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 “Sometimes you put walls up ... ”

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Lawrence Coleridge
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MessageSujet: “Sometimes you put walls up ... ”   “Sometimes you put walls up ... ” Icon_minitimeJeu 14 Juin - 8:50

Sometimes you put walls up not to keep people out, but to see who cares enough to break them down."


    Adam m’avait envoyé un hibou qui avait manqué de m’éborgner. Celui-ci avait de la chance que ce fût un des rares animaux que j’aimais. J’en aurais autrement fait un rôti pour le soir même. Mais le message qui venait avec me fit oublier rapidement toute idée de recette de cuisine inventive. Adam avait été bref et concis. Il demandait à me voir et apparemment il n’allait pas très bien. J’étais en congé pour le week-end et si j’avais prévu de ne rien faire que de boire un thé en lisant, je changeais d’avis pour m’habiller et le rejoindre. D’apparence, j’avais l’air certainement calme mais je m’inquiétais légèrement. Adam m’avait toujours semblé quelqu’un de positif contrairement à moi, qui je l’avoue, avait tendance à voir le monde en nuance de gris plus sombres que claires. Qu’il dise vouloir me voir car il se sentait mal devait bien signifier que c’était sérieux. Et tant bien même était-ce une broutille, je me devais d’aller m’enquérir de son état. A tout spectateur extérieur, je devais sembler être un ami exemplaire. Mais la vérité était que j’en avais longtemps fait baver Adam avec mon sale caractère et mes remarques acerbes. Sans doute que c’était encore le cas à présent. Mais maintenant qu’on avait réussit à construire une amitié un semblant réelle, il me fallait bien que je fasse mon possible pour montrer que j’y tenais.

    Je m’étais enveloppé dans une cape rembourrée alors que le vent semblait souffler fort dehors et était partie sur le champ, transplanant près de la librairie du jeune homme. J’aurais certainement pu le faire à l’intérieur directement mais je n’aimais pas arriver comme un cheveu sur la soupe et je préférais passer par la porte d’entrée. On n’appelait ça les convenances. Il faisait un vent à déraciner les arbres dehors et je m’empressais d’entrer dans la librairie qui m’accueillit avec chaleur. Je franchis le seuil en même temps que la petite sonnette tintait joyeusement avant de refermer la porte avec soin tout en prenant le temps de peigner du bout des doigts mes cheveux agressés tantôt par le vent. Il n’y avait personne à cette heure là et en ce jour-là : une période creuse. Le temps pour Adam de venir me rejoindre, je vaquais entre les livres. Je lisais beaucoup depuis que j’étais jeune, famille oblige mais ça faisait longtemps que je ne me mettais plus réellement au courant des nouveautés et la plupart des titres que j’entrevoyais sur le stand des récentes arrivées m’étaient inconnus. Je pris d’une main un gros livre que je feuilletais avant de le reposer rapidement. Il semblait qu’en ce moment les livres à l’eau de rose étaient particulièrement populaires auprès de la gente féminine. Une histoire d’amour entre une sorcière et un vampire, je trouvais ça particulièrement ridicule et préférais m’éloigner du stand.

    Je venais peu à la librairie et j’avais toujours l’impression d’être un peu étranger à ce monde qui n’existait qu’ici, entre les livres et la poussière. Pourtant les livres, la littérature, c’était un héritage de ma famille même et pourtant. Sans doute parce que c’était, ce lieu précisément, l’univers d’Adam. Il n’y avait que lui qui semblait pouvoir trouver le livre qu’on cherchait dans le dédale de rangée et quand je venais, je me contentais de lui tendre les références de ce que je souhaitais. Ou bien simplement étais-je quelqu’un qui était mal à l’aise dès lors que je quittais le confortable cocon que représentait mon petit appartement. Il était vrai que souvent je demandais à Adam de venir me voir là bas quand il cherchait à ce que nous passions un peu de temps ensemble. Si psychomage j’étais devenu, j’aurais très bien pu vivre en tant qu’ermite. C’était à n’en pas douter.

