Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling.
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L. Zeppelin Maxwell
serpentard
Messages : 98 Date d'inscription : 07/05/2012 Célébrité : Harvey Haydon Newton Origine : Sang mêlé
Sujet: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Sam 12 Mai - 1:42
Le repas n’avait pas été de tout repos pour Zeppelin. À vrai dire il n’avait rien avalé. Assis à la table des vert et argent, son regard n’avait pas arrêté de flancher vers celle du personnel de Hog’, ou plutôt vers son oncle qui comme d’habitude était présent sans tout à fait l’être. C’était comme si une partie de lui-même s’était évaporée six années auparavant. Comme si on lui avait retiré sa joie de vivre à la dérobée, le jour où sa vue l’avait quitté. D’ailleurs, se perdant dans la contemplation du médicomage à la mine sombre, il se souvenait ne pas avoir assisté à l’accident. Le jour où son oncle perdit la vue resterait à jamais un mystère pour le jeune sorcier. Toujours était-il que ce jour-là lui avait définitivement pourri l’existence et pour cela Zeppelin le maudissait. Il avait beau avoir ce côté fier et égoïste, il demeurait aussi attaché à sa famille et à ses proches en général. Et hélas pour lui, sa famille se résumait à Ajax. En y repensant, après toutes ces années passées dans le noir, il se demandait bien quelle image ce dernier pouvait avoir de lui. Avait-il toujours en tête le visage de ce gamin de onze ans qu’il était, au moment où la lumière s'était éteinte dans son regard, ou parvenait-il à le visualiser plus âgé ? Avec les années, Zeppelin avait pris ce timbre de voix fort et grave propre aux Maxwell, preuve formelle du fait qu’il avait mué, grandi, et surtout mûri. Secouant la tête au moment où le directeur annonça la fin du repas, il se replongea dans son assiette et s’aperçut sans surprise qu’elle était toujours pleine. De toute manière il n’avait pas faim, pas ce soir, alors à quoi bon se forcer ? Il fut l'un des premiers à se lever de table pour quitter la grande salle, sous les regards douteux de ses camarades. Le septième année avait pour habitude de se faire oublier, d'habitude on remarquait à peine sa présence… Mais de toute évidence il venait de manquer une occasion de plus de s’effacer gentiment dans la foule estudiantine. Zeppelin pressa le pas dans les corridors, relevant à peine les bonsoirs habituels des fantômes de la batisse. Finalement parvenu jusqu’à la porte de sa maison, il prononça brièvement le mot de passe Serpentard et se précipita dans son dortoir. Une poignée de minutes plus tard il ressortît des cachots avec entre les mains une pile de lettres jaunies par le temps, toutes étrangement adressées à la même personne; Ajax Maxwell. Le cœur battant, il traversa le château à contre-sens des élèves qui, eux, retournaient tranquillement à leurs dortoirs, croisant à nouveau des visages aux airs défiants dont il ne se soucia pas le moins du monde. Il avait tellement plus important à se soucier que les messes basses d’une bande d’adolescents ignares, puis entre nous, il y était habitué, il les supportait depuis son entrée à Hog’. Comme toujours son oncle était son principal soucis, et cette soirée ne dérogeait pas à la règle, bien au contraire. Il voyait bien depuis quelques temps que son état allait de mal en pis, et ce bien qu’il n'eût jamais été très joyeux pour autant. Zeppelin ne supportait pas de voir celui qu’il considérait comme son père se murer dans son mal-être, et, même si quelque part l'avouer lui fendait le cœur, il commençait à croire que lui divulguer l'existence de toutes ces lettres qu’il lui avait cachées lui rendrait peut-être le sourire… Il espérait seulement ne pas regretter ce qu’il s’apprêtait à faire. Enfin parvenu jusqu’à l’infirmerie, il hésita encore un moment avant de se décider à frapper trois coups distincts à la porte, mais il n’attendit pas qu’on l’invite à entrer pour pénétrer dans la pièce. Il n'avait pas le coeur à infliger une traversée de l'infirmerie à Ajax. « Bonsoir Oncle Ajax, c'est Zeppelin. Je peux te déranger ? »
V. Ajax Maxwell
assistant médicomage
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Mar 15 Mai - 9:54
Six ans cela semble long, mais en réalité ça passe toujours vite, il est rare qu'on se souvienne exactement des six dernières années de sa vie. c’est toujours vague et puis, à la fin on se dit toujours que ça a passé très vite. C'est le cas, sauf pour Ajax. Six années dans le noir, c'est comme une éternité, il a beau se dire qu'un jour il va récupérer sa voix pour le moment il n'en est rien et il attend, le temps passe dans le néant et tous les jours se ressemblent, Ajax ne peut même plus écrire et seul Merlin sait à quel point il adorait écrire, il faut d'ailleurs avouer qu'il avait une écriture bien spécifique, toutes les lettres se ressemblaient. Bref, il n'y a plus toutes ses choses là, plus rien, plus de lumières, plus d'écriture, plus d'observation et pareil, il était extrêmement doué pour observer les gens, les étudier du regard. La plus grande peur d'Ajax lorsqu'il recouvra la vue -si il le fait un jour- c'est de ne plus rien reconnaître, de tout avoir oublié. Le médicomage a constamment cette boule au ventre à ce sujet. Il se pose encore quelques problèmes aussi, notamment pour manger, au début, c'était une pure catastrophe, il était incapable d'apporter la fourchette dans sa bouche et des personnes se sont longtemps moqués de lui, alors que ce n'est pas de sa faute, bref, désormais il y arrive un peu mieux, mais il se met toujours des résidus sur sa veste, des trucs comme ça, heureusement que la personne qui mange à sa gauche parce qu'il est complètement sur la droite, c'est le premier à sortir. Ce soir,la faim n'est pas au rendez-vous, elle l'est rarement d'ailleurs d’où sa maigreur accru depuis six ans, Ajax ne prend plus soin de lui, il n'en voit pas l’intérêt. Enfin, il faut avouer qu'il n'a jamais trop prit soin de lui, sauf quand il était avec Galenn, mais celui-ci l'a abandonné lâchement quelques jours après l'accident. Jouant avec sa fourchette dans son assiette, Ajax écoute vaguement ce qu'il se dit à côté de lui, il ne prend que quelques bouchées avant de boire son verre rapidement en deux longues gorgées. Moins de temps il reste là et mieux se sera. Même avant la fin du repas, il s'en va dans un élégant mouvement de cape noire, c'est normale qu'il fasse peur aux enfants de cette manière, il est réellement quelqu'un de bizarre, de plus ses yeux font horriblement peur. Il comprend les histoires contre lui, il ne les aime pas parce qu'elles sont fausses, mais elles le font rire, cependant pas quand les gens s'occupent de lui dans les couloirs, parce que subir des croche-pieds, se faire bousculer, insulter, c'est horrible. Ces gens prendront cher le jour ou cette vue lui reviendra. Il en profitera avec son neveu en premier, mais il ira se venger, pas méchamment parce qu'il n'a pas le droit de faire de mal aux élèves, mais il leur réserve un sort bien spécial. Sortir plus tôt de table lui permet de ne pas croiser ses élèves puisqu'ils doivent attendre eux avant de sortir. Rapidement, il retrouve son étage et s'enferme dans son bureau, manquant de tomber après s'être prit le rebord d'un lit dans la hanche, quelqu'un a encore déplacé un lit. Jurant contre le lit et la personne qui a déplacé le lit, il s'enfonce dans l'infirmerie qui est vide -bizarre en ce moment, parce que tous les élèves sont des fous, ils ne pensent qu'à se battre- bref, il s'installe dans son fauteuil et soupire fortement. Les mains sur son bureau, il attend un peu se reposant en fermant ses paupières quelques instants. Un élève va encore pas tarder à arriver pour lui dire qu'il a mal au ventre ou autre part, tout ça pour rester un peu ici ou bien dormir ici et espérer ne pas aller en cours demain, les techniques sont nombreuses, c'est pourquoi lorsque quelqu'un toque, un juron s'échappe à nouveau de sa bouche, de plus, même pas le temps de dire à cet élève d'entrer que la porte s'ouvre déjà. Prêt à sermonner cet élève Ajax se lève subitement, gardant ses mains sur le bureau, le médicomage se rend alors compte que c'est son neveu qui est là, il reconnaît sa voix et son odeur. Haussant un sourcil, il attend qu'il parle. « Bien sur. Tu as besoin de quelque chose ? » Sa voix est grave, sans aucune émotion, on ne ressent rien lorsqu'il parle, il fait tout pour tout cacher, pour ne pas qu'on sache comment il va, cependant, il ne se rend pas compte de la forme de son visage, ou l'on voit la fatigue, la tristesse et tous ses sentiments qui se ressemblent. La tête légèrement penchée sur le coté, Ajax attend de voir ce que va lui demander son neveu. De plus, il ressent quelque chose de bizarre dans sa voix.
