« Dégage ta grosse tête de là ! » crie Franky, perchée sur son balais alors qu'elle donne un nouveau coup de batte et shoot dans un cognard qui part loin, à une vitesse impressionnante. Alors qu'elle part dans un rire presque dément, on lui jette un coup d'oeil sceptique en coin. C'est vraiment elle qui vient de frapper ? C'est quoi cette force ? Sérieusement, on ne connaît pas la demoiselle avec une telle force, encore moins avec une telle envie de mettre les gens ko. Quant à son langage de chartrier, on ne s'en préoccupe plus vraiment. « Vous êtes tellement mous! » La Poufsouffle lance un regard à ses camarades et finit par pousser légèrement un soupir, pourtant elle les adore tous ! Surtout le nombre impressionnant de filles qui sont présentes dans l'équipe. C'est limite une équipe féminine, et on peut dire que c'est la suprématie des filles, vous voyez ? Alors la blonde crie un peu des ordres, mais ça n'a aucun sens jusqu'à ce qu'elle tire sa baguette sous le coup de l'énervement. On la regarde, on fronce les sourcils, sérieusement ? La Capitaine qui perd la tête comme ça, ça arrive souvent, mais pas au point de dégainer sa baguette. Et la voilà qui crie un sort incompréhensible et il y a un éclair et de la fumée partout. Enfin, lorsqu'on voit, ce sont des peintures de guerres sur les visages de l'équipe des Poufsouffles et Franky sourit, fière d'elle. « Maintenant que vous ressemblez à de vrais soldats... je veux que vous me liquidez toute l'équipe adversaire ! » On ne sait pas vraiment comment elle a réussit à atteindre une telle place au sein de l'équipe, mais Franky sait tout donné quand il le faut, elle se donne à fond dans tout ce qu'elle entreprend et est vraiment maline sur le terrain. Ce qui surprend souvent, elle est un peu comme une arme secrète, et ça lui plaît. En plus l'équipe c'est un peu comme un harem avec tout ces filles !

« Arrêtes de pleurer, Franks. » La blonde relève ses yeux brillants de larmes, elle renifle bruyamment et foudroie Maël du regard. « Tais-toi, tais-toi ! Tu peux pas comprendre. » Et elle se lève, serre l'herbe qu'elle vient d'arracher du sol entre ses mains et les jette sur lui avant de grimper à l'arbre derrière elle. Elle s'élève dans les branche alors qu'elle continue de pleurer, comme si c'était impossible de s'arrêter. C'était certainement ça, c'était impossible de s'arrêter. « S'il est partit, c'est qu'il ne vous méritait pas, Jess et toi ! » Franky se penche alors sur sa branche, elle aimerait ne plus entendre son frère adoptif, mais c'est comme si c'était devenue impossible, alors elle ne peut s'empêcher de le regarder et de l'écouter, impuissante. Les mots entrent dans sa tête et dansent, et elle pleure encore plus. Elle est en colère et perdue, elle ne comprend pas pourquoi. « Tu sais pas toi, c'était pas ton vrai papa, tu sais pas ! » Ce sont certainement des mots égoïstes, mais Franky est blessée, elle est brisée. Son père est partit du jour au lendemain, sans donner de détails. Comme si le monde magique ne lui plaisait plus, comme si tout ça devenait dingue. Mais c'était peut-être Franky qui devenait dingue ? Elle avait toujours été tellement proche de son père, toujours, et qu'il parte du jour au lendemain, sans rien dire, c'était abominable. « Francesca, descend de cet arbre tout de suite ! » Jess avait entendue la petite scène entre Franky et Maël, évidemment, elle étendait le linge à côté. Et ce n'est que lorsque la blondinette voit les larmes dans les yeux de sa mère qu'elle se décide à descendre à son tour. Arrêter d'être égoïste.

« Des Moldus à Poudlard ? » Franky hausse que très légèrement un sourcil en entendant ça, alors que son corps frêle prend le soleil, elle jette un regard à Maël. Ce dernier doit sûrement comprendre. Franky n'aime pas vraiment les Moldus, depuis que son père a quitté la maison, elle mène même un combat contre ces gens dépourvus de pouvoirs qu'elle trouve stupide. « On peut les transformer en citrouilles ? » Elle retire ses lunettes de soleil alors qu'un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Ils sont assis avec toute une troupe d'élèves de septième années et les voilà entrain de parler tranquillement du nouveau sujet qui fait frisonner Poudlard. Ils sont censés réviser, il est vrai, mais cette histoire traîne dans la tête de Franky. Maël arrive à reprendre sa lecture mais elle, elle observe le ciel, un peu à la ramasse. On dira que c'est son côté rêveur qui fait ça, hein. Mais elle a déjà une idée qui traîne dans sa tête. Personne ne sait qu'elle n'aime pas les Moldus, peut-être Maël mis à part, mais sinon le reste, ils pouvaient bien chercher qu'ils ne trouveraient pas. « Tu te mets le doigt dans l'oeil jusqu'au coude si tu penses pouvoir manger mon chocolat à la framboise, Reagan. » Lance-t-elle en voyant les doigts de son camarade s'approcher de la tablette posé sur le sol devant elle.
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