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 DREAM TEAM — LIKE A BOSS.

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A. Hamish Neruda
A. Hamish Neruda
poufsouffle
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MessageSujet: DREAM TEAM — LIKE A BOSS.   DREAM TEAM — LIKE A BOSS. Icon_minitimeJeu 10 Mai - 14:59



Yes, we can.
Dream Team can.


    Hamish s’était souvent et longuement demandé pourquoi il avait été le seul depuis toujours à avoir voulu essayer d’être un super héros. Bon, évidemment je mets de côté les malades mentaux, qui sautent d’un immeuble pour prouver aux gens qu’ils ne sont pas fous et qu’ils peuvent bel et bien voler. Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’ils se sont croûtés comme des grosses merdes sur le trottoir. D’ailleurs, si vous vous promenez dans Londres et que vous marchez la tête baissée pour voir où vous posez les pied, ou alors pour essayer de trouver de l’argent par terre car vous êtes un pauvre looser sans fric, il se peut que vous aperceviez des restes de tâches de sang séchées sur le goudron. Peut-être même des bouts de cervelles éparpillées, qui sait. Mais il y a tout de même moins de chance. Je crois bien que cela a été emporté par les vents et marées. Bref. Je pense que l’on pouvait affirmer que le jeune Neruda était plutôt sain d’esprit. Enfin. Autant qu’adolescent en pleine puberté et contrôlée par sa testostérone peut l’être. Ouais, bon. Pas si sain que cela. Et puis il y avait aussi, il ne fallait pas l’oublier, tous ces films, ces comics, ces histoires où des gens on ne peut plus normaux deviennent des personnes extraordinaires aux pouvoirs hors du commun. Bon. En fait, il devait avouer que cela n’était pas aussi improbable que cela semblait l’être. Certes, tous ces Power Rangers donnaient envie, très envie même. Que n’importe quelle personne normalement constituée avait déjà fantasmer sur le fait de pouvoir devenir invisible et rentrer sur le plateau d’un film pornographique. Plus ou moins. Mais les gens étaient plus rationnels qu’ils n’y paraissaient. La réponse était simple : il savait que c’était impossible. D’ailleurs, j’ai jamais compris pourquoi on disait : « rien n’est impossible ». Ou même : « quand tu veux, tu peux ». Je veux foudroyer, littéralement, ma professeur d’histoire géographie juste par la pensée, tel Zeus. Je peux ? Osef. Mais maintenant que l’impossible avait été rendu possible, qu’attendaient-ils tous pour mettre leurs supers pouvoirs au service de l’humanité et sauver le monde d’une crise, d’une mort certaine ? Ouais, bon. Ou alors Hamish était vraiment optimiste, ou alors il était crédule. Bien que je pense que cela soit un peu des deux. Même beaucoup des deux.

    Mais bien qu’il puisse paraître un peu couillon parfois – et aussi de comment je viens de vous le décrire, le pauvre – il était juste d’un naturel super optimiste, ce qui ne l’empêchait pas d’être réaliste pour autant. Et il savait que même si grâce – ou à cause cela dépend de comment vous voyez la chose, mais optimisme à fond les cocos ! comme pour l’histoire du verre à moitié plein ou à moitié vide. enfin bref, je ferme ma gueule – à ces étranges bonbons – d’ailleurs même s’il était considéré comme un criminel, il ne pouvait que remercier l’homme qui les avait envoyés très sincèrement – il faisait encore parti du commun des mortels. Un mortel magique, certes, mais un mortel quand même. Et si savoir utiliser une baguette magique pour sauver le monde, il ne doutait pas que n’importe quel sorcier l’aurait déjà fait. Si seulement cela pouvait être aussi simple… Pourquoi tout le monde aimait compliquer toute chose ? Bordel de crotte de bique, j’ai envie de dire. Les gens sont vraiment étranges. Et après ils viennent se plaindre. D’accord. Revenons-en à nos moutons. Mais, cela ne le déprimait pas et ne le décourageait pas pour autant. Il restait avant tout un moldu, il pouvait même dire qu’il était fier d’en être un et que jamais il ne renierait ses origines, et qu’au nom de ce titre, il aiderait ses semblables avec ses nouveaux pouvoirs que monsieur Mustrad avait bien voulu lui conférer. Même si c’était inconsciemment et indirectement.