    Mon regard se perdait dehors à travers la vitrine. Le vent ne semblait pas vouloir se calmer ; sans doute un orage allait éclater plus tard dans la journée. J’entendis le déplacement de la porte de l’autre côté de la pièce et me retournais vers Adam avec une grimace qui se voulait être un sourire. « Je suis venu dès que j’ai reçu ton hibou. » Je pris une petite pause pour défaire ma cape que je pliais avec soin sur mon bras. « Qui a d’ailleurs essayé de m’éborgner. Je pense que ton animal ne m’apprécie guère. » Je fis le geste d’avancer vers lui, pour me rapprocher avant de lui demander sur un ton plus bas. « Est-ce que ça va ? »



Dernière édition par Lawrence Coleridge le Dim 17 Juin - 19:41, édité 1 fois
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Adam Lovelace
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MessageSujet: Re: “Sometimes you put walls up ... ”   “Sometimes you put walls up ... ” Icon_minitimeVen 15 Juin - 10:27

La lettre que je venais de recevoir m'avais mis dans tout mes états. Je l'avais chiffonné et jeté au moins quatre fois avant de la reprendre, la déplier et la relire. Je ne savais pas si j'étais en colère ou pas. Enfin probablement pas encore puisque je n'avais rien cassé pour le moment. Mais c'était à la limite et je finis par poser la lettre toute fripée à plat sur mon comptoir. Je posais un livre dessus histoire de l’aplatir mais des traces seraient toujours visibles. Je m'assis. Me relevais. Fis quelques pas. M'appuyais sur le comptoir. Me rassis. Me relevais. Mes pensées partaient dans tous les sens et impossible de les rassembler en une seule pensée claire et distincte. Une seule chose ressortait de tout ça. J'avais besoin de parler à un ami. Lawrence. Le premier auquel je pensais. J'attrapais ma chouette blanche, la caresser un instant avant de lui attacher un message. Concis. Me retrouver à la boutique dès qu'il pourrait. Je ne savais pas s'il viendrait mais je ne parlerais à personne d'autre que lui.

Je me remis à tourner en rond avant de prendre une agrafeuse que je jetais contre un mur en lâchant un cri rageur. Mon père, celui à qui je devais mon rang et mon sang m'avait presque ordonné de me marier rapidement. Pour qui il se prenait. Jamais je ne ferais ce qu'il me demande de faire. Cela faisait des années que je n'avais pas eu de nouvelles et subitement il m'écrivait pour m'expliquer que c'était un devoir de perpétrer les gênes Lovelace. Ben tiens. Heureusement qu'il n'était pas venu me le dire en face. Mais je parlais trop vite. Mon prénom résonna derrière moi et je me tournais vers l'homme que je détestais le plus au monde. Il me regarda en silence pendant un moment avant de s'approcher légèrement. Je reculais. Et il ouvrit la bouche. Pour me demander si j'avais reçu sa lettre et ce que je comptais faire. « SORS DE CHEZ MOI ! » m'écriais-je. Mais il se mit à rire sournoisement, me prenant encore pour un enfant. Il n'avait pas peur de moi. Il aurait du. Je me jetais sur lui avec fureur, lui donnant des coups de poing et de pieds. Evidemment, il répondit en essayant de sortir sa baguette pour me repousser mais je l'en empêchais et dans le chaos de la bagarre il glissa et se cogna contre une étagère basse. Reprenant un peu mes esprits, je m'aperçus qu'il était inconscient, sa lèvre inférieure était fendue mais il respirait toujours. Et si un client arrivait ? Tremblant de peur et de colère, j'attrapais mon père sous les bras pour le tirer dans l'arrière boutique. J'espérais qu'il disparaîtrait quand il reprendrait conscience.