L. Zeppelin Maxwell
serpentard
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Dim 20 Mai - 23:45
Arrivant près de l’infirmerie, Zeppelin reprit son souffle et rassembla ses esprits. Déjà, les fantômes le dévisageaient et les tableaux disposés çà et là sur les murs de briques froides de Poudlard l’observaient en coin. Il était entré sans attendre que son oncle ne l’y invite, mais contre toute apparence il ne désirait pas l’alarmer. Il s’était empressé de dévoiler son identité au moment même où il avait poussé la lourde porte du bureau de son oncle. S’enfonçant dans l’infirmerie, et bien qu’intérieurement tout son être s’embrasait, il tâcha de paraître le plus calme possible. Son regard hasardeux se posa sur le médicomage. Il se tenait debout, les mains appuyées sur sa paillasse, s’attendant certainement à ce qu’un élève parmi tant d’autres se présente et vienne troubler sa pseudo quiétude. De toute évidence, savoir qu’il s’agissait de Zeppelin ne le décrispa qu’à moitié. Cette intonation qu’il avait pris en s’adressant à lui lui avait presque glacé le sang. Sa voix, dénuée de toute émotion, avait sonné à ses oreilles comme une fausse note. Il entendait presque son cœur hurler de douleur, il savait que c’était lorsqu’il laissait paraître le moins de sentiments qu’il souffrait le plus... Comme toujours il était las de tout, mais il ne voulait pas inquiéter son neveu pour autant. Désireux de le voir plus détendu, le vert et argent s’approcha de son oncle et posa une main sur son épaule avant de dire : « Juste envie de discuter, ça fait longtemps qu’on n’a pas pris le temps de parler. Tu peux t’asseoir Oncle ‘Jax. » Il venait de prendre un ton des plus rassurants, s’efforçant de ne pas lui donner d’ordre. Il ne souhaitait surtout pas qu’il se méfie ou qu’il se braque, et ce bien qu’il savait d’avance qu’il ne refuserait pas une discussion d’oncle à neveu. Il ne refusait jamais. C’est que les deux hommes étaient bien plus proches qu’ils ne le paraissaient ; Ajax avait élevé Zeppelin, il était pour lui l’égal d’un père… Et il le demeurerait toujours, supérieur en dépit de son handicap. Zeppelin n’avait aucunement à se montrer condescendant et il fit son possible pour ne pas heurter sa dignité lorsqu’il l’invira à regagner son siège. Un sourire amer s’était esquissé sur ses lèvres, Ajax s’attendait certainement à ce qu’il lui demande des gallions pour offrir une bière-au-beurre à cette jeune sorcière pour laquelle il en pinçait dernièrement. Le pauvre était loin de se douter de la raison qui l’amenait à le déranger lors d’une énième soirée solitaire caché au fond de l’infirmerie. Zeppelin alluma les bougies d’un lustre poussiéreux d’un bref mouvement de baguette. Il avait également pris une chaise et s’était installé près de son oncle, demeurant un instant silencieux, la tête calmement posée contre son bras gauche. Ce soir il devait lui parler, comme ils avaient rarement parlé auparavant. La peur s’immisça en lui comme le poids douloureux de son affection pour le sorcier. Il ignorait ce qui faisait l’objet de sa crainte en soi, c’était probablement un tout. Son cœur se resserra à la vision d’Ajax si dévasté par la cécité. Perdu dans le noir, il n’était plus que l’ombre de celui qu’il avait été. Il fut un temps où il se réveillait un sourire confiant aux lèvres, et où son humour teinté de cynisme ne se voulait pas si cru. Cet Ajax-là manquait tant à Zeppelin et cela faisait plusieurs mois qu’il se demandait s’il était capable de le ramener à la vie. Malheureusement pour ses yeux il ne pouvait pas grand chose, mais quelque chose le poussait à croire qu’il pourrait ramener un peu de lumière au fond de lui d’une autre manière, il espérait simplement qu’il ne se trompait pas. S’il disposait de la clé de son bonheur, il ne pouvait plus supporter l’en priver. Il s’agissait de Galenn, bien évidemment. Zeppelin avait intercepté toutes ses lettres et les lui avait cachées pour le protéger, mais à présent il ignorait s’il avait bien agi, et s’il doutait toujours de la sincérité du blond, voir encore la tristesse dans les yeux meurtris de son oncle était devenu insupportable. Il fallait qu’il crache le morceau avant qu’il ne s’enfonce définitivement dans son mal-être. « Voilà je… ne t’ai pas dit quelque chose qui te concernait directement. Quelque chose d’important, mais je pensais juste te protéger. Je ne sais pas si j’ai eu tort mais je te demande de me pardonner… Pour ce que j’ai fait ou peut-être pour ce que je m’apprête à faire, je t’avoue que je ne sais pas trop, mais quoique tu décides de faire je serai toujours de ton côté, oncle ‘Jax. » Sa gorge se bloqua soudainement, il ne parvint plus à s’exprimer. Il fouilla dans la poche intérieure de sa veste et en sortit une pile de lettres qu’il plaça avec précaution entre les mains de son oncle, tremblant légèrement. Il ne pouvait plus reculer à présent.
V. Ajax Maxwell
assistant médicomage
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Lun 21 Mai - 12:33
Le bout des ongles d'Ajax frotte le bois de son bureau, son visage est tendu vers l'avant, réellement il ne sait pas ou se trouve son neveu, si il est en face de lui ou bien si il est sur le coté. C'est une vraie galère pour lui de ne pas le savoir, il se sent constamment gêné, il a honte de lui, même si après six ans, il devrait savoir, il y a tellement de bruit qui se mélangent qu'il ne sait pas du tout ou est-ce qu'il est, parce que la porte vient de se fermer, est-ce qu'il la claqué ? Est-ce qu'il l'a fermé lui même, il n'en sait rien. Pour un homme qui se vantait de tout savoir et rapidement, là c'est un vrai comble. Il semblerait qu'il n'est plus de contrôle sur tout ce qu'il côtoie, bien qu'il ait reconnu son neveu par son odeur et sa voix. Le corps légèrement détendu, il manque de faire un geste brusque lorsque son neveu, Zeppelin pose sa main sur son épaule. Il a été prit de surprise, c'est vraiment agaçant pour lui de ne pas savoir, il est incapable de se concentrer le ventre vide et il continue à ne pas manger, il n'en voit plus l’intérêt, enfin si, Zeppelin, mais avant, il y avait un intérêt en plus qui a désormais disparu. Rien que d'y penser, le dégoût remonte à la surface du visage du médicomage. « Discuter ? » C'est bizarre venant de sa part, normalement, il a toujours quelque chose à demander, que ce soit une autorisation, de l'argent ou des conseils, mais rares sont les fois ou Zeppelin vient discuter de tout et de rien avec Ajax, cela lui met bien évidement la puce à l'oreille. Ajax se racle ensuite la gorge et se laisse glisser sur son fauteuil, automatiquement il remonte ses jambes pour poser sa tête sur ses genoux. C'est encore un geste qui reste tout à fait naturel chez lui. Tendant son visage vers l'avant, il espère que son neveux c'est bien mit en face de lui et manifestement, il a raison puisque la chaise vient de bouger. L'ambiance est assez bizarre, Ajax ressent quelque chose de particulier, il va s'en doute se passer quelque chose et il a raison, son neveu n'est pas venu pour discuter de tout et de rien, il y a quelque chose dans sa voix qui fait qu'il a besoin de parler de quelque chose de précis, que quelque chose le travaille. Ajax éprouve un certain intérêt à savoir ce qu'il se passe, en espérant que Zeppelin n'aie pas de problèmes. « Tu es sur que tout va bien ? » Cette fois, on peu trouver de l'inquiétude de la voix du médicomage. Pas de réponse. Le silence reste toujours oppressant, Ajax colle ses jours entre ses genoux et attend simplement la suite. Ses pensées divaguent sur tout et n'importe quoi sur la vie de son neveu, on peut s'imaginer à tout avec ce jeune garçon, c'est vraiment un Maxwell pour ça. Ajax allait reprendre la parole quand Zeppelin le fit à sa place commençant ses paroles avec des mots inquiétants, il lui demande le pardon pour lui avoir caché des choses qui le concerne directement. Les sourcils du médicomage se froncent automatiquement. Son esprit commence à fonctionner à plein régime à la recherche de ce qu'il peut bien lui avoir caché, un boule se forme au creux de son ventre, puis de sa gorge et si c'était Galenn ? On ne sait jamais, il est peut-être décédé... Un frisson s'empare de son corps, comment peut-il songer à des choses pareilles. « Sois plus précis Zeppelin s'il te plaît. » Lance Ajax dans un élan de courage, parce que là, si ça ne tenait qu'à lui, il se sauverait tel un voleur qui vient de récupérer son butin, mais avant qu'il ne puisse faire quoi que se soit, son neveu lui tend un tas de feuilles certains plus suées que d'autres, il le sent en les touchant, des cornes sont même formée. On dirait des lettres puisque ce ne sont pas des pages arrachées. Glissant ses jambes à terre, Ajax se lève se sentant mieux debout. « Des lettres ? » Dit-il simplement en continuant de les toucher sous tous les angles possibles, il en repose sur le bureau puisqu'il y en a vraiment pas mal, un vrai gros tas en fait. Zeppelin doit les lui cacher depuis longtemps. Ajax en garde une dans ses mains et fait quelques pas sur le côté en touchant celle-ci encore et encore à la recherche d'un indice. Il finit par apporter celle-ci au niveau de son nez et il commence à la sentir, oui, il commence simplement. La lettre se retrouve à terre, les bras pendus sur le côté, une odeur bien trop particulière est passée dans ses narines. Dos à son neveu, Ajax vient de comprendre, toutes ses feuilles ne sont pas des papiers du ministère, pas de l'école, pas de sa famille non plus, pas des poèmes de Zeppelin, mais des lettres, des lettres de Gallen. De la haine, de la tristesse, un relent d'amour lui remontent en pleine face, comme une claque surprenante, un geste auquel on ne s'attend pas du tout, la force est impressionnante. Des tonnes de souvenirs remontent à la surface. Ajax savait que Galenn écrivait bien, il lui laissait des poèmes de temps en temps, il expliquait que l'écriture était un exutoire quand il avait besoin de s'exprimer clairement. Toutes ses lettres alors, elles viennent de la même personne et Zeppelin a décidé de les garder pour lui, de les lire pour certaines sûrement, mais il a voulu le protéger. C'est pourquoi toute cette haine, elle n'est pas pour lui, mais pour Galenn, qui encore lâchement n'a pas été foutu de s'excuser en face, mais de rester caché, et puis de la haine pour Ajax qui le déteste, vraiment mais qui se rend compte qu'il a quand même cherché à le contacter. Il aurait pu faire un effort avec le braille quand même. « Lis. » Pas de s'il te plaît, il n'a pas la force de dire des mots en plus, son visage doit être détruit par les quelques larmes qui osent se frayer un chemin sur ses pommettes, puis ses joues pour finir sur son menton. N'ayant pas de réponse rapidement, Ajax se fait insistant tentant de formuler un autre mot. « Zep... » C'est des mots de trois lettres, ça va, ce n'est pas embêtant à prononcer. Le médicomage ne veut pas se retourner, il sent que ça va pas, et que ça ne va pas aller en s'améliorant avec ce qu'il va venir.