    Enfin bref. Comme je viens de le dire – non je ne me répète pas du tout, okay ? – il ne comptait pas se décourager pour si peu. Et maintenant qu’il pouvait, avait le droit d’utiliser ses nouveaux pouvoirs, il entendait bien en profiter pleinement. Et quoi de mieux pour en jouir pleinement que d’apprendre à les connaître plus profondément en exploitant leur capacité le plus possible ? Pour cela, il avait vraiment la chance d’avoir la Dream Team, comme ils aimaient se faire appeler tous. Il était vrai que les cours n’étaient pas aussi chiants que ceux qu’il avait au lycée en tant que moldu – bien qu’il doit avouer que les cours de mathématiques lui manqueront pour le bordel qu’ils avaient eu l’habitude de faire. Mais tout de même, cela restait malgré tout très restrictif. Ils apprenaient souvent que de la théorie, ou des sorts basiques, pas drôles du tout. Et quand le sujet du cours devenait un peu plus intéressant, ils n’avaient pas le droit de s’en amuser pleinement. Donc bon. Il fallait bien un moyen d’extérioriser, sinon les professeurs allaient avoir droit à une rébellion des élèves rapidement ! Donc ouais, tous les moyens sont bons. Et la Dream Team, cela devait sûrement être le meilleur des moyens ! Le must du must ! Le best parmi les best ! Genre, la Team qui a trop le swagg, quoi. Oups, pardon de cet égarement.

    Hamish se retrouva tremper de la tête aux pieds en l’espace de même pas cinq secondes. Quelle connerie alors… On lui avait conté que dans le lac de Poudlard se trouvaient des créatures plus étranges les unes que les autres. Qu’elles y habitaient, même. Et curieux comme il était, il avait voulu vérifier par soi-même, de ses propres yeux, comme l’on dit. Mais ce n’était pas de sa faute non plus. On ne lui avait pas prévenu que ces animaux – s’il pouvait appeler cela un animal – avaient un sens de l’humour bien particulier, propre à eux-mêmes, ou alors qu’ils étaient de forte méchante humeur. Du coup, et bien voilà. D’un coup de nageoire très bien placé et calculé, il se retrouva avec des vêtements trois fois plus lourds qu’ils ne l’étaient habituellement, des cheveux plaqués sur son front et qui goûtaient narquoisement dans ses yeux. Il souffla bruyamment et pas très élégamment pour faire partir un peu toute cette eau encombrante, en vain, se releva et fit quelques pas qui firent « sploch sploch ». Il grimaça. Il avait l’impression d’être à la piscine, en plein air et totalement habillé. Et il devait avouer, que ce n’était pas très très fort agréable, comme sensation. Il avait connu mieux ! Il soupira, cependant avec un léger sourire qui jouait sur ses lèvres, et s’assit, ou plutôt s’écroula lourdement, dans l’herbe à l’ombre d’un grand arbre. Tous les arbres semblaient immenses ici. Et il se demandait même s’ils n’étaient pas magiques. Mise à part le Saule Cogneur bien sûr, qui avait l’air aussi vieux que le château lui-même. Il passa quelques minutes à fantasme sur ce magnifique arbre, avant de s’allonger sur le dos dans l’herbe douce. Ce monde était le rêve. Décidément, il n’arrivait pas à comprendre les gens qui voyaient d’un mauvais œil cette arrivée de pouvoirs. Enfin, si. D’une certaine manière il comprenait. Mais c’était juste inouï de pouvoir, d’avoir enfin la capacité de réaliser ses rêves les plus fous. En parlant de fantasmes… Son regard se posa sur le terrain de Quiditch où s’entraîner, voler quelques élèves. Voler… Fantasme…