Je m'assis un instant sur un tabouret. Les cheveux en bataille, l'air hagard et du sang sur mes poings douloureux. Je les desserrais en tremblant avant de me mettre à pleurer. Je n'avais pas eu ce genre de crise depuis longtemps et il avait fallut qu'il prenne contact avec moi pour que tous mes efforts soient réduits à néant. Le carillon de la porte tinta alors. Je relevais les yeux, espérant au fond de moi que ce soit déjà Lawrence. Mais comme je ne savais pas, je pris le temps de me calmer et d'essuyer mon visage avec la manche de ma chemise. Je jetais un coup d’œil à mon père avant de retourner dans la boutique. Ouf. C'était Lawrence, il déambulait dans les rayons en regardant les nouveautés et les plus anciens. J'avançais légèrement vers lui. Ses mots étaient réconfortant même si le sens en était banal.

« Excuses Eowyn, elle ne devait pas être de bonne humeur... » Eowyn c'était ma chouette, je l'adorais mais comme son maître son comportement était parfois étrange et elle effrayait parfois les gens.

Je levais des yeux rouge vers mon ami. Je serais bien tombé dans ses bras si je ne savais pas qu'il n'aimait pas ça. Mais notre relation avait commencé assez étrangement et j'en savais suffisamment sur lui pour savoir qu'il n'aimait pas les effusions de sentiments. Je me contentais donc d'inspirer pour que mes tremblements s'arrêtent. « N...non ça ne....ça ne va pas... j'ai... j'ai fait une crise et.... dans l'arrière boutique... il... il est inconscient... »
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MessageSujet: Re: “Sometimes you put walls up ... ”   “Sometimes you put walls up ... ” Icon_minitimeMer 20 Juin - 12:40


    Adam semblait tout retourné. C’était la première impression que j’eus en le voyant arriver. J’avais appris à lire ses émotions comme je pouvais et il me semblait n’être pas trop mauvais dans cet art là. Il fallait aussi dire que c’était mon métier depuis longtemps, qu’on se connaissait aussi depuis un certain temps et qu’il était mon patient se confiant à moi pour ses problèmes. L’inverse aurait été en fait désastreux. Au final, je n’avais peut-être aucun mérite.

    J’eus un faible sourire qui se voulait réconfortant. « Ce n’est pas grave... j’espère alors qu’elle est plus joyeuse depuis. Mais elle ne doit sa vie qu’au fait qu’elle soit une chouette, qu’elle le sache la prochaine fois qu’elle a à m’apporter du courrier. » Répondis-je en haussant les épaules. Ce n’était pas la première fois que l’animal en voulait à ma vie et j’avais réussi jusqu’à l’heure à esquiver ses attaques. Pour le moment, le cas d’Adam m’inquiétait plus. Il avait les yeux rouges et semblaient trembler. Je ne savais quoi faire pour l’aider. J’étais incapable d’être tactile et il m’aurait été bien difficile de le prendre dans mes bras. Et vraiment, c’était un peu ridicule entre deux hommes adultes. Je n’étais pas spécialement doué quand il s’agissait de montrer toute mon amitié, c’était un fait auquel il me faudrait remédier mais pour l’heure, je pris une expression concerné en l’entendant. Bien, une crise. Ça expliquait son air fébrile.