L. Zeppelin Maxwell
serpentard
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Jeu 24 Mai - 17:25
Discuter. Le fait que son oncle relève le mot, colore automatiquement ses joues d’un pourpre discret. Non, Zeppelin n’a pas pour habitude de venir parler de la pluie et du beau temps avec son oncle. Les deux sorciers ne sont en rien de grands bavards et ce depuis toujours. Déjà lorsqu’il était bambin, Zeppelin passait ses journées muré dans un silence de ouate. Il lui a fallu un certain temps avant de s’ouvrir, tout comme Ajax d’ailleurs. Au fond ils ne font pas partie de la même famille pour rien, et l’adaptation prend du temps. Ne dit-on pas que Rome ne s’est pas faite en un jour ? Il a fallu des années avant que l’un et l’autre partagent une confiance réciproque, dont les mots superflux étaient à bannir, et, après tout ce temps, Zeppelin ne voulait pas décevoir son oncle. Il ne souhaitait pas le blesser de plus belle ou encore se le mettre à dos. C’était déjà un sorcier meurtri par la vie, il n’avait nulle besoin d’un neveu incompétent qui le rendre plus sombre encore qu’il ne l’était déjà. L’élève ressent son désarroi alors qu’il tente de savoir où il se trouve, et avant de poursuivre son discours, il s’installe face à lui et demeure immobile un moment. Ajax est recroquevillé dans son fauteuil et attend qu’il parle, mais quelque chose l’en empêche. Le trac lui remonte au visage, il se sent brûler intérieurement, c’est comme s’il vient d’avaler une boule de feu et qu’elle le consume. Le médicomage se doute de quelque chose et ses soupçons ne font qu’ajouter de la tension entre eux. Et s’il avait commis une erreur en venant ici, était-il trop tard pour reculer ? Zeppelin se râcle la gorge à son tour mais ignore sa question. Non, il ne va certainement pas bien mais il ne le lui dira pas. Pas comme ça. Il cherche encore ses mots, d’ailleurs. Il a peur d’utiliser les mauvais, que ses propos soient mal interprétés, ou ne laissent place à de malheureuses conséquences. Cela faisait des années à présent qu’Ajax et Zeppelin vivaient seuls. Des années qu’un certain Galenn avait quitté le manoir –euphémisme pour avait plaqué Ajax comme un lâche suite à son terrible accident. Jamais les Maxwell n’avaient à proprement parler abordé l’événement. Zeppelin ignorait si son oncle lui avait pardonné, ou s’il lui en voulait encore. Lui était certain de le haïr à jamais, pour avoir abandonné Ajax de la pire des façons. Avec le temps sa haine n’avait fait qu’accroître, surtout à la vue constante de l’état misérable dans lequel son oncle s’enterrait chaque jour un peu plus. C’en était presque pitoyable, et ce bien qu’ils tâchaient de rester dignes l’un comme l’autre. Nombreuses avaient été les nuits durant lesquelles Zeppelin avait surpris son tuteur fondre en larmes. Que pouvait-il faire à l’époque, ce n’était qu’un enfant ? Il a grandi depuis, mais en dépit de cela, en recevant toutes ces lettres qui ne lui étaient pas destinées, ses rancœurs d’enfance ont refait surface. Des mois s’étaient écoulés avant qu’il ne se décide à les présenter à Ajax, et maintenant qu’il est sur le point de le faire, son corps entier se raidit sur sa chaise. « Ces lettres viennent de Galenn. Cela fait plusieurs mois que tu en reçois. De toute évidence, il voulait que je te les lise, mais je craignais, et crains toujours, qu’elles ne te fassent plus de mal que de bien… » Lis. L’ordre est clair, concis, mais il faut encore un instant avant de reprendre. Nerveusement, il prend la main du médicomage et froisse sans gêne les lettres qu’il tient. « Il dit qu’il est désolé, il te parle de son existence puérile, qu’il veut revenir vers toi, qu’il souhaite reprendre à nouveau contact avec toi et toutes ces phrases toutes faites, typiquement post rupture. » Posant à présent une main sur son épaule, sa voix se fait plus grave : « Je ne sais pas s’il y a une once de sincérité dans ces lettres, tu le connais mieux que moi. Si tu crois pouvoir le croire, je lui répondrais ce que tu voudras, mais si tu doutes je t’en prie oublions cette histoire et tâchons de passer à autre chose ? Ca fait tellement longtemps que ça me pèse sur le cœur. Je suis désolé si je t'ai déçu, sincèrement... Mais c'était plus fort que moi. »
V. Ajax Maxwell
assistant médicomage
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Ven 25 Mai - 16:38
Ce que son neveu lui dit n'est qu'un aperçu des lettres. Ce n'est qu'un infime résumé de ce qu'il avait écrit dedans, Ajax connaît Galenn, il le connaît très voir trop bien pour avoir vécu au manoir avec durant des années. Celui-ci avait une facilité pour bien écrire, il adorait écrire, amis il n'usait pas de son talent pour le grand public, Galenn écrivait deux trois histoires qu'il gardait dans ses affaires et qu'il lisait de temps en temps à Ajax du coup, ces lettres... Elles doivent être des chefs d’œuvres d'écriture. Heureusement qu'il ne les lit pas entièrement, heureusement que ce n'est qu'un simple résumé, sinon, il serait sans doute mort sur place. Galenn peut avoir ce qu'il veut en écrivant, mais pas en parlant, il a toujours été un peu bloqué avec la parole, c'était tellement plus facile avec les mots sur du papiers et puis il a une écriture tellement spéciale, il n'y a que lui qui l'utilise. Enfin, Ahax ne peut plus la voir, mais en touchant la lettre, en faisant glisser ses doigts dessus, il revoit, du moins, il s'imagine l'écriture, la plume utilisée et puis l'encre, sans doute l'indigo, parce qu'il sait que c'est la couleur qu'il préfère, il est le seul à le savoir. Tout ce que son neveu lui dit au sujet de Galenn, des lettres le bouleverse complètement. Ajax ne s'attendait pas à une nouvelle de la sorte, parce que manifestement, il a beaucoup de lettres, Galenn a du en écrire des tonnes en espérant un jour avoir une réponse, mais Ajax ne veut plus prendre une plume en main, il ne veut plus écrire, même si il sait qu'il peut encore, il suffirait de lui montrer le rebord des feuilles et tout se ferait naturellement, mais il se refuse catégoriquement cela. « Je ne t'en veux pas. » Non, bien sur que non, il pourrait certes parce qu'il lui a caché des choses qui aurait pu changer le cours des dernières années, mais il ne peut pas lui en vouloir parce que Zeppelin a fait cela dans son intérêt, il veut le protéger, Ajax ne se rend pas compte que les deux hommes ne s'aiment pas, du moins que Zeppelin ne peut pas encadrer Galenn, il faut avouer que leurs années de cohabitation n'ont pas été très bavarde. Ajax ne voulait pas trop que Zepp prenne peur en voyant qu'il était amoureux d'un homme, il tentait de le protéger ce qui agaçait Galenn, mais celui-ci restait. C'était réellement une situation casse-gueule pour les trois hommes à cette époque. Alors quand Galenn est partit, tout semblait plus simple du moins que Zeppelin. La question est, est-ce qu'il se rendait un instant compte de l'amour d'Ajax envers cet homme malgré le faite qu'il n'y avait pas de relations sexuelles. Un amour platonique, rien que le fait de le voir le rendait heureux, il aurait pu se contenter de cela toute sa vie, mais désormais, il ne peut voir, il n'a plus rien de cela, il a tout perdu de Galenn, alors oui, ces lettres sont ce qu'il lui reste, mais il ne lui en veut pas. « Galenn n'a jamais mentit lorsqu'il écrivait. Il a toujours adoré écrire, j'espère qu'il écrit toujours aussi bien. C'était son talent quand nous vivions ensembles. » Ajax use d'un ton badin, comme si c'était une normalité de parler du blond entre-eux alors que ce n'est pas du tout le cas. Le médicomage ne bronche pas lorsque son neveu froisse la lettre qu'il avait alors en mains, juste après, il pose sa main sur son épaule. « Il est sincère et c'est ce qui est énervant chez lui. Il s'en veut d'être partit, c'est ça ? Le mal est fait, je ne sais pas un instant si il se rend compte de ce qu'il a engendré... mais tu sais, il n'a jamais été aussi courageux qu'il n'y paraît. Je le connaissais bien. » Ajax continue d'utiliser les temps du passé avec Galenn, parce qu'il sait qu'en six ans, le jeune blond à changé, cela ne l'étonnerait même pas qu'il se soit casé, pas avec un homme, mais avec une femme, par lâcheté d'assumer son homosexualité, même avec Ajax, ils étaient colocataires, certes le médicomage ne voulait pas que ça se sache, mais bon. Les deux sont fautifs dans cette histoire. « Je veux que tu ranges toutes ses lettres dans mon bureau Zeppelin, je veux pouvoir les lire un jour et tenter de comprendre un instant ce qui lui ai passé par la tête. » Bien entendu qu'il veut tenter de comprendre ce qu'il s'est passé pour que le jour de son accident, il ne soit même pas venu le voir à l’hôpital mais qu'il se soit barré comme un voleur. « Merci Zeppelin. » Voilà ce qu'il dit en dernier avant de dérober son épaule pour retourner auprès de son bureau qu'il tâte du bout de ses doigts avant de se remettre assit sur sa chaise. Un léger soupire s'échappe de sa bouche, il passe le haut de ses mains sur ses pommettes, renifle un coup et reprend la parole, changeant complètement de sujet. « Et sinon, ta journée ? »