    Le jeune super héros un peu foiré courait à perdre allure vers le château, et ne ralentit pas d’un seul dixième kilomètre heure quand il pénétra entre les grands murs en pierre du hall d’entrée. Manquant au passage de renverser quelques personnes qui lui jetaient des regards désapprobateurs. Heureusement que c’était un fifou, et que même avec ses chaussures trempées il arrivait à contrôler ses dérapages de choufs ! Néanmoins, arrivé devant le tableau de sa salle commune, il glissa de quelques mètres sur ses pieds, et dû se prendre le mur en plein pif pour pouvoir s’arrêter. Ouch ! Ça fait mal. Cependant, Hamish était vraiment excité, et il était clair et net qu’il avait une idée en tête et qu’il n’en démordrait pas, du coup il n’allait pas s’arrêter en bon – ou mauvais – chemin pour si peu. Il rentra tel une folle furieuse dans sa salle commune bien aimée en sautant partout, et manquant de se rétamer plusieurs fois en se prenant les pieds dans le tapis. Il continua de galoper autour de ses potes de la Dream Team, déposant prestement un baiser sur les lèvres d’Ulysses pour le saluer, et tourna comme une bête en cage, mais drôlement agitée autour de Rue. « Dis dis dis dis dis. On peut voler ? Je veux utiliser les balais. S’teu plaaait. » Bon. Vous vous demanderez pourquoi il demandait la permission de Rue. Et bien tout simplement parce que c’était celle qui essayait de canaliser toute cette bande de zigotos et zigomars. En vain, je dirais. Mais ne lui répétez pas, cela briserait tous ces espoirs les plus fous !

    En fait, il avait été inutile de parlementer – bien qu’on ne puisse pas vraiment dire qu’ils en ont discuté vu que tout le monde avait été d’accord quasiment instantanément – car ils se sont tous retrouvés très rapidement, encore plus qu’Hamish ne l’espérait dans le parc avec un balai chacun à la main. Le jeune homme au nom du célèbre poète huma l’air avec un énorme sourire enfantin sur les lèvres, content. La brise de fin d’après-midi était agréable, et il ne faisait pas assez frais pour qu’il attrape un rhume à la con, à cause de ses habits qui commençaient tout juste à sécher. Il se tourna vers ses potes, avec un sourire encore plus grand – si cela été possible – et les yeux brillants de malice et de gaieté. « Let’s go to the party ! » Il enfourcha son balai avec joie, ne craignant pas de se casser la figure ce qui allait arriver sans aucun doute parce que c’était la première qu’ils essayaient tous de voler, mise à part Rue. Heureusement que cette fille était là, malgré tout, sinon à coup sûr il y aurait eu des morts. Ouais. C’est Poudlard version Projet X, un peu. Mais il était certain que ce changement brutal dans sa vie était la meilleure chose qui lui soit jamais arrivée.
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MessageSujet: Re: DREAM TEAM — LIKE A BOSS.   DREAM TEAM — LIKE A BOSS. Icon_minitimeJeu 10 Mai - 16:45

«dream team can everything.»


« Attends, attends, attends. Tu veux dire qu’il y a des licornes dans la plupart des pays du monde ? »

Rue hocha la tête en guise de réponse, et, songeuse, Freyja mordilla le bout de sa plume, avant de lui jeter un regard surpris. Rah, elle oubliait toujours que ces trucs leurs servaient de stylos. Si seulement elle pouvait retrouver son stylo bille, perdu quelque part entre son lit, sa valise et le bordel qui régnait dans le dortoir des filles de Poufsouffle. Elle baissa les yeux sur l’énorme encyclopédie qu’elle avait volée à un Serdaigle qui tournait la tête au mauvais moment dans la Grande Salle. Ce bouquin était énorme, il devait vraiment regretter de l’avoir perdu. Ou la maudire. Ou ne pas s’en être rendu compte. Ou… On s’en fout. Se penchant sur son parchemin avec une mine appliquée, elle voulut écrire et…

« C’est vraiment de la merde leurs plumes, je m’y ferais jamais ! »

