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 Jonatis

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Lucie N. Medeiros
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poufsouffle
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MessageSujet: Jonatis    Jonatis  Icon_minitimeVen 13 Juil - 0:51

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Jonatis.
‟You're like a stranger. I would die just to know your name, you know. It's just like I can't help it : you're my obsession ; it seems pretty simple.”

________________________________________________

La terreur. C’est tout ce que ressentait Niles, bien que ce ne soit en fait pas totalement exact : autour d’elle, des gens criaient, hurlaient, mais tout ça d’excitation. Des années inférieures, qui venaient d’apprendre on ne sait quelle bonne nouvelle, et cela avait suffi pour déclencher dans le couloir du 3ème étage, une véritable émeute. En retard – et ce pour une première fois – elle n’avait pas eu le choix : il fallait accéder au couloir d’en face, et donc, traverser la foule de petits élèves joyeux et un peu trop toniques.

Jamais Niles n’aurait cru qu’une bande troisième années ne lui ferait si peur. Happée par la foule, telles des vagues infernales, elle se faisait emporter par le flot de chaleur et d’enthousiasme, dont elle ne voulait absolument pas faire partie. Et lorsqu’un élève particulièrement maladroit lui assena un coup dans l’épaule, elle grogna de douleur, s’écriant sans jamais couvrir le bruit qu’ils faisaient. C’était impressionnant : à Poudlard, tout était calme, tout était strict et bien organisé, les gens étaient simples et ne cherchaient pas les ennuis. Ce matin, rien de comparable. « Bande de sauvages » se disait-elle en se massant l’épaule. Dans le mouvement, son autre épaule se bloqua et quelqu’un lui donna un second coup dans le coude, qu’elle leva brusquement, sans pouvoir rien empêcher. Son sac bandoulière – qu’elle avait depuis quelques années déjà, cadeau de sa mètre pour sa seconde rentrée à Poudlard, en 2ème année – usé et ouvert, avait glissé de son épaule gauche, et la lanière avait roulé le long de son bras, traînant le contenu sur la pierre du sol, dont on ne distingue plus rien ; les gens marchaient, courraient, et tout ce que l’on voyait dans cette foire énorme et indescriptible, c’étaient des sandales noires de fille, suivies de longues chaussettes blanches, ou des chaussures bien cirées, et parfois mal lacées.

Les cris aiguës résonnaient encore dans sa tête comme une alarme, lui donnant une houle de déplaisir à chaque arrivée. Elle se sentait balancer comme au mouvement de ces élèves, d’avant en arrière, dodelinant de la tête comme si elle était sur le point de s’endormir. Agacée, plus que tout, elle tira d’un coup sec sur son sac qui vint à elle en un temps record, et le hissa soigneusement sur son épaule, évitant tant bien que mal les coups qu’ils recevaient (son sac n’y échappait guère).

Sans vraiment regarder, la foule d’élèves qui semblait venir de n’importe où et ne jamais finir, ni les petites bandes d’élèves d’années supérieures qui regardaient le spectacle (le sien ?) avec moquerie et hilarité, son regard fila sur plusieurs personnes, dont une silhouette masculine et très grande qu’elle semblait avoir déjà vue, mais pas le temps de s’attarder sur les détails : il ne manquerait plus que ça, tiens !

Poussée par un élan de panique, de peur de descendre dans l’estime cristalline de son professeur d’enchantements, Niles se débatit, jouant des pieds, des coudes et des mains, faisant autant de blessés qu’on ne l’avait blessée elle. Sa sandale noire se prit dans un mollet – un gamin semblait être tombé par terre, et riait trop pour se relever, et elle s’écrasa par terre, comme dans le prolongement d’une vague, arrivant à quelques mètres des pieds d’un cinquième année qu’elle n’avait jamais vu. Plus pressée que gênée de s’être ainsi ramassée à cause d’un petit inconscient, elle ne prit pas la peine de le sermonner pour gêner ainsi la « voie publique » et d’encourager ce vacarme, mais elle se dit que quelqu’un d’autre s’en chargerait – du moins elle l’espérait – un préfet par exemple. Mieux : un professeur. Agenouillée par terre, tâtant dans le vide pour récupérer à la hâte la totalité de ses affaires, Niles ne vit pas l’un de ses cahiers (remplis de pages de parchemin) voler à quelques mètres de là, jusqu’au mur près des cachots, glissant sous la force du coup de pied involontaire d’un élève passant.

