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 i can't give you what you think you give me (ft. ariel)

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Gregory J. Malkin
Gregory J. Malkin
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MessageSujet: i can't give you what you think you give me (ft. ariel)   i can't give you what you think you give me (ft. ariel) Icon_minitimeMer 9 Mai - 19:34

      G – Ssh ma belle, ssh. Ça va aller.

    L’œil doré qui le fixait avec méfiance roula dans ses orbites, comme pour montrer qu’il n’était pas convaincu par les paroles de l’homme à ses côtés. Gregory continua à murmurer des paroles réconfortantes dans l’oreille de l’hippogriffe pendant quelques minutes encore, passant sa main sur le plumage rouge et doré, avant qu’il n’aille se fondre sur la robe cuivre de son arrière-train. Jamais il n’avait été aussi heureux qu’en cet instant, seul avec un animal aussi merveilleux qui, peu à peu, prenait confiance en lui et le laissa passer autour de lui – toujours en gardant une main sur son corps afin qu’il sache où Gregory se trouvait – et s’approcher de l’aile endommagée. Il y avait eu une bataille entre Firewing – puisque c’était son nom – et une autre femelle, à propos d’un furet il y a quelques semaines, et le résultat était là. Heureusement, l’aile n’avait pas l’air d’être cassée, juste endolorie par les morsures et les coups de griffe. Le professeur de Créatures Magiques, ayant remarqué l’habileté de son assistant à s’approcher des animaux habituellement les plus agressifs, et ayant lui-même peu envie de toucher à l’aile de la farouche Firewing, il avait délégué cette tâche à un Greg un peu trop ravi. Mais qui pouvait le lui reprocher en cet instant, tandis qu’il fredonnait un vieil air de musique à la bête, s’arrêtant de temps à autre pour l’informer d’où il en était dans ses soins (un tic récupéré de son père vétérinaire). Une fois les plaies désinfectées et le baume qu’Ajax lui avait fourni appliqué, il sortit du box avec son matériel. A l’instant où il le refermait, l’animal poussa un cri et voulu se redresser sur ses pattes arrières, tentant tant bien que mal de se grossir en dépliant ses ailes.

      G – Eh là !

    Il reposa sa main sur le bec de la bête avec fermeté, l’empêchant de relever la tête et de le mordre, caressant ses plumes jusqu’à ce qu’elle n’ait retrouvé un semblant de calme ; alors seulement se tourna-t-il en direction de ce qui avait effrayé l’hippogriffe. La figure, qu’il avait simplement aperçue du coin de l’œil, s’était doucement rapprochée maintenant que la bête effarouchée ne risquait plus de lui percer l’œil d’un coup de bec. Ce fut avec un bond du cœur que Gregory se rendit compte de la personne à qui il avait affaire. De longs cheveux soyeux cascadant de ses épaules, des yeux brûlants qui le consumaient du regard, une bouche à peine entrouverte mais suffisamment pour lui faire entrevoir ses dents blanches et le bout de sa langue: Ariel Hemingway, la reine du château en personne, se tenait devant lui. Pourtant, si cette apparition lui fit un quelconque effet il ne le montra pas, conscient que cela ne serait qu’un encouragement pour la jolie fille. Comme si elle avait besoin d’un encouragement de sa part ; depuis qu’elle avait reconnu en lui le coup d’un soir d’il y a quelques mois, elle ne cessait de lui courir après dans l’espoir d’une nouvelle nuit. Sans la regarder dans les yeux, le beau blond marmonna :

      G – Ah, c’est toi qui lui a fait peur.