    Il…Il devait être son père. Adam avait beaucoup de difficulté à communiquer avec son paternel et cela semblait réciproque, ce dernier ayant une piètre méthode d’éducation si on voulait mon avis. Il était sans doute une des raisons principales aux crises de colère du jeune homme et lui et moi avions beau travailler sur ce point, nous n’avancions que lentement. Je lui jetais un coup d’œil un peu inquiet. Au moins, il n’avait pas l’air de s’être fait mal et c’était toujours ça d’évité. Ça aurait été autrement un problème de plus à régler et le paternel inconscient dans l’arrière boutique était plus que suffisant. Je me rapprochais de lui et posait une main sur son épaule, la serrant un instant. J’avais besoin qu’Adam se calme déjà avant de pouvoir faire quoi que ce soit d’autre. « Ca va aller! …Il est inconscient depuis combien de temps ?» Je n’avais pas spécialement envie de réveiller son père. Il m’avait taper sur les nerfs le peu de fois où je l’avais vu et il n’aidait en rien Adam à se calmer. En somme, il était une gêne plus qu’autres choses et m’empêcher de faire mon boulot correctement. Mais on ne pouvait consciemment pas laisser quelqu’un inanimé dans la librairie. Si ça venait à se faire savoir ce serait hautement embarrassant, autant pour Adam que pour moi. Encore plus pour Adam alors qu’il avait déjà à subir de nombreuses séances de psychomagie. « Je ne suis pas sûr que laisser ton père assommé dans l’arrière boutique soit une bonne idée. Peut-être faudrait-il lui lancer un sortilège d’oubliette quand il aura ouvert les yeux aussi, non ? » Autant éviter le plus de problème possible, peut-être valait-il mieux que monsieur Lovelace oublie son altercation avec son fils... au moins pour cette fois-là. « Est-ce qu’il va bien ? Je veux dire qu’hormis qu’il soit inconscient, il n’a rien de grave ? » Dans quel cas, il faudrait l’emmener à St Mangouste. J’espérais que ce ne soit pas le cas où j’aurais du mal à protéger Adam contre les interrogatoires qu’il aurait à subir et les problèmes qui en découlerait.

    Après en avoir pris plus sur la santé de son paternel, je devais savoir pourquoi Adam était dans tous ses états. Il me semblait que ce serait bien plus simple de gérer la situation en connaissant le contexte et le nerf du problème. « Mais avant tout chose, explique moi ce qu’il s’est passé, peut-être devrais-je jeter un coup d’œil à ton père aussi. » En vérité, je n’avais pas envie de le voir. J’avais du mal avec cet homme mais il fallait bien que je vérifie par moi-même de son état de santé auquel cas, étant psychomage, on ne me le pardonnerait jamais si problème il y avait. Je posais ma veste sur un rebord d’une étagère. Elle m’encombrait.
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MessageSujet: Re: “Sometimes you put walls up ... ”   “Sometimes you put walls up ... ” Icon_minitimeJeu 21 Juin - 18:01

J'avais à peine entendu ce qu'il me disait à propos d'Eowyn. J'étais calme, en tout cas plus qu'un peu plus tôt, mais apparemment pas suffisamment pour mon ami. A vrai dire, je ne me voyais pas mais mes tremblements ne devaient pas être innocents dans le fait de ne pas avoir l'air calme du tout. Mes yeux me brûlaient à cause des larmes un peu plus tôt. Non décidément, ce n'était pas Lawrence que je pourrais avoir de cette façon. Il n'était pas idiot non plus, et je le savais.

Il se rapprocha légèrement en posant une main sur mon épaule. Il n'avait jamais été très tactile. Je levais enfin les yeux vers lui alors qu'il me demandait depuis combien de temps il était inconscient. Qu'est-ce que j'en savais ? Je n'avais pas regardé l'heure au moment où j'avais fait ma crise, je ne savais même pas quelle heure il était actuellement, alors répondre à la question du blond serait difficile. Je fis pourtant un effort de concentration et d'estimation pour en conclure « peut-être une demi heure ? …. Je ne... je n'ai pas regardé l'heure, je n'en sais rien... ». Je savais bien que Lawrence n'appréciait pas plus mon père que moi, j’espérais sincèrement que le géniteur aurait disparu de son plein gré à son réveil et que lorsque je retournerais dans l'arrière boutique, elle serait vide. Je ne pensais pas qu'il m'en tienne rigueur, il connaissait mon problème, c'était lui qui m'avait fait enfermé à Sainte Mangouste, il ne pouvait rien faire de plus. Surtout qu'à présent j'étais majeur et vacciné.