Oui, parce que même si la magie, il fallait l’admettre, était le truc le plus cool arrivé dans sa vie, cela avait aussi ses désavantages. Genre les plumes pour écrire, ou l’ambiance old school de Poudlard. Voire l’ambiance moyen âge, parfois. Ca donnait presque envie de se déguiser en princesse et de parler comme une bourge des siècles passés. Le décor était planté. Un truc troublant, aussi, c’était les mecs qui portaient des robes. Freyja s’y était faite, avec le temps, mais… Au début, c’était étrange. Et porter un uniforme aux couleurs de Poufsouffle – avait-elle déjà mentionné que le jaune était une couleur qu’elle détestait ? – lui déplaisait tout autant. Même si les uniformes, c’est sexy, c’est bien connu. Bref. En résumé, l’impression d’être ramenée des années en arrière était désagréable, tout comme le fait d’écrire sur des parchemins avec des plumes.
Après, il y avait les avantages, qui étaient énormes eux aussi. Déjà, la magie. Qui dépassait tout ce qu’avait pu imaginer Freyja quand elle était gamine et croyait encore qu’une fée viendrait transformer son couteau de poche en cheval de course. Qui rêve d’un cheval de course quand existent les Sombrals, hein ? Rien que le fait de réussir à soulever une plume par la force de la pensée – enfin presque – lui semblait absolument fantastique, alors… Et il y avait toutes ces choses à découvrir. La forêt interdite, tellement dangereuse, selon les autres élèves, que ça lui donnait envie de se jeter dedans en hurlant aux monstres de venir lui courir après, juste pour le fun. Puis bien sûr, il y avait la nourriture. Parce que la bouffe, c’est bien connu, c’est la vie, et que la bouffe sorcière, c’est encore mieux. Les chocogrenouilles, fizwizbiz, suçacides et autres trolls en sucre, c’était juste le bonheur à faire fondre sur la langue.

Agacée par sa plume rebelle et son encre qui dégoulinait le long de son poignet, Freyja abandonna le tout sur la table, tâchant au passage le sac de Charlotte. Oups. Freyja lui balança un regard innocent, et puisqu’elle ne semblait pas avoir remarqué sa bourde, ne prononça pas un mot et alla jeter un œil sur ce que fabriquait Ulysses, posant familièrement le menton sur son épaule avec une moue boudeuse.

« J’m’ennuie. On peut pas sortir, faire un truc ? Je veux voir une licorne. Et monter dessus. Oh ouais ! On va chercher une licorne dans la forêt, alleeeeeeez ? »

Instinctivement, son regard se planta sur Rue, comme si c’était elle qui allait déterminer si, oui ou non, ils allaient pouvoir aller chercher cette foutue licorne. Mais avant qu’elle n’ait pu insister davantage, l’arrivée bruyante d’Hamish coupa net au nouveau délire de Freyja. La jeune fille inclina la tête, perplexe. Surexcité et tout trempé, on aurait dit un petit animal tout content. Un sourire s’afficha sur les lèvres de la jeune fille, qui se redressa, et dès qu’Hamish eut fait sa proposition, sautilla sur place.

« Oh ouaaaaaaaaaais ! C’est trop ouf, je veux ! »

Ce n’est qu’au moment où la jeune fille se retrouva avec un balai dans la main qu’elle réalisa à peu près ce que cela impliquait. Voler. Balais. Danger. Bon, d’habitude, le danger c’était excitant et fun, un peu comme les après-midi avec Azraël, mais là il s’agissait de voler. Genre, d’être en hauteur. Très haut. Dans les airs. Comme un oiseau. Avec rien en dessous, juste le vide, beaucoup beaucoup de vide, et de quoi tomber et… Freyja s’accrocha maladroitement au bras de Charlotte.

« J’vais vomir. J’ai le vertige. J’vais mourir. Dis Charly, je pourrais monter sur le balai avec toi ? »

Elle lui offrit un petit regard tristounet, digne du Chat Potté, et redressa le nez pour regarder le ciel avec inquiétude. Sa main se crispa autour du balai, et elle jeta un œil autour d’elle. Elle ne pouvait pas refuser de voler, c’était naze. En plus, elle avait envie d’essayer de faire tomber les autres, et de voler avec eux, et la Dream Team n’avait peur de rien, par Merlin ! La Poufsouffle relâcha Charlotte avec un petit sourire d’excuse pour son bras sans doute massacré par son angoisse passagère – pas lunatique, la fille – et finit par soupirer. Elle se mordilla la lèvre d’un air inspiré.

« Au pire, j’vole pas très très haut. Si je tombe, quelqu’un me rattrape ? » cria-t-elle à l’adresse des autres.

Un bref silence.