L. Zeppelin Maxwell
serpentard
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Ven 25 Mai - 21:36
La différence de sensibilité entre les deux sorciers était flagrante et sauta aux yeux de Zeppelin. Après tout c’est vrai, ce n’était encore qu’un enfant à l’époque du drame, quand Ajax a perdu la vue et que Galenn s’en est allé. Aussi ses sentiments à l’égard de tout ce qui s’était produit étaient restés figés dans ce processus de pensée propre aux bambins de onze ans. Il n’avait jamais apprécié Galenn, depuis le premier jour de leur rencontre, quand il avait posé ses mains potelées sur les hanches de son oncle. C’était étrange, auparavant il n’avait jamais eu de rapport concret avec Ajax, c’était à peine s’il était parvenu à voir son visage lors des dîners de famille à Noël ou autre… Mais quand l’assistante magicosociale l’avait laissé à ses soins, peu après le décès de ses parents, c’était comme si soudainement il avait ressenti que véritablement il n’avait plus que lui au monde, et l’idée qu’un autre homme puisse occuper ses pensées et stimuler sa libido l’avait violemment révulsé. Une chance que ç’eût été un enfant introverti qui n’exprimait en rien ses sentiments. Il avait parfois pleuré dans les bras de son oncle, pour sa mère et son père, mais ces moments se sont faits rares. Ce n’était pas qu’il était insensible, loin de là, simplement il y a des choses que Zeppelin avait du mal à extérioriser, et la douleur de la perte en faisait partie. À peine ses parents disparus, il avait eu diablement peur de perdre son oncle. Il s’était dit que peut-être, s’il se montrait poli avec le sorcier incapable dont il s’était entiché, Ajax accepterait de le garder auprès de lui. Plus il se ferait discret, moins il serait un poids pour son oncle, qui serait forcément plus enclin à le laisser vivre sous son toit. Jamais il ne lui était venu à l’esprit que son silence fusse interprété comme un choc post-traumatique étrange, et encore, une chance que Maxwell eût été assez éduqué dans ses jeunes années de médicomagie pour ne pas l’envoyer directement à Sainte Mangouste. Bref, pour revenir à l’argument initial, Zeppelin n’avait jamais porté Galenn dans son cœur et ce n’était pas près de changer. Néanmoins à la vue amère de l’abattement de son oncle, il ne pouvait s’empêcher de se demander, même durant une fraction de seconde, s’il l’avait mal jugé ; si sa jalousie enfantine causée par l’étrange et répugnante dérivation d’un complexe œdipien ne l’avait pas trompé. C’était peut-être ce à quoi Ajax songea quand il lui affirma qu’il le pardonnait –ce qui entre nous, retira un poids immense des épaules de son neveu. Du moins jusqu’à ce qu’il ne poursuive son discours et ranime la flamme de haine qui le consumait en mentionnant le prénom de son ancien amant. Heureusement, le médicomage ne voyait pas, car le regard de Zeppelin était si noir en entendant l’éloge de son écriture, -qui de vous à moi ressemblait certainement plus à celle d’une enfant de quatre ans qu’à celle d’un homme mûr et réfléchi. Toutes ces hyperboles et tous ces euphémismes lui donnaient la nausée, quant à son écriture toute penchée, elle avait un côté prétentieux qu’il ne supportait pas. Oui, Zeppelin le haïssait jusqu’à la pointe de sa plume voire plus encore, et ses oreilles sifflant, il ne pouvait même pas lever le ton. Pas sur Ajax, mais Merlin qu’il aurait aimé lui cracher au visage tout le venin que son Galenn lui inspirait. Pour six années d’enfer silencieux passé au bras de son tuteur, perdu dans sa cécité et sa solitude. En vérité ce qui le rendait fou n’était pas tant son style littéraire, sa coupe de cheveux, son accent du nord ou ses doigts épais. Non, ce qui le rongeait était le simple fait que Galenn puisse redonner le sourire à la personne qui à ses yeux comptait le plus au monde, et pas lui. En dépit de tout cela, l’élève réalisa petit à petit que, en lui parlant du blond, Ajax venait surtout de lui dévoiler toute la duplicité qui écartelait son cœur. Après tout ce qui importait ce n’était pas tant qu’il mentionne à quel point son amour disparu était beau et courageux… mais tout simplement qu’il le lui dise à lui, qu’il se confie et lui dévoile ce qu’il lui avait caché depuis qu’il l’avait recueilli. Ajax avait un cœur, il le cachait simplement dans son frigo, et cette sensation de l’avoir percé à jour glaça son neveu, dont les yeux étaient déjà chauds et brillants. Il n’a cependant pas tellement le temps de s’émouvoir, Ajax range déjà machinalement ses lettres et se retire derrière son bureau, passant de l’hippogriffe au centaure comme si tout était tout à fait naturel et que l’oncle et le neveu venaient d’échanger quelque banalité mondaine. C’en était trop, respect ou pas respect, il se devait de réagir, et il le fit. « Attends, je ne saisis pas là. Après tout ce qu’il t’a fait et toutes ces lettres qu’il t’a écrites pour se racheter, tu me demandes simplement de les ranger et de remettre le problème à plus tard ? Sérieusement, tu t’entends, oncle 'Jax ? Et comment peux-tu t’encquérir de ma journée dans un moment pareil ! Tu ne vas pas me faire croire que mon existence sombrement ennuyeuse t’intéresse soudainement alors que cet… Cet empoté que tu ériges en héros te donne encore des frissons de plaisir ! » Il passa automatiquement une main sur ses lèvres, et restant un long moment interdit. Que venait-il de dire là ? Jamais il n’avait osé adresser la parole à son oncle de la sorte, sa vulgarité défiait toutes les vélanes du monde, et c’est le souffle haletant qu’il tenta de se rattraper : « Excuse-moi, je me suis emporté, je ne voulais pas te manquer de respect. C’est juste que… Enfin si tu veux je te les lise je le ferais, mais réglons ça une bonne fois pour toute. Ca traîne déjà depuis six années, et une seconde de plus serait intolérable. »
V. Ajax Maxwell
assistant médicomage
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Ven 25 Mai - 22:10
Oui, changer de sujet est une façon comme une autre de se protéger pour Ajax. Il pense qu'il a en a déjà bien assez dit à son neveu, c'est la première fois qu'il se confie alors il ne faut pas qu'il aille trop loin, qu'il pousse le bouchon. Ajax n'aime pas parler de lui et encore moins de Galenn parce qu'il repense à tous ces bons moments qu'ils ont passé tous les deux et il a fait une croix dessus, même s'il sait que son cœur lui appartient. Il s'en est rendu compte vous savez, il a eu mal un jour, terriblement mal au cœur et il s'est rendu compte qu'il ne lui appartenait plus, mais que celui-ci était partit avec Galenn. C'est une sensation de vide que peu des gens connaissent, une sensation que personne ne voudrait vivre. Ajax a bien cru que jamais il n'allait se remettre après cela, mais il faut faire avec. Il a donné son cœur à quelqu'un qui l'a lâchement abandonné, bien entendu qu'il aurait aimé le garder. Mais non, les choses ne se passent pas comme on en a envie. Alors oui, Ajax a rangé les lettres, Ajax s'est remit assit sur son siège et a posé une question complètement badine pour reprendre une conversation qui n'a aucun but si ce n'est un changement de sujet si brutal qu'il fait immédiatement surgir Zeppelin, celui-ci sort de sa torpeur. Il avait auparavant peur de la réaction de son oncle sur les lettres, mais désormais, il émane quelque chose de lui de largement plus fort que la peur, quelque chose qu'Ajax connaît bien puisqu’il vit constamment avec, de la haine. Pas besoin d’être un legilimens pour ressentir tout cela, c'est évident, une certaine froideur émane du corps du jeune homme et puis sa voix, elle laisse tout transparaître. Ajax n'a même pas besoin de se concentrer sur le jeune homme pour lire dans ses pensées. « IL SUFFIT ! » Hurle-t-il subitement à la fin du monologue du jeune homme. « Comment oses-tu me juger Zeppelin, je te croyais plus intelligent que cela. Cet empoté est l'homme que j'aime. Je n'y peux rien, tu n'imagines même pas un instant à quel point je l'aime, autant que je le déteste. » désormais debout, les mains posées sur le bureau, les jointures blanches, les ongles enfoncés dans le bois. « Tu n'as pas le droit de dire ce genre de choses, tu peux les penser, cela ne me regarde pas, mais ne t'avises plus un instant de l'insulter devant moi, même si manifestement il le mérite. Je te comprends Zeppelin, ne me croit pas ignorant. Il n'y a pas besoin de lire dans tes pensées pour comprendre que tu le hais... » Il termine sa phrase en lançant son bras gauche vers lui pour qu'il se sente un peu plus visé par ses paroles. Ajax sait pertinemment que les excuses vont suivre, rapidement, parce que c'est la première fois qu'il a osé lever la voix sur lui, auparavant jamais ce genre de choses ne se produisait et c'était vraiment bien comme ça, Ajax n'avait pas besoin d'avoir son neveu sur le dos en plus de l’absence de l'homme de sa vie. C'est pourquoi aussi, il a baissé d'un ton rapidement, lui aussi, il a crié, la première fois qu'il ose élever la voix sur lui d'ailleurs, mais c'est juste pour deux mots, ensuite son ton est resté froid certes, mais