    Il savait très bien qu’elle s’était glissée jusqu’aux écuries pour le trouver seul, et continuer son petit manège de séduction qui n’avait rien de subtile. Sous-entendus dans les couloirs, propositions gribouillées entre les marges de ses copies, questions à double-sens pendant les cours, elle n’avait honte de rien. Bien sûr, c’était exactement ça qui lui avait plu chez elle, il n’y a pas si longtemps : cette indifférence pour ce que le monde pouvait bien penser d’elle, ses avances déterminées, même brutales et sa confiance inébranlable en ses propres talents de séduction. Sauf qu’à l’époque, il ne connaissait presque rien d’elle, et surtout pas son âge. Seize ans. Il avait couché avec une fille qui avait plus ou moins dix ans de moins que lui. L’idée même suffisait à le couvrir de honte et de culpabilité ; certes, il ne l’avait pas su, puisque Ariel s’était bien gardée de lui donner une date de naissance précise ; mais il aurait du lui demander, et ne pas simplement faire confiance au videur de la si chic boîte londonienne. Comment avait-il pu oublier avec quelle facilité les enfants aisés pouvaient-ils s’immiscer n’importe où, du moment qu’ils avaient le bon patronyme ? Lui qui les avait si souvent enviés de loin, rageant contre l’arrogance et l’injustice dont il était la victime, le voilà bien attrapé.

    Greg soupira. Une main essuyant la sueur de son visage – cela faisait près de deux heures qu’il s’occupait des diverses bêtes qui avaient leur logement ici – il passa à côté d’Ariel sans lui adresser un regard, et sortit de l’écurie. Dehors les nuages s’amassaient, menaçant. Le magicien eut un nouveau soupir, d’aise cette fois : il adorait la pluie, les orages, les tempêtes, et toutes les intempéries météorologiques dont l’humanité se plaint habituellement. Il se voyait déjà posé à la fenêtre, un verre de whiskey dans la main, un air d’opéra sortant du vieux gramophone – son Ipod ne marchait plus non plus – et une couverture autour des jambes pour admirer le spectacle. Seulement, il avait toujours son problème : la Serdaigle n’avait pas déguerpi, loin de là. Elle se tenait à côté de lui, près, trop près même. Ayant un geste de recul, l’illusionniste se tourna et fit une dernière tentative de la faire partir sans avoir à la repousser :

      G – Tu ferais mieux de rentrer au château, il va y avoir de l’orage.
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Ariel L. Hemingway
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MessageSujet: Re: i can't give you what you think you give me (ft. ariel)   i can't give you what you think you give me (ft. ariel) Icon_minitimeVen 18 Mai - 22:26