« Garde ton calme ! » s’écria-t-elle pour elle-même, sous l’œil effaré des gens qui l’entendaient parler toute seule.

Encore plus hâtive, elle posa sa paume de main sur la pierre froide pour se relever, et fit douloureusement glisser ses genoux nus, découvert par sa jupe plissée, tordue par plis depuis sa chute, contre la surface rugueuse du sol. Sans demander d’aide, sans en recevoir, Niles se hissa debout et tira de la même manière sur son sac, qui vint cogner contre son dos. Comme une voleuse, elle démarra sa course vers la salle d’Enchantements, d’où elle entendait déjà les rires (pour sa coiffure, évidemment qu’elle était décoiffée, et ce n’était pas étonnant, non, s’ils savaient…) ou les grondements (son image de bonne élève allait en prendre un coup, ça circulerait vite chez les professeurs) déçus mais quand même confiants de ceux qui, comme le professeur, ne s’attendaient pas à une telle arrivée – si agressive, violente et… décoiffée.

Elle disparut à l’angle du couloir, sous le regard de quelques élèves qui la suivait encore, et sa tresse blonde trop lâche à présent flottait dans l’air, derrière elle, comme portée par le vent – et pourtant.

Niles ne s’aperçut pas que dans la foule, la plupart des élèves s’étaient éparpillés, laissant le croisement du couloir libre de circulation (ils s’étaient tous dirigés vers les étages supérieurs, sûrement que leur professeur n’était pas en état d’assurer leur cours : de toute manière il était trop tôt pour qu’ils aient cours, ça lui semblait étrange, seules les années supérieures – cinquièmes, sixièmes, septièmes… – avaient des horaires semblables, même si certains n’avaient qu’une matinée tranquille de libre ce matin) et que son livre, jusqu’alors abandonné près de la porte menant aux cachots, s’était ouvert, laissant apparaître les initiales soigneusement écrites – d’une belle écriture, une écriture de fille, ronde et bouclée, large – sur la première page : N.E.N.


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MessageSujet: Re: Jonatis    Jonatis  Icon_minitimeVen 13 Juil - 2:25



JONATIS
YOU SHOULDN'T BE A STRANGER
Nemesis ♥ prise un


Tu te réveilles de ta sieste, tu regardes le cadran – il n’a pas fonctionné ou tu n’as pas entendu la sonnerie. Dans un cas comme dans l’autre, tu es en retard. Assez ponctuel dans tes habitudes, le stress t’attaque et tu bondis déjà sur tes pieds, prêt à partir. Tu sors de ta chambre, traverse le dortoir à toute vitesse et cours sans plus attendre en direction des escaliers. L’escalier de ton étage choisit ce moment (mal choisi, évidemment) pour se déplacer, te laissant sans moyen de te déplacer. Cela fait seulement quelques mots que tu es arrivé à Poudlard, tu comprends lentement mais sûrement le fonctionnement de ta nouvelle école. Par contre, tu n’as toujours pas compris l’utilité de ces escaliers mouvants. N’ayant pas davantage de temps pour t’attarder sur ce type de questions, tu fais demi-tour et te dirige à l’autre extrémité du couloir, là où une autre série d’escaliers t’attend. Tu as de la chance, cet escalier ne bouge pas d’un millimètre lorsque tu y descends en cinquième vitesse, sautant une marche sur deux.