« Ouais, nan, t’façon j’ai pas confiance, vous me laisseriez mourir. Je m’écraserai sur le sol, style crêpe. Mon dieu, je serais défigurée, je ne veux pas mourir moche ! »

Comme pour appuyer ses paroles, Freyja passa une main dans ses cheveux, adressant à chacun de ses amis un regard de bombasse tueuse digne des plus classes mannequins passant à la télé. Puis elle se redressa, retrouvant une expression un peu plus naturelle, et brandit son balai en pâlissant légèrement, inspirant un grand coup. C’était bien petit, comme balai… Elle devait vraiment monter dessus ? Ca devait faire super mal, en plus… Ils n’avaient pas plus confortable ? C’était certain que des aspirateurs devaient être plus maniables, non ? Ou des tapis volants, pour se la jouer Aladdin. Oh ouais. Avec un peu de chance, elle aurait la force de chanter « Ce rêve bleu. » du haut de son balai. La classe, mais tellement. Ou pas. Osef. En fronçant le nez avec appréhension, la jeune Poufsouffle se tourna vers les autres.

« Bon, ben. C’est parti ! … Pas vrai ? »
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Charlotte F. K.-Rosehood
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MessageSujet: Re: DREAM TEAM — LIKE A BOSS.   DREAM TEAM — LIKE A BOSS. Icon_minitimeLun 14 Mai - 16:20

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    Soleil. Une lumière, un tout, et au final, qu'est-ce que c'est pour l'homme ? Qu'est-ce que c'est pour ce grain de sable que représente l'humanité dans la mer de l'univers ? C'est la vie, l'espoir ! C'est surtout la trace au fond de la rétine qui reste pendant des plombes et empêche de voir quoi que ce soit.
    Ouais, on est mignons nous, les Hommes, à vouloir atteindre ce qui est inaccessible, à vouloir aller toujours plus loin ; on fait sûrement chier la galaxie entière avec nos fusées pourries qui parcourent le ciel aussi vite qu'un escargot - c'est proportionnel, bien sûr -, et j'ai toujours été persuadée que quelque part, y avait quelqu'un qui se foutait bien de notre gueule. Mais sincèrement, aussi chiants qu'on puisse être... Qui - je demande qui pour pouvoir aller lui péter la gueule dès que je saurai - a eu l'idée de nous foutre cette tâche jaunâtre vraiment trop moche et inutile dans le champ de vision à chaque fois - oui parce qu'en plus d'être chiants on est aussi assez bêtes pour recommencer quarante fois par jour - qu'on regarde le soleil ?
    Non parce que de un, en guise de vengeance, y a franchement mieux, et de deux... Franchement ? Un truc difforme qui ressemble même pas un tout petit peu au soleil ? Soyez crédibles au moins bon dieu !

    Enfin bref, à part ce petit inconvénient qui m'empêche de voir quoi que ce soit dans la Salle Commune - je vois même pas Freyja qui, pourtant - si mes souvenirs sont bons - se trouvait juste à côté de moi. Elle essayait de maîtriser ces foutues plumes sorcières qui, pour être sincère, sont carrément inutiles et old school. Genre on est toujours au temps de Louis XIV. Vous voulez une redingote aussi ? Quoi qu'avec la robe même pour les mecs, on en est pas loin... D'ailleurs Ulysse et Hamish on l'air tellement ridicules habillés comme ça, c'est vachement plus sympa de les voir pendant les vacances, enfin je veux dire, un mec en robe ! Même Robert Pattinson serait pas canon en robe - Quoi ?

    Rue était encore en train de parler de licornes tout à l'heure, quand j'ai mis mes écouteurs. Ouais, l'I-Pod c'est le truc dont tu peux pas te' passer, même avec des pouvoirs magiques. Enfin je veux dire, vous vous voyez mettre le feu à un arbre ou attirer un livre à vous par la simple force de la pensée sans aucune musique en fond ? Non, c'est minable. Là intervient l'I-Pod : un bon petit Dubstep en cours, y a rien de mieux ! tu te retrouves dans un film d'action direct. On peut aussi opter pour de la musique classique, mais ça fait plus film de sorcier pour enfants.
    Et puis l'avantage, c'est que la plupart des profs ont aucune idée de ce que c'est, donc ils te disent rien du moment que t'as l'air concentré ! Et que les notes suivent bien sûr. J'en connais qui pourraient pas faire ça haha, genre Freyja !