beaucoup moins fort et imposant. Ajax n'a pas dans l'intention de lui faire mal, il veut simplement qu'il comprenne que ce qu'il lui dit lui, bah ça lui fait mal. Parce qu'il n'a jamais touché Galenn comme Zeppelin pense qu'il l'a fait. Ce n'est pas le genre de choses que l'on dit à son neveu, 'je suis encore puceau, mais attention je le vis bien'. Sérieusement, comment est-ce qu'il peut lui faire comprendre que jamais il n'aurait osé touché un homme avec des arrière pensées sexuelles dans le même lieu de vie que son neveux qui était bien jeune à l'époque. « Si seulement tu pouvais comprendre un instant... » Dit-il d'une voix lasse. « Tu saurais alors pourquoi je veux tant changer de sujet, pourquoi ta vie que tu crois ennuyeuse est si importante. J'ai besoin d'entendre ta voix Zeppelin, j'ai besoin que tu me parles de toi, parce que je n'ai que toi dans ma vie, tu es le seul en qui j'ai confiance et qui me connaisse assez. Tes journées comptées par toi m'aident à tenir. J'ai besoin de toi, parce que dans ta façon de parler, j'ai pendant un instant l'impression de revoir des choses alors que tout n'est que néant. J'ai dans l'espoir le plus profond de te voir toi en premier si un jour la vue me revient. » Bah oui, tant qu'on est dans les confidences et les moments sincères, il faut qu'il se lâche. Ajax en profite pour tout balancer, pour se laisser aller à un peu de discussion, il ne le fera pas avant des mois, le jeune garçon devrait en profiter au lieu de le juger et de dire que Galenn est un empoté alors qu'en réalité, il a attendu qu'Ajax soit près même si il s'est barré avant que ce soir le cas, il ne l'a jamais réellement poussé au contact physique, il a toujours pensé à ses envies avant les siennes. Zeppelin juge un homme qui ne mérite pas autant de haine. Merlin ce qu'Ajax peut se détester de penser ce genre de choses. Maudit cœur. « Je ne peux prendre plus de poids sur moi Zeppelin, ces lettres sont là désormais, je connais leur existence, mais je ne suis pas près pour les entendre, c'est pourquoi je veux qu'elles soient rangées, tu as fais ce que tu avais à faire en venant mes les apporter, mais je ne suis pas près pour le moment. Je te le dirais quand je voudrais que tu me les lises, mais pas maintenant. Comprends-moi un instant. Six ans pour toi, c'est certainement très long, mais pour moi... C'est une éternité et crois-moi, l'éternité, c'est long... » Finit-il par dire en se laissant glisser, comme à bout de forces sur son siège.
L. Zeppelin Maxwell
serpentard
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Sam 26 Mai - 23:11
Le hurlement de son oncle l’avait pour le moins réveillé, et chacun des mots qui suivirent lui enserrèrent le cœur comme autant de révélations inattendues. Ajax s’ouvrait donc à lui, et commençait d’abord par le remettre à sa place. Il le méritait pour sûr, ce n’était pas dans ses habitudes de lui répondre, il n’avait pas été éduqué comme ça. Mais il y a des choses qu’on ne peut garder pour soi, qui doivent sortir à un moment ou à un autre, d’une manière ou d’une autre. Son égo en prit un coup mais grand bien lui fit-il. Ce côté égoïste qui le caractérisait avait besoin d’être annihilé, d’une part pour lui éviter de devenir mégalo, de l’autre parce qu’Ajax n’avait toujours pas avalé, après les six années de scolarité de son neveu, que ce dernier se soit retrouvé chez les serpentards. N’importe quelle marque de vanité était pour lui un désastre sur l’éducation qu’il lui avait apportée, et Zeppelin en avait conscience. Il tentait de combattre cette tendance comme il le pouvait mais parfois, c’était plus fort que lui. À croire qu’être enfant unique l’avait desservi tout autant qu’avoir du sang Maxwell. Enfin, une fois le commentaire sur son intelligence passé, il dut faire face au reste de son discours, qui s’avéra être d’autant plus douloureux à entendre. Il n’y avait rien à faire, le cœur de son oncle était enchaîné à cet idiot de sorcier et quoiqu’il dise ou fasse, rien n’y changerait. Zeppelin ne saisissait pas ce que Galenn avait de si spécial pour avoir rendu son oncle si accroc. L’idée même que la raison puisse être sexuelle le fit grimacer. Ce n’est pas tant qu’il était dérangé par l’homosexualité d’Ajax –après tout, ses préférences le regardaient, mais l’imaginer entre les cuisses de l’autre lui donnait littéralement des haut-le-cœur. À d’autres, mais pas son oncle ! De toute évidence celui-ci avait compris qu’il ne l’appréciait pas et ses commentaires n’étaient en rien les bienvenus. Ce n’était pas l’intention de Zeppelin que de le blesser et il baissa la tête quand Ajax le pointa du doigt –ce qui entre nous ne servit à rien puisqu’il ne le voyait pas. La voix du sorcier s’était peu à peu calmée, le rassurant déjà sur le fait que non, il ne lui en voudrait pas éternellement. Après tout c’était une des premières fois qu’Ajax s’emportait et elle suffit à replonger son neveu dans son silence habituel. Parler peu mais parler bien, voilà le credo que tous deux connaissaient. Mais une fois encore le médicomage dérogea à la règle en poussant plus loin sa confession. Il était dans sa lancée ce soir, et chaque parole lui brisait le cœur. Avec le temps, la cécité d’Ajax était devenue accessoire, un élément habituel de leur vie commune. Si au départ, Zeppelin faisait attention à ce qu’il disait ou faisait, petit à petit son attitude à l’égard de son oncle aveugle était devenue naturelle. Il ne se posait plus de question quand il décrivait avec précision ce qu’il voyait, ou qu’il agissait de sorte à rendre les objets plus faciles d’accès. Ajax était perdu dans le noir, et tous les deux avaient appris à vivre avec, la seule différence étant que Zeppelin n’avait plus réellement conscience de l’aide qu’il fournissait à son tuteur. Il ne lui faisait pas la conversation à un infirme quand ils étaient autour d’une tasse de thé, mais ils discutaient de père à fils. La nuance est forte et décrit parfaitement la perception qu’avait Zeppelin de leur relation. Cela faisait longtemps qu’il avait cessé d’éprouver de la pitié pour lui, mais ce qu’il lui dit ranima l’amertume au fond de sa bouche. Le pauvre, en y repensait, c’est vrai qu’il ne côtoyait personne en particulier à part lui, et si en temps normal il se serait senti flatté par ses propos, il sentit plutôt son cœur se comprimer. Oncle Ajax ne méritait pas tant de souffrance, et il ne l’avait pas aidé. « Je… Je ne me suis jamais rendu compte de tout ça. Ni de ton affection pour lui, ni de mon… utilité à tes yeux. Tu comptes aussi beaucoup pour moi. Je ne te l'ai jamais dit, mais tu-tu es comme mon père. J’espère aussi que tu reverras un jour, Oncle ‘Jax. Tu risques d’avoir un choc cependant, j’ai bien peur d’avoir changé depuis la dernière fois. » Un peu d’humour pour détendre l’atmosphère. Bon, il n’avait pas fait l’école du rire mais au moins il essayait. Il ignorait comment réagir, s’il devait le prendre dans ses bras ou autre. Il était certaine d’une chose : il ne souhaitait plus le voir triste, il l’avait déjà trop été. « Je ferai comme tu voudras, le jour où tu seras prêt je serai là. Excuse-moi encore, je… » Changer de sujet devenait capital. Il s’enlisait dans ses excuses et ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Quel sujet pouvait-il bien aborder ? Il poussa un long soupir avant de l'interroger : « Tu as eu des nouvelles de la Première Ministre ? »
V. Ajax Maxwell
assistant médicomage
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Dim 27 Mai - 23:15
Non ce n'était pas de l'affection et non ce n'était pas de l'utilité. Ajax fronce les sourcils à l'utiliser de ces mots venant de son neveu qu'il considère plus comme son fils qu'autre chose à cet instant précis, même depuis un moment. Ajax ne sera jamais sans doute père, déjà parce qu'il est puceau, qu'il n'aime pas les femmes et que l'homme qu'il aime est partit il y a six ans et que pour conclure en beauté, il n'a pas l'intention d'adopter un enfant, il n'en voit pas l'utilité de le faire seul et puis, un aveugle ne peut jamais avoir la garde d'un enfant. Ajax doit avouer qu'il a souvent peur qu'on lui enlève Zeppelin à cause de son handicap, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer, certes, c'est le plus apte à le garder avec lui, mais tout de même, un revirement de situation est si vite arrivé. Ajax ne pourrait pas vivre sans lui. C'est son pilier, sa personne, il ne s'en rend pas compte Zeppelin, parce qu'il est encore jeune, mais il apporter un certain équilibre dans la vie du médicomage, équilibre encore un peu branlant, mais c'est déjà ça. Avec Galenn, l'équilibre était aussi chancelant, moins certes, mais il manquait constamment quelque chose, une tension régnait très souvent, cette tension qu'Ajax ne voulait pas retirer, parce que oui, c'était toujours lui qui refusait, parce qu'il savait ce que ça voulait dire. Jamais Ajax ne se sentait près à sauter le pas, Zeppelin ne le sait pas que son oncle est encore puceau, qu'il ne connaît rien au sexe et qu'il en a un peu peur parfois et puis, il n'en voit pas l'utilité, il a