    Ca suffit, c'était ennuyeux d'attendre, il fallait passer à l'acte. Combien de fois Ariel avait usé de ses charmes face à l'assistant, tentant de le faire céder, de le voir flancher rien qu'un peu. Des remarques pendant les cours, où la belle brune croise ses longues jambes, penchée un peu en avant pour mettre en valeurs son décolleté. Des fois c'était des annotations dans ses copies, il faut dire que la belle Hemingway n'avait pas froid aux yeux. On était comme ça dans la famille, on montrait sans cesse que le danger ne nous effraient pas, hautains, alors que certaines fois on étaient cloués sur place. Phoenix et Ariel, une grande histoire. Et la Serdaigle ne peut plus supporter ces moments de vide, le regard de Gregory qui se fait fuyant, ce qui a tendance a frustré et agacé la demoiselle. Elle se doute bien qu'il ne veut pas reparler de ce soir là, encore moins remettre le couverts, mais c'était tellement drôle de le mettre dans l’embarras vis-à-vis de ça, qu'elle ne pouvait se retenir. La sixième année se rend donc vers l'endroit où elle est le plus sûre de trouver l'assistant : aux enclos près de la cabane du garde-chasse. Cet amoureux des bêtes, comme s'il était le seul à pouvoir les approcher... Ca faisait sourire Ariel dès fois, elle y trouvait quelque chose de touchant là-dedans, et rejetait bien loin cette idée la seconde d'après. Le temps se couvre alors qu'elle marche d'un pas assuré sur ses talons vertigineux, et elle jette un regard au ciel, poussant un léger soupir entre ses lèvres. En tant que joueuse dans l'équipe de Quidditch, elle arrivait aisément à reconnaître le genre de temps qu'ils allaient avoir rien qu'en regardant le ciel. Après les Cognards, le temps était le pire ennemi de l'Attrapeur, c'était bien connu. Et ce genre de temps l'ennuyait, elle aimait la pluie, elle aimait marcher dessous lorsqu'elle en avait envie, ou encore la regarder tomber par la fenêtre. Mais elle détestait l'orage. Hemingway, pétrifiée par les orages ? Il semblerait.
    Alors qu'elle arrive près de la cabane, elle sent une sensation étrange dans son ventre qui la fait s'arrêter. Automatiquement, les yeux de la Serdaigle se ferment alors qu'elle inspire par le nez, gardant ses lèvres résolument closes, au point qu'elles en deviennent blanche. Elle avait l'habitude de se sentir mal, d'avoir envie de rendre à n'importe quel moment, et elle essayait de les contrôler comme elle le pouvait. Pour le coup, ça allait, ce n'était pas bien grave. Elle maîtrisait, elle était une Hemingway, elle savait y faire. Ariel a la fâcheuse tendance de croire que son nom est la solution à tout, même contre les haut-le-cœur qui la prenne... C'est bien idiot, effectivement. Et en avançant vers l'assistant, ses poings se serrent un peu pour se calmer. A croire son instance envers Gregory, on pouvait penser qu'elle avait décidément bien envie de s'envoyer en l'air à nouveau avec lui, mais c'était différent. Au début oui, elle en avait eu envie, maintenant elle s'y refusait tout simplement, dégoûtée. Non par l'assistant en particulier, mais plutôt par les hommes... Ca expliquerait sans doute son penchant pour la jolie Gryffondor avec qui elle partage son lit quelque fois, ce qui expliquerait pourquoi elle est tellement accro à ses moments avec Eli. Cependant, une chose que Ariel adore plus que tout, c'est bien de mettre les hommes mal à l'aise avec son physique, avec sa raison aussi. Elle n'était pas Serdaigle, encore moins Serpentard refoulé, pour rien. S'amuser avec le contrôle des autres, c'était jouissif, presque mieux que les parties de jambes en l'air dont tout Poudlard semble raffoler en ce moment. Elle était peut-être la moins bien placé pour juger, mais elle ne pouvait s'empêcher de remarquer que les hormones de Poudlard étaient tous en ébullitions, autant les élèves que les professeurs. Etait-ce l'arrivée des Moldus fraîchement Sorciers qui faisait ça, qui rendait l'atmosphère terriblement sexy ? C'était une bonne question.
    " Eh là ! " Ariel grimace en voyant l'hippogriffe réagir, s'énervant certainement de sa présence. Surtout que la Serdaigle appréciait plutôt ces créatures alors qu'elles avaient un bec et des plumes, et rappelons que la phobie première de la jeune femme est celle des oiseaux. Ce n'était donc pas pour lui plaire, mais ils avaient quelque chose de fascinants qui ne la faisaient pas fuir. Un peu comme Gregory, sans doute. Sur le coup, et la peur, elle s'était arrêté et avait observer la créature, n'osant s'approcher, se demandant même s'il n'était pas mieux de faire demi-tour. D'ailleurs l'assistant ne l'avait pas encore vu, ou du moins pas reconnu, il était encore possible de s'échapper. Et soudainement, elle se rappelle de son nom, de sa barrière contre les difficultés de ce monde, et elle fait un pas en avant lorsque l'hippogriffe se calme. Sa main tremble tellement sous la peau qu'elle se dit que c'est ridicule et que si Gregory le voyait, elle allait perdre toute crédibilité face à lui. Elle glisse alors sa main derrière son dos, silencieuse, et s'approche non loin de l'assistant, mais aussi à distance respectable de l'hippogriffe. " Ah, c’est toi qui lui a fait peur. " La jeune fille hausse alors un sourcil en l'entendant et ne peut s'empêcher de pincer un peu ses lèvres. Ah, oui c'est elle, mais un bonjour n'allait pas lui écorcher la bouche non plus... Il ne tenait vraiment pas à lui reparler ? Surtout que c'était la première fois qu'ils se croisaient vraiment depuis ce soir là, il y a quelques mois. Encore pire lorsque Monsieur décide de passer à ses côtés et de la snober, ça a le don de réveiller la vipère qui sommeille en elle. Le Choixpeau a vraiment du se tromper de maison en l'envoyant à Serdaigle. La voilà qui se redresse totalement, affichant un port altier, alors qu'elle s'avance à la suite de l'assistant. Un sifflement aurait pu traverser la barrière de ses lèvres que ça n'aurait pas paru étrange. Et la voilà qui se glisse aux côtés de Gregory, il voulait jouer à ça ? Ariel allait exceller. " Tu ferais mieux de rentrer au château, il va y avoir de l’orage. " Elle hausse un sourcil et se glisse alors dans son dos, se félicitant d'avoir mis des talons puisqu'elle a presque la même taille que lui comme ça, alors qu'elle approche ses lèvres de son oreille pour murmurer. " C'est vrai, c'est vraiment de l'orage dont je devrais me méfier. " Ironique, et pourtant quelque part elle redoutait cet orage mais serait calmée par la pluie. Tout un contraste, un mélange explosif, ça ne serait même pas surprenant si Phoenix adorait l'orage et détestait la pluie, car le mélange ne se faisait qu'avec les deux là.
    La Serdaigle dépasse alors Gregory, marchant un peu en avant tout en jetant un regard au château, un air ennuyé sur son visage. Mais c'est calculé, car comme ça il peut observer les longues jambes d'Ariel, ainsi que sa taille fine et le reste de ses courbes. La voilà qui se retient d'allumer une cigarette, pour ne pas fumer devant un assistant, diront-nous, alors qu'elle se retourne à nouveau vers l'homme, lui adressant un sourire des plus mielleux, emplit d'une fausse innocence. " Ca fait quelques mois qu'on ne s'est pas vus, Gregory... Enfin, si je peux toujours me permettre cette familiarité. " Elle darde ses iris d'acier sur le jeune homme, alors qu'un sourire se dessine sur les lèvres de la Venimeuse, comme si rien ne l'affectait, comme si ses paroles étaient des plus anodines, et pourtant non, elles étaient lourde en double-sens, un double-sens subtile qu'elle savait Gregory capable de comprendre.