    Je sais pas si les autres m'ont entendue ricaner, mais j'entends un remue-ménage autour du canapé de la Salle Commune - sûrement Hamish qui débarque, comme d'habitude. Alors lui, pas capable de tenir en place plus de deux secondes consécutives. Littéralement. Enfin, on finit par s'habituer, et c'est plus ça qui perturbe au bout d'un moment. Il suffit de monter le volume au max et... Aaaaah ! Plus aucun autre bruit. Par contre la foutue tâche est toujours là...
    Bon ils arrêtent de bouger ? A la fin de la chanson je vous assure que je démonte le chimpanzé qui nous sert de pote, il pourrait aller autre part plutôt que de sauter sur tout le monde.

    ...

    Ah... La tâche commence à s'en aller. Dis donc c'est devenu bien calme ici. Ils se sont tous endormis ou quoi ? Non mais alors eux, n'importe quoi ! Bon on va ranger tout ça et trouver un truc à faire... Ah je vous jure, qu'est-ce qu'ils feraient sans moi ? Ils seraient perdus. Morts et enterrés. En train de crever d'en... C'est... C'EST UNE TÂCHE ? Une tâche d'encre. Sur mon superbe sac. Qui a... Ooooooh madredio...

    « FREYJA ! »

    Mais...
    Sans la musique dans les oreilles, la Salle Commune est calme, et apparement ça fait un petit moment vu que les autres rares occupants me regardent de travers. Pas grave, secoues les cheveux, fais la fière ma grande, les autres seront éblouis par ta beauté ! Ouais... La briquet s'enfonce un peu dans ma jambe en même temps que je me lève, et mon coeur accélère. Mais je les vois tous les quatre dans le parc, leurs balais à la main.
    ... Pas maintenant.

    En quelques minutes je suis en bas au milieu de la Dream Team - bah ouais attends -, et il semble qu'ils n'ont même pas remarqué mon absence.
    D'un autre côté ils doivent autant être habitués à ma bêtise qu'à l'hyperactivité d'Hamish.
    A peine arrivée aux côtés de Freyja, je la sens qui me prend le bras et serre de toutes ses forces. Je n'ai même pas le temps de protester que déjà elle me lâche.

    « Vous inquiétez pas les gars, je suis super expérimentée. Jeffree m'a montré comment faire et... »

    Coupée dans son élan par les autres qui n'en ont rien à faire de ce que je peux raconter - ou peut-être marre que je parle tout le temps de Jeffree ; enfin c'est pas ma faute s'il est si gentil et si attentionné et si doux et si beau et si... Hum - et qui sont déjà en train de monter sur leurs balais.
    C'est pas ce qui va m'arrêter pour autant, ça arrive tout le temps ce genre de truc, dans ce groupe. Enfin peut-être que c'est que moi, qu'ils coupent.

    « ... Et en fait c'est plutôt simple. Bien sûr, je n'en ai jamais fais toute seule, seulement avec lui, et la sécurité de son torse - vous saviez qu'il est super musclé ? On dirait pas comme ça, c'est tout en finesse ! Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai pas du tout peur, parce que Jeffree c'est un pro, et je vais vous montrer comment faire. »

    Pose à la mode belle gosse - en même temps on ne change pas sa propre nature - et hop là, je suis sur mon balais à mon tour. Ils ont l'air trop ridicules hahahahahahahahaha, je suis sûre qu'ils vont se prendre un mur, ou un arbre, ou se rentrer dedans, ou les trois à la fois !
    Peut-être pas à la fois.

    Je sors mon I-Pod et branche un mini haut-parleur dessus - et ouais, la panoplie au complet dans la poche. Musique, balais, soleil... Putain ! Encore le soleil ! C'est pas possible !
    Et voilà, je vois encore plus rien... Bon hum... Faire semblant de gérer. Oui, ça va le faire.

    « Admirez l'artiste ! »

    Je sais même pas si je suis en train de loucher ou pas. Enfin bon, on va pas se laisser perturber par... Attends l'ombre devant là... C'est quoi... C'est qui ?
    Et merde.
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