Je lâchais un soupir en m'adossant au comptoir et je passais une main sur mon visage en écoutant mon ami. Il n'avait pas tort mais le sortilège d'oubliette n'était pas indispensable, enfin c'est ce que je croyais. « C'est... vraiment nécessaire ?... Il partira de lui-même non ?... Il le fera... Je préfère qu'il le fasse, il le sait.... » Je crois que j'avais besoin d'eau, pour me rafraîchir le visage et les pensées par la même occasion, mais Lawrence continuait à me poser des questions sans cesse auxquelles je m'efforçais de répondre même si je me sentais fatigué et las. « Il... je crois qu'il va bien. Il a une bosse sur le front... sûrement une étagère... et... des bleus...je... j'ai frappé son visage... je crois... »[/color] Un soupir passa mes lèvres. En fait, j'étais bien plus dangereux que je ne l'avais cru même si cela faisait des années que ça ne m'était pas arrivé de perdre le contrôle à ce point. Tout comme je n'avais pas vu mon père depuis des années. Sans aucun, les faits étaient liés. Et Lawrence le savait probablement depuis le temps que nous nous connaissions.

Peut-être surtout que j'avais besoin d'un remontant. Je savais que je ne tenais pas bien l'alcool mais j'avais une bouteille d'alcool russe dans un coin, à peine entamé en fait mais qui serait bien utile aujourd'hui. Je sortis la bouteille de sous le comptoir, cachée derrière un tas de livres au sujet inintéressant (je ne voulais pas risquer qu'un client la trouve). Il n'y avait qu'un verre à portée de main, tant pis, nous boirons dans le même. Je le rempli, l'avalais et le rempli à nouveau pour le tendre à Lawrence. Un verre serait largement suffisant, je sentais déjà la chaleur envelopper mes bras et mon visage. Je soupirais à nouveau. Mes tremblements avaient cessé et il me semblait avoir retrouvé mes esprits.

« En fait... j'ai reçu la lettre de mon père. Il veut que je me marie. Et rapidement ! Je n'ai pas de nouvelles de sa part depuis des années et là, il se permet de m'ordonner un truc pareil ?... C'est là que je t'ai écris pour te demander de venir. Je commençais à voir rouge mais je n'aurais pas fait de crise si... si il ne s'était pas ramené. Pour me demander si j'avais bien reçu sa lettre et pour.... en fait je ne sais même pas ce qu'il voulait... je me suis jeté sur lui et après.... c'est le trou noir. Je ne sais pas exactement ce que j'ai fait... juste que c'était une crise. » Je baissais la tête, penaud. Je détestais quand je faisais des crises, depuis que ça avait commencé. En refaire une alors que ça faisait des années que je parvenais à les éviter était un choc pour moi-même me renvoyant au fait que je n'étais pas adapté pour vivre en société. Heureusement que Garrett ne connaissait pas cet aspect de ma personnalité, notre amitié nouvelle risquait de se terminait plus brusquement que je ne l'aurais voulu.
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MessageSujet: Re: “Sometimes you put walls up ... ”   “Sometimes you put walls up ... ” Icon_minitimeMer 27 Juin - 14:47

    Adam était confus et eut du mal à me répondre. Evidemment qu’il n’avait pas cherché à savoir l’heure. On ne s’arrêtait pas au milieu d’une dispute pour noter l’heure, le moment, le lieu afin de pouvoir donner ces informations à tiers personne par la suite. Je le regardais s’adosser contre le comptoir derrière lui et eut un faible sourire. « On ne fera rien dont tu n’ais pas envie. » De toute manière, je n’en avais aucun droit. J’étais qu’un témoin et j’étais là pour aider Adam. On aurait pu dire qu’au vu de mon métier, j’avais autorité pour décider de la suite des actions mais je pense que j’étais simplement trop arbitraire à présent. Adam n’était plus un patient mais aussi un ami et je ne pouvais pas jouer consciemment mon rôle de psychomage en abandonnant celui d’ami. A choisir je préférais ce dernier que l’autre en ce qui le concernait. Je soupirais malgré tout avant de lui dire. « Si tu penses qu’il partira sans rien dire, je te fais confiance alors. » Au pire, nous aviserons.