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Gregory J. Malkin
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MessageSujet: Re: i can't give you what you think you give me (ft. ariel)   i can't give you what you think you give me (ft. ariel) Icon_minitimeSam 16 Juin - 9:55

    Elle boudait. Il n’y avait pas d’autres mots pour décrire son comportement. La déception sur son minois de femme-enfant, lorsqu’il l’avait adressée avec si peu d’enthousiasme, sans le moindre respect pour les civilités. A force d’être trop gâtée par la vie, la jeune fille semblait avoir oublié que tout le monde ne se plierait pas à son jeu de reine du château qui faisait trembler les murs avec ses crises de rage, ou qui faisait plier les plus stoïques avec une moue bien placée. Et pourtant, une partie de lui trouvait son visage dépité adorable ; il ne pouvait s’en empêcher : le souvenir de la jeune femme si enjouée et charmante demeurait toujours dans son esprit, brouillant son ressentiment avec l’affection et l’attirance qui . Ruminant ses pensées, Greg n’avait pas fait attention au pas qui venait d’emboîter le sien, si bien que, lorsqu’il s’arrêta, il pensa naïvement être seul, Ariel ayant lâchée l’affaire. Comme si la Serdaigle possédait suffisamment de recul sur la situation pour comprendre qu’il valait mieux arrêter là et créer une relation élève-professeur normale, comme elle aurait du l’être depuis le départ. Malheureusement, les Hemingway ne semblaient pas être capables de ce genre de raisonnement, comme beaucoup d’adolescents de leur âge. Subitement, le magicien frissonna, sentant une présence dans son dos, et des lèvres qui s’approchaient de son oreille pour murmurer avec moquerie :

      A – C'est vrai, c'est vraiment de l'orage dont je devrais me méfier.

