashback

||| Je me promenai dans la Forêt Interdite pour la simple et bonne raison que je voulais, plutôt que je devais m’entraîner, comme je l'avais promis à mon père. Il me fallait « utiliser mes précieux dons de métamorphomage » comme il aimait à me le répéter. Comme si j'aimais ce don. Il est vrai qu'il pouvait s'avérer pratique, mais il requiert vraiment une grande maîtrise de soi, chose que je n'ai pas toujours eu la chance de posséder, ce qui m'a valut de très mauvais souvenirs en soi. Mais là n'est pas le sujet du moment. J'étais tranquillement installée dans une clairière paisible où je m'obligeai à me transformer en tout et rien. Comme il me l'avait appris, je changeai au préalable la couleur de ma peau, de mes cheveux avant de prendre le visage et le corps de personnes inventées ou que je connaissais. Peu après, je me métamorphosai en animal ce qui me permit d'entendre furtivement un bruit de galopade et un bruit sourd sur ma gauche. Ce devait probablement être un centaure donc je n'y prêtais pas plus attention et repris avec plus de concentration ce que je faisais avant d'être interrompue. Ma dernière transformation était celle d'un puma ce qui me permit de sentir l'odeur métallique du sang, due au fer qu'il contient. Ma curiosité étant plus grande que ma prudence, je décidai de suivre la piste. Je fus donc conduit auprès d'une louve qui semblait se morfondre un peu plus loin, se léchant frénétiquement la patte. Je me transformai en humaine et m'approchai doucement, pour qu'elle puisse s'habituer à mon odeur. Comme je m'y attendais, elle me grogna de nombreuses fois, mais je n'y prêtai pas garde. Dans tous les cas, je ne pouvais écoper que d'une morsure ou d'une griffure, et ce ne serait rien de grave comparé à ce qu'elle pouvait avoir avec sa blessure à elle. Heureusement pour moi, et pour elle, elle me laissa l'approcher ce qui me permit de désinfecter doucement sa patte avant de la bander. Avec sa blessure, je me doutai qu'elle était cassée, mais je ne voyais pas ce que je pouvais faire d'autre. J'avais oublié ma baguette et ne pouvais donc pas réparer sa patte comme j'aurais du le faire. J'espérai juste que l'animal arriverait encore à chasser et que sa patte guérirait rapidement. Cependant, à peine m'étais-je reculée que qu'elle partit sans demander son reste. Ce n'était pas une bonne chose si elle voulait que sa patte cassée guérisse, bien au contraire mais après tout, ce n'était en rien mon problème. |||

Fin du flahsback.

||| Comme d'habitude, je restai éveillée toute la nuit et fis mes devoirs. Quand j'eus fini, j'avais encore le temps d'écrire mon journal dans lequel je n’omettais aucuns détails puisque je racontai tout ce que je faisais et que je m'imaginais les dire et les décrire à mon frère, folle que j'étais. Après avoir finis tout ce que j'avais à faire, je m'amusai à réveiller mes deux amies en leur sautant dessus, ce qui me valut des cris, des insultes et même des coups d'oreillers. Après cette mini dispute qui se finit en éclat de rires et promesse de représailles, je partis avec Sasha et Mischa en direction de la Grande Salle pour manger un peu. Comme d'habitude, je ne mangeai quasiment rien puisque je n'arrivais jamais à avaler quelque chose le matin. Par contre, je n'oubliais jamais mon fruit pour ma petite collation de 10h. Nous partîmes donc bien vite en direction de notre premier cours qui se trouvait je-ne-sais-où. Eh oui, l'année avait beau être très avancée je ne savais toujours pas dans quelle salle j'étais et je faisais mon petit mouton, puisque sans Mischa et Sasha, je serais complètement perdue. Nous étions tranquillement en train de parler lorsqu'une fille me percuta de plein fouet avant de s'écrier de douleur. Je faillis tomber au sol sous le choc, mais me rattrapai de justesse au bras de Mischa tandis qu'un livre tombait au sol. |||

« Tu pourrais faire plus attention ! Regardes où tu mets les pieds quand tu marches, ça t'éviterais de percuter les gens ! »

||| Je remarquai son regard surpris, peut-être à la suite de mes paroles, mais je m'en fichais royalement. Pourtant, je remarquai son visage crispé et le fait qu'elle se tenait fermement le bras gauche, comme si elle s'était blessée. Elle ramassa prestement son libre avant de s'enfuir sans plus nous jeter un regard alors qu'elle avait quand même failli me renverser. Pourtant, je ne pouvais penser qu'à son bras qui me rappelait doucement quelque chose qui ne voulait pas encore totalement revenir. |||