trente-trois ans et il ne ressent pas de sensation de manque, du moment qu'il est seul. Et puis, il est aveugle, alors c'est compliqué d'éprouver de l'envie envers quelqu'un, même si le physique ne compte pas, il ne faut pas pas abuser non plus, mais là n'est pas le problème. « C'était... C'est bien plus fort que de l'affection Zeppelin, il ne faut pas que tu l'oublies, Galenn est pour moi, l'unique. Je n'aimais que lui, je n'aime que lui et je ne désire pas aimer quelqu'un d'autre. Je ne vois pas l’intérêt de souffrir encore une fois après avoir offert une partie entière de ma personne à quelqu'un. Je ne supporterais pas de revenir une telle déception. » Ajax est un peu maso sur les bords. Il aime Galenn alors que celui-ci a tout foutu en l'air en s'en allant comme un lâche quand il a su qu'il était devenu aveugle après un problème. Il avait beau avoir été à Gryffondor cela ne faisait pas de lui un homme courageux pour autant, dans certaines situations oui, il faut l'avouer, mais ce sont les plus simplistes, pas les plus compliquées, là, il ne faut pas un instant compter sur lui, d’où son départ. Et puis, avec l'homosexualité aussi, jamais les deux hommes ne se sont affichés, jamais, il n'y a guère que Zeppelin qui le sait pour eux. Certes Ajax ne voulait pas s'assumer, mais alors Galenn, c'était le pire des deux. « Et... Ne dit pas que tu m'es utile, parce que tu n'est pas un objet Zeppelin, tu es un être humain. Tu ne peux pas m'être utile, ne te prends pas pour une chose, mais prends-toi pour ce que tu es, un Maxwell. » Même si c'est un serpentard, c'est un maxwell, c'est Zeppelin, son presque fils, il voudrait le lui dire, parce que Zeppelin le considère comme son père, mais ces mots, aussi forts qu'ils sont, ne sortent pas de sa bouche et pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque à Ajax de dire qu'il le considère comme son fils. Il le fixerait bien dans les yeux un long moment pour le lui dire du regard, mais il ne peut pas, son regard est éteint. Foutue cécité de merde. Un rire s'échappe de la bouche d'Ajax, presque un rictus. « J'espère que tu as changé, je ne veux pas revoir la même chose qu'avant. » Dit-il sur le ton de la rigolade lui aussi. Il ne veut pas avoir été plus de six ans aveugle pour revoir le même jeune homme, il veut voir quelqu'un de mûr devant lui, un vrai Maxwell. Même si le médicomage n'a jamais réellement porté sa famille au plus haut de son cœur à cause de leurs idéaux et de leurs méthodes, il est fier de son neveu. Tendant soudainement une nouvelle fois sa main en avant, Ajax lui fais signe de ne pas s'excuser, en espérant que sa main est dans le bon sens. « S'il te plaît, ne dit rien Zeppelin, ne t'excuses pas, tu n'en as pas besoin. » Bien sur que non, il a fait ce qu'il avait à faire le jeune garçon et il l'a bien fait. Il est bien plus mûr que prévu, il est la fierté d'Ajax. Baissant sa main, le médicomage ne relève pas le fait qu'il attendra qu'il soit près pour lui donner les lettres et les lui lire si d'ici là, Ajax n'a pas recouvert la vue. Bref, un changement de sujet s'opère très rapidement, une nouvelle fois, il rit. « Cette femme qui est venue deux fois à la maison, celle qui est la raison pour laquelle tu te vidais un flacon de parfum sur le corps ? » Aux sens décuplés des aveugles, merci. Son sourire en coin ne le quitte pas. « Non, pas encore... » Aveugle ou pas, il n'est pas con.
L. Zeppelin Maxwell
serpentard
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Ven 1 Juin - 15:14
C’est bon, Zeppelin a compris le message. Ajax est complètement accro à Galenn et quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse, il n’y changera rien. Le jeune sorcier déplore quand même cette situation, que son oncle accorde toujours de l’importance à un homme parmi tant d’autres, le seul qui ait bien voulu de lui alors qu’il avait encore son âge. C’est étrange ce dialogue de cœur à cœur, le neveu perçoit son oncle d’une façon plus… humaine. Quelque part, il descend de son piédestal, retire son costume de tuteur et modèle, et lui prouve que lui aussi, il a des sentiments, avant d’être son oncle et le médicomage qu’il est, il a eu un passé qu’il garde clos au fond de lui-même. Zeppelin en vient même à se demander si un jour, lui aussi finira comme lui, seul et triste, mais il secoue rapidement la tête et tâche de chasser cette horrible pensée de son esprit. Il est tellement dommage qu’Ajax soit si buté, quelque part il dit ne vouloir que Galenn mais il n’a jamais regardé ailleurs. Remarque, le pauvre, dans son état, c’est un peu difficile. Pourtant il y a bien d’autres poissons dans l’océan. Il peut y avoir des piranhas et des requins certes, mais aussi d’autres spécimens cent fois plus intéressants qu’un irlandais de sa connaissance. Si seulement Ajax pouvait s’en rendre compte, son existence serait tellement plus légère et agréable. Se détruire pour quelqu’un qui ne vous accorde pas une once d’intérêt depuis plus de six ans déjà, ça c’est la véritable tragédie de sa vie, ce qui donne à Zeppelin l’envie de briser des mâchoires et de réduire des lettres en confettis. « Un jour tu retrouveras la vue, et tu verras à quel point le monde est beau et à quel point il vaut la peine de faire de nouvelles rencontres. » Il a envie d’ajouter, rieur : « Je t’emmènerai dans un pub et on ira serrer de la sirène. » mais il se retient, il y a des fantasmes qu’il ne vaut mieux pas espérer réaliser, surtout connaissant Ajax. Déjà pour lui ce n’est pas une sirène mais un cachalot, et puis pour parvenir à le traîner jusqu’à un pub, il faut se lever tôt. Si en-dehors de Poudlard, les deux sorciers vivent dans un manoir perdu au beau milieu de nulle part, ce n’est pas sans raison. Le médicomage a toujours détesté l’agitation citadine, et si Zeppelin a toujours fait de son mieux pour rendre sa demeure vivante, ils n’ont jamais véritablement donné de réception ou bavardé avec leurs voisins. Quand Zeppelin était gamin et que la plupart des petits sorciers se retrouvaient dans le parc de leur village pour jouer, lui restait tranquillement dans la bibliothèque de son oncle et dévorait les ouvrages qu’il lui laissait à portée de main. Longtemps il a vécu dans ce cocon que Maxwell avait bâti autour de lui, avec Galenn, et si beaucoup auraient qualifié cette situation d’étouffante, elle convint tout à fait au jeune serpentard qui, venant de perdre ses parents, s’était attaché à son oncle comme une huître à un rocher… Au risque de lui inspirer de la jalousie quand il se trouvait dans les bras de ‘l’autre’. Le vert et argent l’écoute encore parler et il lui décroche un sourire. Prends-toi pour un Maxwell, il lui aura fallu du temps avant qu’il ne dise ce genre de choses. Zeppelin sait parfaitement que les Maxwell n’ont pas fait de cadeau à Ajax, et l’eau a coulé sous les ponts avant que lui et son neveu se se sentent à nouveau Maxwell. Leur famille Maxwell, à eux deux… Une fierté mutuelle sans parents ni grand-frères hypocrites. L’hypocrisie n’a pas lieu d’être entre eux, ni la méchanceté d’ailleurs. Il y a plutôt l’exigence mais ça, après tout il en faut. Depuis toujours Ajax attend beaucoup de lui, et c’est certainement une de ses motivations premières lorsqu’il vise ses notes Optimales aux examens. Enfin, heureusement pour lui l’idée de son succès personnel le pousse aussi à travailler. D’ailleurs il en a fait du chemin depuis sa première année, et en effet, Ajax risque d’être surpris quand il retrouvera la vue –puisqu’il la retrouvera, un jour. Zeppelin est à présent un homme et s’il a encore un côté enfant en lui, il a clairement le physique d’un sorcier adulte, ainsi que quelques tatouages en prime… Mais ça, espérons qu’Ajax ne le découvre pas tout de suite. C’est parti d’un défi avec River, un vieux délire, et pour sûr il ne risque pas de le faire rire. Mais avec toutes ces idées en tête et son oncle legilimens devant lui, il se dit qu’il vaut mieux changer de conversation avant qu’il ne découvre les quelques secrets qu’il se garde de partager. À nouveau les deux hommes s’échangent des fous rires. Il t’a cramé Zeppelin, et comme il faut. Ah Noëlin, il aurait donné cher pour la dévorer lors de sa venue. « C’était aussi désagréable que ça ? Tu crois qu’elle n’a pas apprécié le parfum ? » Un autre rire s’échappe de ses lèvres. Si seulement son oncle l’avait vue, il saurait que sa beauté éblouit à en brûler la rétine. « Je pense que je vais lui demander si elle a besoin de quelqu’un au Ministère. tu sais je suis en septième année, l’an prochain je devrais quitter Poud... lard. » Le jeune sorcier s’arrête brusquement de rire. Il vient de réaliser lui-même ses paroles. Malgré le côté fun que peut comporter l’idée de se retrouver au Ministère avec la femme de ses fantasmes, il s’aperçoit surtout qu’il va partir de l’école et laisser Ajax définitivement seul. Bien sûr il vivra toujours avec lui au manoir, mais le médicomage ne rentrera qu’en période de vacances scolaires. Le voilà bientôt arrivé à ses dix-huit ans, ou quand le cocon paternel s'effondre... Soupir chargé de tristesse.