    Si les regards pouvaient tuer, Ariel aurait été renversée au sol avec plus de force que si elle s’était pris un Avada Kedavra en pleine poitrine. Vraiment ? Elle allait jouer la carte de la jeune fille innocente, corrompue par le vilain adulte presque contre son gré ? Ils n’étaient pas dans une version moderne des Liaisons Dangereuses, et quand bien même cela aurait été le cas, elle tenait plus de la Marquise de Merteuil que de Cécile de Volanges. Et son comportement le prouvait : après s’être collée à lui pour murmurer dans son oreille, elle était passée devant lui de façon évidente, mettant toutes ses courbes devant le nez de son amant d’un soir. Ce dernier roula des yeux, plus frustré qu’émoustillé : oui, il savait qu’elle était belle, sensuelle, etc. Il ne l’avait pas abordée pour rien. Dans d’autres circonstances, il n’aurait pas hésité une seconde à venir placer ses mains sur sa taille pour pouvoir lui embrasser l’oreille, puis le cou, et retomber ainsi dans ses draps. Seulement, elle n’était plus à ses yeux la belle femme de cette soirée londonienne, qui avait su le magnétiser d’une simple œillade en sa direction. Non content d’être une mineure, une enfant de seize ans, Ariel était quelqu’un qui s’était joué de lui, qui l’avait trompé, et embarqué dans une situation où, si la mauvaise personne venait à l’apprendre, il aurait de sérieux problèmes avec les autorités – Moldues comme magiques, puisque Ariel demeurait mineure dans les deux mondes. Et c’était cela qui l’inquiétait : l’idée de se retrouver éclaboussé par le scandale, de voir son nom réapparaître dans les journaux, non pas par une revue éblouissante, mais pour être terni, traîné dans la boue, lui et sa famille harcelés, sa carrière mutilée, son casier judiciaire ré-ouvert, etc. Et pendant tout ce temps, elle, la belle Serdaigle, qui ne pensait qu’à ses propres caprices, qui se jouait de lui parce qu’elle n’aimait pas qu’on lui refuse ce qu’elle voulait… C’était suffisamment frustrant pour brûler tout bons sentiments qu’il entretenait à son égard.

      A – Ça fait quelques mois qu'on ne s'est pas vus, Gregory... Enfin, si je peux toujours me permettre cette familiarité.
      G – Ça reste mon prénom, en effet. Et si tu aimes toujours autant le crier, vas-y, je ne te retiens pas.

    En matière de réponse, c’était plutôt direct. Gregory n’avait pas l’intention de tourner autour du pot, à lui s’envoyer des petites piques cachées, voir la vipère sortir de son trou pour mordre sa cheville avant de retourner aussitôt s’y cacher. Ils n’étaient ni en cours, ni dans les couloirs, où la foule qui les entourait empêchait le magicien de répondre aux commentaires d’Ariel comme il l’aurait voulu, de peur de se retrouver à expliquer la situation dans le bureau du directeur. Si elle voulait faire des allusions, il n’allait pas se gêner, bien au contraire. L’air était devenu lourd, écrasé sous la tension de l’orage – brutalement, le premier coup de tonnerre résonna, suivi d’un flash aveuglant. Le ciel déchiré laissa subitement tomber les premières gouttes sur la tête nue de Gregory, qui leva inconsciemment son visage pour recevoir la pluie rafraîchissante. Au bout d’un instant, il se rendit compte qu’Ariel n’avait pas bougé, se tenant sous la pluie dans une tenue bien trop légère pour affronter les éléments. Gregory se mordit la lèvre : d’un côté, il n’avait absolument pas envie de lui porter secours ; de l’autre, les bonnes manières se valaient pour tous, et il ne serait pas plus ravi que ça de la savoir à l’infirmerie pour cause de pneumonie. Il retira son blouson et vint le placer sur les épaules de la brune avec un soupir. Sans la regarder, il resta un instant

      G – Il aurait mieux valu que l’on ne se revoie pas.
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