    Adam semblait ne pas avoir envie de répondre à mes questions au vu du ton de sa voix et je le comprenais. Il était las, ça se sentait. Au moins, si comme mon ami le disait, son paternel n’avait que quelques bleus, c’était déjà un soulagement. Une réelle blessure aurait été plus qu’embêtante. Je serais bien aller vérifier malgré tout mais Adam venait de sortir une bouteille d’alcool et j’oubliais ce que je pensais alors que je le voyais descendre un verre avant de lui tendre celui-ci de nouveau rempli. Je ne le refusais pas évidemment et le pris avant d’en boire une gorgée. Je n’étais pas réellement prêt à boire cul sec. Je me connaissais aussi. Je n’étais pas très fort et il me fallait peu pour être joyeux ; chose que j’avais envie d’éviter à l’état des choses. Je fis une légère grimace. « Ouh, c’est fort. » constatais-je alors que je jetais un coup d’œil au liquide dans le verre. Si nous le voulions, il nous faudrait peu pour être bien rond.

    Je l’écoutais parler tout en buvant de temps à autre le contenu de mon verre que je tentais de finir suffisamment rapidement au cas où Adam souhaiterait se servir et boire de nouveau. Sujet épineux. Le marier ? J’étais surpris. Son paternel avait une idée de l’éducation qui me laissait pantois et sceptique. Celui-ci semblait absent de sa vie dès lors que ce n’était pas pour l’enfermer dans un asile et à présent il voulait qu’il trouve une femme. Je lui tendis le verre à présent vide alors que je sentais l’alcool me réchauffait les entrailles. C’était dans un certain sens une douce sensation. « Quelle idée ! » finis-je par m’exprimer. « Je comprends que tu te sois énervé. » Sans doute Adam y était allé un peu fort. C’était certain même mais en paniquant il n’avait pas réfléchit. Je trouvais cela compréhensible à moins que je ne fusse simplement aveuglé par mon amitié pour lui. « Peut-être aurais-tu du le laisser s’exprimer…savoir ce qu’il voulait peut-être. » Ce n’était pas tant un reproche qu’une constatation.

    Je finis par soupirer de nouveau avant de lui dire. « Je vais aller voir rapidement s’il va bien, d’accord ? Tu peux rester ici, je reviens vite. » Je préférais malgré tout jeter un coup d’œil à son état. Je faisais confiance en Adam mais il était à bout et il valait mieux s’assurer que l’homme n’ait réellement rien. Je passais devant lui pour aller voir dans l’arrière boutique. Il était allongé au sol au milieu de la pièce. Au vue de ses vêtements, Adam avait du le tirer jusque là. Je m’accroupis près de lui et vérifiait qu’il n’ait rien. Il respirait toujours et comme mon ami venait de me le dire, il avait surtout des vilains bleus. J’aurais pu le réveiller d’un sortilège mais je n’en avais aucune envie et encore et toujours il me semblait qu’Adam était plus important et que pour le moment, il avait besoin de mon attention. Après un dernier regard pour l’inconscient étendu là, je rejoins le jeune homme dans la boutique avant de lui faire un petit sourire. « Il a l’air d’aller bien… » Et je rajoutais cyniquement. « …malheureusement ? »

    « Pourquoi diable veux-t-il te marier ? C’est ridicule. » Je finissais finalement par donner mon opinion. Certes, nous étions à présent adulte et étant des sang-purs, c’était quelque chose de pas si étrange que cela mais la relation entre Adam et son père n’était pas des plus ordinaires et ça ne lui en donnait pas réellement le droit. « Au moins, il sait que tu es contre à présent. » Mes tentatives d’humour étaient assez mauvaises et j’en convenais aisément. Je voulais simplement dédramatiser la situation et jetait un coup d’œil à mon ami.

    « Est-ce que ça va mieux ? Ça arrive de rechuter de temps à autre. »
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