V. Ajax Maxwell
assistant médicomage
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Ven 1 Juin - 23:04
Heureusement que ce jeune homme a encore une vision de la vie qui est à peu près belle, mais il a beau lui dire que ce qu'il verra sera beau. Ajax ne le croit pas, il a quitté le monde horrible, il reviendra et rien n'aura changé. Le monde sera beau lorsqu'il n'aura plus à risquer sa vie pour aider des gens. Il est évident que rien ne va changer, même en six ans. Pour Ajax, les choses seront toujours les mêmes du moment que personne n'aura trouvé la solution à tous les grands problèmes qui peuvent régner en ce moment, surtout avec les problèmes qu'il y a dans le royaume en ce moment, les nouveaux sorciers, les abus, les jeunes qui ne savent pas user de la magie. C'est très énervant pour le médicomage de se retrouver avec un gosse qui a fait l'abruti avec sa baguette, oui, il n'a pas confiance aux enfants, tous sauf son neveu, parce que c'est un maxwell et qu'il ressent en lui une certaine force, un prestance qui fait que malgré ses quelques écarts, il trouvera toujours le bon chemin, même si il est a serpentard. « Je suis heureux que tu ais cette vision des choses Zeppelin, vraiment. Garde-là, fais tout pour voir le monde du bon côté. Je ne te conseille pas un seul jour de ressentir et de voir ce que je vois. » Même lorsqu'il n'était pas aveugle, même avec son égoïsme, Ajax ressentait tous ses problèmes, il sait pertinemment qu'on ne peut pas redresser tous les tords du monde, mais on peut essayer et c'est ce qu'il faisait en mettant sa capuche sur le visage et en vengeant. C'était un peu comme un vengeur masqué, Ajax n'avait pas l'intention qu'on le reconnaisse, il ne voulait pas qu'on dise que c'était un homme bien, courageux et généreux. Il se trouve qu'il était simplement là pour laisser un message aux gens. Si lui faisait le bien, c'est que d'autres pouvaient faire du mal. Personne n'est à l'abri. Bref, le médicomage songe un instant à quitter ses pensées qui sont en train de refaire le monde magique pour revenir aux propos de son neveu. « Tu iras... hum... Voir des sirènes, je te regarderai faire... » Serrer... C'est quoi encore que se mot utilisé de façon barbare, Ajax se demande qui a bien pu lui apprendre une expression pareille parce que ce n'est pas lui qui parle comme ça, jamais. Il a apprit des choses sans lui, le cœur d'Ajax se serre un instant, son jeune neveu a donc grandit, et lui, il a vieillit. Les choses vont dans ce sens et c'est tant mieux pour Zeppelin qui est en train de venir quelqu'un, parce que le médicomage ne se voile pas la face, il sait qu'il va devoir s'en aller un jour. Zeppelin a toute sa vie devant lui, il est jeune, talentueux et sans doute séduisant, comme tous les Maxwell. Il a un grand avenir, Ajax le sait et il fera tout pour qu'il soit heureux. Le médicomage ne veut pas être un boulet pour lui, il est aveugle, il sait que c'est un poids parfois, notamment les jours ou il n'arrive à rien faire du tout. Leur elfe de maison s'occupera très bien de lui. Ajax a toujours eu un peu peur de l'avenir pour son neveu, non pas pour lui, parce qu'il ne pense pas à lui, c'est le dernier des Maxwell, il doit prendre soin de lui. Dernière ce personnage froid, distant, taciturne et peu loquace ce cache quelqu'un qui protège les personnes qu'il aime en donnant sa vie en échange s'il le faut. La tête basse, le dos raide, Ajax songe à d'innombrables possibilités pour son neveux et son avenir alors que celui-ci revient au précédant sujet, celui de la femme qui était venue à la maison. Un ricanement s'échappe de la bouche du médicomage. « Tu en avais sans doute mis un peu de trop Zeppelin, il ne faut pas que tu te mettes dans tous tes états pour quelqu'un à qui t veux plaire, je ne comprends pas ses gens qui en font trop... Il faut que tu sois naturel, il ne faut pas que tu mettes un masque... » Oh oui, le masque des Maxwell qu'Ajax porte toujours sur lui, sauf maintenant vu qu'il a parlé de l'homme qu'il aime. Il s'est ouvert à quelqu'un après des années et des années de silence radio sur la seconde utilisation du cœur humain, celle d'aimer. « Et puis... Elle n'est pas un peu vieille pour toi ? » Un haussement de sourcil et la voix un peu moqueuse. Zeppelin va vraiment taper très haut avec cette femme, Ajax espère qu'il sait ce qu'il fait sinon il va encore tomber de haut. « N'uses pas de potions pour l’ensorceler, je ne veux pas avoir de problèmes après... » ajoute-t-il d'une voix badine avant de reprendre son sérieux. « Je sais... » Dit-il simplement ressentant le malaise du jeune homme. Ajax serre sa main gauche dans le vent avant de la porte sur son épaule qu'il trouve au bout du troisième essai. « Je sais que tout va bien se passer. » Il a une voix rassurante et puis, quelques secondes plus tard, il serre son épaule entre ses doigts avant de l'attirer contre lui et de le serrer, une simple accolade, une des premières qu'il donne.