Tu arrives sur l’étage et… c’est la fête. Une bande de jeunes d’enragés hystériques bloquent l’accès aux salles de cours. Tu ne comprends pas ce qu’il se passe. Intrigué, tu t’arrêtes et demeure immobile pour voir la suite. Malheureusement pour ta curiosité piquée, il ne se passe rien de nouveau – des jeunes qui crient, chantent et rient aux larmes. Une réunion de nouveaux peut-être ? À moins que cela ne soit un abandon de cours collectif ? Tu te crois les bras – tu es en retard de toute manière, une ou deux minutes de pause n’y changeront pas grand-chose. Alors que tu observes un visage ici et là, une nouvelle tête apparaît dans ton champ de vision – non pas que tu connaisses tous les étudiants mais, à force de traîner toujours aux mêmes endroits et à force de visiter l’école dans tes temps libres, tu sais ta connaissance des étudiants supérieurs aux autres. Ce nouveau visage, il te plaît – sans doute plus qu’il ne l’aurait dû. Des cheveux blonds, une magnifique expression. La jeune fille lève la tête et, sans te voir, lève la tête en ta direction. Ces yeux, tu n’en reviens pas. Elle a de superbe yeux bleus, tu es sur le charme et ce, sans même savoir ton nom. Qui est-elle ? Intrigué, tu décides de te frayer un chemin dans la foule d’adolescents en furie et de la suivre. Peut-être aura-t-elle un peu de temps à te consacrer avant le début de son cours ? Les horaires ne sont jamais les mêmes d’une classe à l’autre, après tout. Grâce à ta grande taille, tu la repères facilement mais, la trop grande quantité de personnes rassemblées au même endroit t’empêche de suivre sa trace correctement. Tu continues en direction de l’endroit où elle se trouvait quelques minutes auparavant – évidemment, elle n’est plus là. Par miracle, sa tête blonde réapparaît au coin de ton œil droit. Joyeux sans raison, tu tournes dans le couloir et continue ta recherche de l’étudiante mystérieuse. Elle était si belle de cette distance, tu n’oses pas imaginer de quoi elle a l’air une fois assis à ses côtés. Tu vas en être renversé, tu n’as aucun doute là-dessus. En suivant son chemin, tu découvres qu’elle a laissé tomber un livre derrière elle – du moins, tu espères qu’il lui appartient. Tu le saisis dans tes bras, n’osant pas y toucher; tu avais l’impression qu’il contenait un secret fragile qui menaçait de se briser à tout instant. Le tenant du bout des doigts, tu entrevues des lettres, écrites d’une belle main de fille : N.E.N. Tu devinas que c’étaient ses initiales et résista à jouer à la devinette quant à l’identité de son nom. Il y avait tellement de possibilités, tu pourrais facilement y passer la nuit.

Elle est là, devant toi ! Ton cœur bondit dans ta poitrine, te pressant d’avancer plus vite. « Tu vas la perdre, tu vas la perdre » qu’il semble te dire en battant de plus en plus rapidement. Écoutant ton instinct qui ne cesse de te pousser vers l’avant, tu accélères le pas et finis par la rattraper – avoir des grandes jambes comporte tout de même des avantages. En moins de deux, tu es à ses côtés, pétrifié. Tu n’oses pas la regarder dans les yeux, elle est trop belle pour être là, devant toi. Tu souris et te dis, te sentant plus que stupide, qu’elle a sûrement du sang de dieu qui traîne, perdu, quelque part dans ses veines. Lentement, ne voulant pas la brusquer, tu lui tends son livre, n’y croyant toujours pas. Elle est si belle, si mystérieuse… et tu ne la connais pas. « Excuse-moi, c’est à toi ? » que tu lui demandes, te disant que si elle le prend c’est de toute évidence parce qu’il lui appartient. « Dis, ton nom c’est ? » Tu attends – tu attends, toujours – espérant que, cette fois, elle ne prendra pas ses jambes à son cou. En silence, tu envoies ton cours au diable.


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