« Laisses tomber, elle est bizarre comme fille. »

« Ça ne change pas qu'elle ne s'est pas excusée, alors qu'elle aurait du ! Elle me rentre dedans et elle croit s'en tirer comme ça ? Je vous retrouve plus tard ! »

||| Je me retournai et eus tout juste le temps d'entendre le numéro de la salle dans laquelle j'avais cours ce qui me fit sourire, avant de rattraper la fille qui avait osé me renverser. Pourtant ce n'était pas vraiment pour cela que je voulais la revoir. Non, ses yeux me disaient quelque chose mais je ne savais plus exactement quoi. Et puis le fait qu'elle soit blessée aussi. Cela me faisait penser à une sensation de déjà-vue mais je n'arrivais pas à mettre le doit dessus. Finalement, je réussis à la rattraper avant la fin du couloir et lui tapotai l'épaule droite. |||

« Excuse-moi, mais je crois que tu ferais mieux d'aller à l'infirmerie, ton bras gauche semble vraiment te torturer même si ça ne t'empêches pas de rentrer dans les gens et de partir sans t'excuser un minimum. Mais... Est-ce qu'on se serait déjà rencontrée avant ? »

Spoiler:

11/06/2012

La douleur était un concept intéressant. D'ordinaire Athéna y était habituée, mais là elle avait mal, vraiment mal. A tel point qu'elle était obligée de demander à une presque-inconnue de l'aide pour se soigner. Enfin pas exactement, Athéna se souvenait de chacun de ses gestes, mais refusait de dire a quiconque ce qu'elle était. Le dire viendrait à lâcher cette liberté qu'elle avait acquise au prix de nombreux efforts et pour le moment elle s'y refusait. La douleur se propage et parfois elle vous rappelle que vous êtes vivant. Pour Athéna la douleur faisait presque parti de son quotidien. Elle avait été trompée par celui en qui elle avait le plus confiance. Elle avait tout fait pour lui et ce dernier l'avait lâchement abandonné pour une fille plus vieille et plus moche en plus. Puis la douleur physique, elle s'était souvent fait mal en essayant de jouer avec son dragon sous forme humaine, elle en avait eu des bleus, des écorchures, des brûlures et tant d'autres blessures, mais jamais cela ne l'avait aretter.
Elle lui avait donc demandé son aide, aussi surprenant que ce soit. Elle ne pouvait pas aller à l'infirmerie parce que personne au château était au courent que c'était une animagus. Elle laissa à nouveau la jeune femme s'approcher et se laissa entrainé près d'une fenêtre. Lorqu'elle releva sa manche, la jeune femme remarqua que ce n'était pas dû à une simple chute. Elle ne pouvait pas la regarder, elle garda les yeux baisser sur son bras .

||| Elle semblait gênée et étonnée que je l'ai rattrapée, pourtant elle n'aurais pas du si elle m'avait connu un minimum. Je n'étais pas du genre à laisser tomber, et à vrai dire, j'étais plutôt tenace quand je voulais vraiment quelque chose. En l’occurrence, officiellement le fait qu'elle ne se soit pas excusée, mais officieusement, c'était tout autre. Tout ce que je voulais, c'était des réponses. |||

« Ce n'est rien. Je suis tombée d'un arbre hier. Ça ira mieux demain ! Et non on ne s'est jamais rencontrée, sinon je m'en souviendrais. Excuse-moi mais j'ai un cours et je ne veux pas être en retard ! »

||| C'était moi ou je venais de me faire joliment rembarrer ? Je levai les yeux au ciel et faillis tourner les talons mais quelque chose me retint tandis que l'inconnue commençait à s'éloigner de moi. Vraiment, je me demandais ce que je lui avais fais pour me confronter à un tel comportement de sa part, alors que je ne lui avais jamais adressé la parole. Peut-être une histoire avec un de ses amis, ou je ne sais quoi d'autre ? A vrai dire, je m'en fichais royalement, elle faisait bien ce qu'elle voulait mais... Il y avait vraiment quelque chose qui clochait et pourtant, je n'arrivais toujours pas à mettre le doigt dessus. Pourquoi ne voulait-elle pas aller à l'infirmerie ? Son bras était cassé et elle devait souffrir le martyr, alors pourquoi ne pas aller se faire soigner ? De quoi avait-elle donc peur ? |||