L. Zeppelin Maxwell
serpentard
Messages : 98 Date d'inscription : 07/05/2012 Célébrité : Harvey Haydon Newton Origine : Sang mêlé
Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Sam 2 Juin - 18:36
Avec les années et sa vie à Poudlard, Zeppelin s’est aperçu de ce monde parallèle dans lequel Ajax vit. Lui avait été baigné dedans depuis l’enfance et trouvait tout cela normal, l’obscurité, les fêtes de fin d’année passées dans le calme, le silence général qui régnait dans le manoir Maxwell. C’est seulement en arrivant à l’école de magie qu’il a compris. Ce rythme de vie qui était le leur n’avait rien de normal. En même temps, la situation de son oncle n’avait rien de normal non plus. Sa cécité avait beau être devenue accessoire pour lui, elle demeurait un handicap majeur qui empêchait le sorcier de vivre comme les autres. Ces autres qui revenaient indéfiniment quand les Maxwell discutaient en tête-à-tête. Zeppelin aimait ces moments privilégiés qu’Ajax lui accordait, même à Poudlard. Ils étaient rares et c’était peut-être la raison pour laquelle il les gardait comme des trésors, au fond de sa mémoire. À la réception des lettres de Galenn, il savait pertinemment qu’une discussion allait en découler, mais il lui fallut des mois avant de se décider à les transmettre. Les vieilles habitudes ont la vie dure, la rancune ne fait pas exception. Zeppelin aime sincèremet son oncle et l’idée qu’on puisse lui faire du mal le dévore. S’il le pouvait, il arracherait les bijoux de famille de l’autre empoté. Ou peut-être pas, mais vous voyez l’idée. Si la normalité ne fait pas partie de leur quotidien, en revanche les Maxwell gardent une certaine dignité… Dignité que de toute évidence Galenn a bafoué. Mais tout ceci est du ruminage, Zeppelin doit changer de disque ou sa haine s’emparera de lui bêtement, et puis, après tout Galenn n’est pas là, à penser à lui il gaspille son énergie pour rien. Autant revenir à son oncle qui se trouve toujours dans la même pièce, et qui se tient face à lui. « Et qu’est-ce que tu ressens, qu’est-ce que tu vois ? Raconte-moi. » Honnêtement, le serpentard ne le sait pas. Il n’a jamais vraiment demandé à son oncle ce qu’il percevait du monde. Il sait simplement qu’il n’apprécie pas la compagnie des gens, et que, paradoxalement, il a toujours été là pour les autres. Pour lui certes, mais c’est son tuteur, sans vouloir faire les rabats-joie il y était obligé… En revanche pour le reste, pour ces étudiants qui le mettent en colère dès qu’il doit s’occuper d’eux, il ne sait pas tout à fait quelle est sa motivation. Jusqu’aussi loin que remontent ses souvenirs son oncle a toujours été médicomage et il a toujours pris soin des autres… Cependant il n’a jamais cessé d’hurler son agacement au moindre détail qui ne lui convenait pas. Zeppelin n’a jamais compris ça mais comme pour tout le reste, il s’y est accoutumé. Quoi de plus normal que son médicomage d’oncle qui explose au milieu de la journée ? Lui se contentait de lui ramener le repas qu’il n’avait pas avalé et de lui changer les idées en parlant d’autre chose… Ce qu’il tente de faire en ce moment même, d’ailleurs. Il s’exprime mais apparemment ce sont plus ses pensées qui intéressent Ajax. Sacré legilimens ! S’il avait été véritablement son fils, peut-être que lui aussi aurait hérité de ce don qui ne manque jamais de le laisser pantois. « Je, heum… Excuse-moi je ne voulais pas…. Penser ça. » C’est embarrassant ce genre de choses. Avoir des pensées peu catholiques au moment même où son tuteur a décidé de s’immiscer en son esprit. Ca lui arrive rarement mais chaque fois ça ne manque pas de le gêner. Que fait-il dans sa tête, d’ailleurs ? Etrangement, si le savoir présent l’agace –en raison du manque évident d’intimié à dix-sept ans, quelque part le savoir présent dans son esprit le rassure. Ajax est toujours là, à veiller sur lui, quoiqu’il fasse. Il a beau être aveugle il sait qu’il lit en lui comme dans un livre ouvert. Il n’y a pas de secret que Zeppelin ait pour Ajax, bien que ce ne soit pas tout à fait réciproque. Ca le fait sourire Zeppelin d’entendre son oncle lui donner des conseils, surtout concernant Noëlin. Il se sent mis à nu et en même temps, il voit bien qu’il vise haut et que la partie n’est pas gagnée… Mais c’est justement ce qui est excitant. Le jeu en vaut la chandelle et la Première Ministre est des plus attrayantes. « Je voulais juste paraître plus adulte…. Je t’ai emprunté une chemise ce jour-là, d’ailleurs. Je sais qu’elle est plus âgée, mais c’est ce que je veux. Une femme mûre, pas une gamine. Et si tu la voyais tu comprendrais. Tu saurais à quel point elle a tout ce qu’il faut. » À son tour, un petit rire s’échappe de ses lèvres. « Oui j’ai vu ton bouquin sur les filtres d’amour, je me suis dit qu’il valait mieux m’abstenir. » Et de fil en aiguille la conversation retombe sur la fin d’année. Qu’est-ce qu’il déteste ça, parler de l’avenir avec Ajax. Il sait bien que l’avenir devra les séparer. Enfin, pas tout à fait, Zeppelin ne compte pas s’enfuir à la Galenn comme un lâche, il vivra toujours sous le toit de son oncle, mais ils ne côtoieront plus autant qu’avant. Plus que jamais l’étudiant redoute cette séparation. Ils ont beau ne pas se voir tous les jours, savoir son oncle à quelques pièces de lui lui suffit à se sentir en sécurité. Un sentiment qu’il ne connaîtra plus au ministère, dans le bain des requins les plus dangereux du pays. Mais pour l’heure, la voix rassurante que prend son oncle lui fait chaud au cœur, tout comme son étreinte qu’il se permet de resserrer autour de lui. Les accolades ils n’en ont pas l’habitude, mais qu’est-ce que ça fait du bien. « Merci oncle ‘Jax, ça veut dire beaucoup pour moi, mais tu sais ce n’est pas parce que je quitte Poudlard que je t’abandonne. Je serai toujours ton neveu, et je serai toujours là pour toi. »
V. Ajax Maxwell
assistant médicomage
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling. Sam 2 Juin - 23:05
Ajax reste un instant sans un mot. Il réfléchit à ce qu'il va bien pouvoir lui répondre, comment il va le formuler afin qu'il comprenne un instant ce qu'il ressent, même si ce n'est qu'une infime partie. Il n'y a malheureusement que les aveugle qui peuvent comprendre ce qu'il ressent, cependant, il n'en est même pas sur puisqu'il a reçu un sort, il n'est pas aveugle de naissance. C'est donc une situation compliquée de plus, il n'a jamais été voir un autre aveugle. Il ne sort jamais de son manoir sauf pour aller travailler et il n'y a que lui comme aveugle au château. En six ans, il a eu le temps de voir les nombreux changements que la cécité lui a imposé. Ses mains qui traînent sur les murs afin qu'il ne se trompe pas de chemin, même si bien entendu il le connaît par cœur, on ne sait jamais, de plus les gens n’hésitent pas à lui faire du mal. Il ne faut pas croire que l'on prend soin de lui, déjà qu'il n'aime pas les gens alors eux ne l'aime pas non plus. C'est vraiment compliqué comme situation pour le médicomage qui doit se débrouiller seul, mais qui n'y arrive pas et qui refuse de l'aide, sauf celle de son neveux et de son elfe de maison, mais les deux là ne sont pas toujours ici alors il faut faire avec, apprendre seul ou abandonner même si il déteste ça. « Ce que je ressens ? Je doute que tu veuilles réellement le savoir Zeppelin. » Sa voix est plutôt grave et si il pouvait le regarder dans les yeux il n'hésiterait pas afin qu'il comprenne. Il avale lentement sa salive avant de se reculer un peu et se s'adosser au bureau. « Je ne voudrais pas que quelqu'un vive ce que je vis, même mon pire ennemi, c'est presque indescriptible, tu ne vois rien, tu as beau cligner des yeux, il n'y a rien qui apparaît, juste du noir, rien que du noir, un néant, un gouffre sans fond. Tu as beau rêver de récupérer la vue, dès que tu ouvres les yeux, tout est de nouveau noir. Ce n'est ni chaleureux, ni froid, ce n'est tout simplement rien. Je dois faire confiance à tous mes autres sens pour me débrouiller, c'est une certaine concentration en plus à fournir. C'est un combat quotidien de vivre dans le noir, parce que tu vois, même si tu es là, devant moi, je ne te sens pas, je ne te vois pas, alors j'ai beau me fier à mon odorat parce que je reconnais ton parfum, tu n'es pas là. » Ajax espère être assez précis dans tout ce qu'il dit, parce qu'il ne peut pas faire mieux, c'est compliqué à fond de dire ce qu'il voit et ressent. c’est un cas particulier avec le sort qui a ricoché, ses pupilles à lui sont en bonne forme, tout va bien, ses yeux sont parfaitement bien, mais il y a un voile dessus qui fait qu'il ne voit pas. Le pire dans cette histoire c'est que lorsqu'il use de ses talents, lorsqu'il lit dans les pensée,s il voit ce qu'il y a dans l'esprit de la personne. Comme là avec Zeppelin, il n'a d'ailleurs même pas fait attention, Ajax est rentré dans son esprit comme ça c'est pourquoi il lui a paru naturel de répondre sans savoir qu'il avait volé ses informations dans son cerveau, ça veut tout dire d'ailleurs. Son neveux pense tellement fort qu'il n'a pas besoin de se concentrer pour trouver ça. « Enfin, je ne te conseille pas d'être aveugle un jour... » Dit-il avec une certaine pointe d'humour que Zeppelin connaît très bien, depuis le temps qu'il le côtoie aussi., c'est normal. Il hausse alors un sourcil quand son neveu s'excuse d'avoir pensé à cela. « Tu penses comme tu parles, je n'ai même pas fait attention. » Ajax passe sa main droite sur son menton qu'il caresse du bout des doigts, il se dit qu'il est plutôt adroit de le faire sans le savoir, cependant ça va encore lui causer des problèmes si les gens ne parlent pas et que lui lit dans leur esprit et fait comme si c'était des paroles réelles, espérant que cela ne se reproduise plus. Restant un instant comme ça, le médicomage laisse son neveu reprendre la parole sur le sujet de la femme qu'il a dragué. Cette fois, sa main quitte son menton pour passer sur son visage entier. « Paraître plus adulte ? » Il est encore pire que prévu, cependant, ce n'est pas mal non plus, il ne faut pas prendre cela comme une critique. « C’est bien que tu aimes les gens mûres, ça montre aussi de ton côté que tu es un peu plus élevé... » c’est ce qu'on a toujours dis à Ajax, cependant idolâtrer une star ne veut pas dire qu'on est mature, il ne faut pas se méprendre. « On verra tout cela plus tard si tu veux bien... » Si un jour il récupère la vu, Ajax constatera que son fils n'a pas mis la barre basse, mais tout le contraire, parce qu'il ne se rend pas un instant compte de la beauté de la jeune femme. Même si Ajax n'est pas du genre à regarder les femmes, on ne sait jamais. Il reste un peu sur ses gardes lorsque Zeppelin reprend le sujet sur le fait qu'il va devoir s'en aller du château, cependant, il ne l'abandonnera pas. « Je le sais, je te connais, je serais aussi toujours là pour toi... » Dit-il d'une voix rassurante, l'oncle connaît son neveu comme le père connaît son fils.
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Sujet: Re: Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling.
Sure as I am breathing, sure as I'm sad, this love ain't got no ceiling.
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