« Je...tu as raison sur un point. Mon bras me fait souffrir, mais je ne peux aller voir l'infirmière. Je ne peux pas me soigner toute seule, tu veux bien...m'aider ? »

||| Étant complètement perdue dans mes pensées, je ne l'avais pas vu revenir vers moi. Je la regardais, croyant ne pas avoir compris. Elle m'évitait et maintenant, elle revenait me demander de l'aide ? Il y avait vraiment quelque chose qui clochait chez elle, ce ne pouvait pas être possible autrement. Je ne comprenais pas vraiment sa décision, avait-elle peur des médecins, et de ce fait de l'infirmière ou... Ou elle n'était pas tombée de l'arbre, il s'était passé autre chose et l'infirmière le verrait à sa blessure. C'était la seule conclusion logique qui me venait à l'esprit, mais cela n'expliquait pas pourquoi elle me demandait de l'aide, à moi, une inconnue. N'avait-elle pas des amis qui pourraient l'aider bien mieux que je ne le ferai, si jamais je décidais de l'aider. Après tout, en quoi était-ce mon problème ? Elle pouvait bien se débrouiller toute seule, je n'en avais cure. Pourtant, je ne m'imaginais pas lui répondre non un seul instant, et pas seulement à cause de ma curiosité. Non, je savais au fond de moi que je ne pouvais pas la laisser dans cet état, car je me doutais que si je ne l'aidais pas, elle ne se soignerait pas et n'irait pas demander de l'aide à quelqu'un d'autre. A bien y réfléchir, on aurait pu la prendre pour un animal effrayé. Je secouais la tête devant ma stupidité avant de reprendre la parole à mon tour. Après tout, je savais comment soigner ce genre de blessure et cette fois-ci j'avais ma baguette. |||

« « Je crois que je n'ai pas le choix ; après tout, je ne sais pas encore combien de temps tu seras capable de tenir avec une telle blessure. »

||| Cette fois-ci ? Je ne compris pas immédiatement cette pensée qui m'était venue de façon automatique, comme si je l'avais déjà soignée. N'avait-elle pas dis que l'on ne s'était jamais rencontrée ? De plus, je m'en serais souvenue n'est-ce pas ? Tellement de questions et tellement peu de réponses. C'était vraiment une scène étrange qui se déroulait sous mes yeux et qui me donnaient vraiment une impression de déjà vue. Je pensai à l'animal que j'avais soigné cette nuit et qui présentait les mêmes blessures qu'elle, mais elle ne pouvait pas être cet animal n'est-ce pas ? |||

||| Je soupirai et la pris doucement par l'épaule où elle n'était pas blessée et la conduisit près de la fenêtre, dans un recoin où je savais qu'on ne serait pas dérangée. Tout le monde était en cours maintenant, et peu de personnes passeraient par ici dans l'heure qui suivrait. Je réalisais que mes paroles ne traduisaient aucune gentillesse, contrairement à mes mouvements qui se voulaient doux et prudents pour ne pas aggraver sa blessure. Cette scène venait de faire resurgir un vieux souvenir enfouit depuis longtemps dans ma mémoire. Sa blessure me faisait penser à celle qu'avait eu mon frère, lors d'une de ses ballades en foret, sous la forme d'un tigre, sur ordre de mon père. Je secouais la tête pour chasser ses vieux souvenirs avant de me concentrer à nouveau sur la jeune Gryffondor qui attendait mes soins. |||

« Au fait, je m'appelle Rachel. »

||| Je l'aidais à remonter sa manche et vit avec surprise son bras, ou plutôt son poignet. Elle ne s'était pas vraiment loupée, et comme je l'avais deviné au préalable, il était bel et bien fracturé. Et ce n'était pas en chutant d'un arbre qu'elle aurait pu se faire une telle blessure, ou alors il aurait fallu qu'elle tombe vraiment de haut, idée que je rejetais immédiatement. |||

« Je suis désolée si je te fais mal. En attendant, tu t'es fracturée le poignet, et je doute que ce soit du à une chute. » ||| dis-je en restant concentrée sur sa blessure, pour ne pas la gêner plus qu'elle ne l'était déjà malgré mon ton inquisiteur.|||

Spoiler:

11/06/2012

La douleur était un concept intéressant. D'ordinaire Athéna y était habituée, mais là elle avait mal, vraiment mal. A tel point qu'elle était obligée de demander à une presque-inconnue de l'aide pour se soigner. Enfin pas exactement, Athéna se souvenait de chacun de ses gestes, mais refusait de dire a quiconque ce qu'elle était. Le dire viendrait à lâcher cette liberté qu'elle avait acquise au prix de nombreux efforts et pour le moment elle s'y refusait. La douleur se propage et parfois elle vous rappelle que vous êtes vivant. Pour Athéna la douleur faisait presque parti de son quotidien. Elle avait été trompée par celui en qui elle avait le plus confiance. Elle avait tout fait pour lui et ce dernier l'avait lâchement abandonné pour une fille plus vieille et plus moche en plus. Puis la douleur physique, elle s'était souvent fait mal en essayant de jouer avec son dragon sous forme humaine, elle en avait eu des bleus, des écorchures, des brûlures et tant d'autres blessures, mais jamais cela ne l'avait aretter.
Elle lui avait donc demandé son aide, aussi surprenant que ce soit. Elle ne pouvait pas aller à l'infirmerie parce que personne au château était au courent que c'était une animagus. Elle laissa à nouveau la jeune femme s'approcher et se laissa entrainé près d'une fenêtre. Elle eut envie de sourire, si seulement elle savait que c'était grâce à son aide qu'elle avait pu regagner sa salle commune sans se faire chopper, elle n'en reviendrait peut-être pas. Bref Athéna se concentra sur ses gestes qui étaient assez doux malgré le ton assez glacial de la jeune femme. Son poignet était rouge et gonflé et elle savait qu'il était cassé. Elle releva la tête lorsque la jeune femme se présenta, elle avait déjà entendu parler d'elle, pas forcément en bien mais qu'importe ! On trouve de l'aide là ou on peut, et pour le moment elle était la seule aide d'Athénaïs. " Enchantée, moi c'est Athénaïs." Lorsqu'elle fit la remarque sur son excuse, elle baissa la tête ne sachant pas quoi lui répondre. Il fallait qu'elle trouve autre chose et vite mais rien ne lui venait à l'esprit et lui dire la vérité était exclue. C'est à ce moment- là qu'elle se rapela ce que son père lui disait : " Athéna, si jamais un jour tu te fais mal et quand je dis mal c'est que tu te casse quelque chose, ne mens pas aux gens qui t'aideront." Ouep, mais la c'est pas possible. Elle ne se sentait pas suffisamment en confiance pour lui dire quoi que ce soit. Enfet elle ne se sentait pas en confiance du tout. Lorsqu'elle toucha son poignet, un léger cri lui échappa des lèvres. Mais la jeune femme s'excusa de lui faire mal, même si elle se doutait que c'était nécessaire. Tout en gardant les yeux baissé sur sa blessure elle essaya de se trouver une autre excuse."Je... me suis aventurer dans la foret interdite il y a deux jours de cela, et je suis tombé dans un trou. C'est idiot mais je ne regardais pas ou je mettais les pieds." Allons Athéna ! Tu peux mieux faire ! Lorsque son poignet craqua à nouveau son visage se ferma et elle recula de quelques pas. Ses yeux l'aurais foudroyé sur place si cela avait été possible. Elle se maudissait à nouveau d'avoir été aussi stupide ! Elle savait qu'elle devait faire attention ! Si son père aurait été là il l'aurait sermonné comme il se doit.

Spoiler:

||| « Athénaïs ? » Quel nom pour le moins surprenant. C'était la première fois que je l'entendais et ce serait sûrement la dernière, enfin qui sait ? J'avais déjà entendu des rumeurs sur la jeune Gryffondor, et pas seulement en positif. Certains personnes n'étaient pas vraiment aimables avec elle, et semblaient aimer colporter rumeurs et ragots. Mais comme tout le monde le sait, les rumeurs ne sont pas toujours ce qu'elles sont. Enfin en attendant, ce n'était pas vraiment les rumeurs qui m'accaparaient l'esprit mais plutôt son poignet, bien mal en point. Et bien plus que je ne l'aurais pensé. Une chute d'un arbre ? Ben voyons. Et je venais clairement de le lui signifier. Je ne croyais pas sa petite histoire mais je n'attendais pas d'elle qu'elle me révèle la vraie, même si ma curiosité la demandait à gorge déployée. L'infirmière aurait voulu la vérité, moi je m'en fichais, tout du moins une part de moi s'en fichait. Pour le moment, le principal était de soigner du mieux que je pouvais son poignet. Elle avait de la chance, enfin je ne sais si on pouvait appeler ça de la chance, mais je savait à peu près comment faire, du moins si mes souvenirs ne me jouaient pas de tour. Je savais que le sortilège « Réparo » n'était pas le mieux à utiliser, après tout je ne savais réellement ce qu'il y avait à réparer. A part des os, des muscles ? Tout aurait été tellement plus simple si elle était allée voir l'infirmière comme une grande au lieu de me rentrer dedans et me demander de la soigner ! |||

« Je... me suis aventurée dans la foret interdite il y a deux jours de cela, et je suis tombée dans un trou. C'est idiot mais je ne regardais pas où je mettais les pieds. »

||| Je ne relevai pas la tête, je savais qu'elle mentait, encore une fois. Tenir deux jours de suite avec une blessure comme la sienne ? Je savais que tous les corps répondaient différemment à la douleur, mais il ne fallait tout de même pas abuser, quand même, si ? Si jamais, je dis bien si jamais, elle avait tenu autant c'est qu'elle devait avoir subi bien pire, et je n'osais même pas imaginer ce qu'elle avait pu subir de pire. Elle semblait en parfaite condition physique et mentale, enfin excepté son poignet et ses fausses excuses. Je me reconcentrai à nouveau sur son poignet qui émis un nouveau craquement sinistre la faisant émettre un cri de douleur. Nom d'une gargouille, elle ne s'était réellement pas loupée. |||

« Excuse-moi pour la douleur..Je pense que tu t'es fais une jolie double fracture, mais je n'en suis réellement pas sûre et je ne pourrai pas l'être. Donc je te conseille de voir l'infirmière ou quelqu'un de plus compétent que moi qui pourrait confirmer ce que je dis. Et tu devrais aussi inventer une nouvelle histoire, ou une explication à celle-ci, puisqu'à moins d'avoir un corps insensible à la douleur, chose qui ne semble pas être tout à fait vrai à ce que je peux voir, je ne vois pas comment tu aurais pu tenir. »

||| Eh bien bravo Rachel, quelle extrême gentillesse tu fais preuve, je t'en félicite. Je soupirai et relevai la tête pour prendre ma baguette. Je savais à peu près ce que je devais faire. En premier lieu, l'endormir ou plutôt faire en sorte d'annihiler sa douleur avant de lui mettre un plâtre, ou plutôt une atèle, ce serait plus facile pour elle. Bien c'était deux sorts que j'avais déjà utilisé, et dont je connaissais les conséquences, que je savais réparer. J’espérais seulement réussir du premier coup, et mieux valait pour elle si elle ne voulait pas plus souffrir. Elle m'avait fait confiance pour la soigner, je devais assurer. Déjà parce que je détestait l'échec, mais aussi car je savais qu'elle souffrait et qu'il ne valait mieux pas qu'elle aille au-delà de ses limites. |||

« Bien, je vais te lancer un sortilège qui devrait te rendre heureuse au possible. Tu ressentiras la douleur, mais elle sera moindre et contrôlable, tu n'y prêteras pas vraiment attention logiquement. J'hésitais entre réparer les os cassés, ou les laisser se réparer d'eux-mêmes, j'ai choisis la deuxième option, qui semble plus prudente. Je sais que l'infirmière utilise un remède spécial pour les os cassés, tu as de la chance, j'en ai sur moi. Donc, je te conseille de le boire cette nuit, mais tu risques de souffrir. En attendant, je te mettrai une atèle, donc tu devrais pouvoir tenir encore aujourd'hui. »

||| Je préférais lui dire ce que je comptais faire, après tout elle avait le droit de savoir ce qui l'attendait encore aujourd'hui. Je savais que le remède que j'avais permettrait à ses os de se ressouder entre eux, et de la bonne manière, elle ne devrait plus avoir de problèmes après. L'infirmière aurait sûrement réglé ce problème en quelques minutes, mais bon, elle ne pouvait rien faire, n'étant pas au courant. Quant à moi, je savais ce que je faisais, j'avais confiance en mes capacités, du moins je devais avoir confiance en elles. |||

« Tu es prête Athénaïs ? Logiquement, tu ne devrais pas avoir mal et ça devrait aller assez vite. »

Spoiler:

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Rencontre et revelations .

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